Au départ de la dernière étape de la Solitaire du Figaro / Eric Bompard Cachemire dimanche entre Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Cherbourg, Nicolas Lunven comptera 30 minutes et 27 secondes de retard sur Yann Eliès, 10 secondes sur Morgan Lagravière et disposera de seulement 3 minutes et 22 secondes d'avance sur Fabien Delahaye. Le skipper Generali n'y pense pourtant pas une seconde. Interview…
Tu as déjà remporté la Solitaire du Figaro en 2009. Avant cette dernière étape, crois-tu en tes chances de doublé ?
Je n'ai pas envie d'y croire. Je ne focalise pas du tout là-dessus. C'est non productif. J'essaie de me détacher complètement de l'objectif de résultat. C'est la meilleure manière de naviguer pour moi et je commence à avoir un peu d'expérience à ce sujet.
Certains concurrents, tout comme toi d'ailleurs, ont l'air d'aller beaucoup plus vite que le reste de la flotte. Comment analyses-tu cette vitesse supérieure ?
Certains utilisent leur monotype mieux que les autres. Ils vont dormir quand il faut et pas dans des phases importantes du parcours. Certains connaissent mieux leur bateau, sont meilleur en réglage. Mais les différences de vitesse sont infimes, moins de 5 %. Cela se joue à pas grand-chose. Sur 250 milles, il est rare qu'un concurrent reprenne plus de 2 milles contre facilement 20 milles en monocoque de 60 pieds.
Peux-tu nous parler de cette dernière étape ?
C'est un gros morceau. Je sens que je vais adorer ! On va aller en Bretagne Sud, en mer d'Iroise, traversée une première fois la Manche, naviguer le long des côtes sud de l'Angleterre, revenir ensuite vers Cherbourg… On ne va pas voir le temps passer avec de belles portions côtières et deux traversées relativement rapides. Il y aura des effets de côte, du thermique, du courant… voilà pourquoi on participe à la Solitaire du Figaro.
Credit : A.Courcoux
Tu as déjà remporté la Solitaire du Figaro en 2009. Avant cette dernière étape, crois-tu en tes chances de doublé ?
Je n'ai pas envie d'y croire. Je ne focalise pas du tout là-dessus. C'est non productif. J'essaie de me détacher complètement de l'objectif de résultat. C'est la meilleure manière de naviguer pour moi et je commence à avoir un peu d'expérience à ce sujet.
Certains concurrents, tout comme toi d'ailleurs, ont l'air d'aller beaucoup plus vite que le reste de la flotte. Comment analyses-tu cette vitesse supérieure ?
Certains utilisent leur monotype mieux que les autres. Ils vont dormir quand il faut et pas dans des phases importantes du parcours. Certains connaissent mieux leur bateau, sont meilleur en réglage. Mais les différences de vitesse sont infimes, moins de 5 %. Cela se joue à pas grand-chose. Sur 250 milles, il est rare qu'un concurrent reprenne plus de 2 milles contre facilement 20 milles en monocoque de 60 pieds.
Peux-tu nous parler de cette dernière étape ?
C'est un gros morceau. Je sens que je vais adorer ! On va aller en Bretagne Sud, en mer d'Iroise, traversée une première fois la Manche, naviguer le long des côtes sud de l'Angleterre, revenir ensuite vers Cherbourg… On ne va pas voir le temps passer avec de belles portions côtières et deux traversées relativement rapides. Il y aura des effets de côte, du thermique, du courant… voilà pourquoi on participe à la Solitaire du Figaro.
Source : Nicolas Lunven