L’anticyclone des Açores a frappé. Les six bateaux ont ralenti et se sont regroupés sur 16 milles au sud-est de São Miguel. Premiers et décalés au nord, les Français. Pas loin mais moins sereins, leurs rivaux qui comptent se refaire avant d’enrouler l’île et d’attaquer la suite.
« On n’est pas mécontents de notre performance dans le petit temps, » affirme Franck Cammas, « mais on était plus contents encore de notre avance dans la brise ces deux derniers jours ! »
Après avoir remonté toute la flotte au reaching en début de course, Groupama 4 a freiné comme tous les autres dans les six à huit nœuds de nord-ouest de l’anticyclone. Le skipper français reste calme, expliquant qu’il « va falloir tirer des bords jusqu’à São Miguel, qu’on n’atteindra pas avant demain soir. »
Cammas parle de « deux types de routage : tirer deux grands bords pour aller chercher la rotation à l’ouest ou tirer plus de bord pour rester dans une bande de vent au nord, sur la route directe. »
À 13h UTC, Groupama se décalait déjà au nord de la flotte – 10 milles d’écart latéral – pour aller effectivement chercher une brise plus stable car plus éloignée du centre du système.
Une bonne option permettrait de distancer Telefónica et PUMA Ocean Racing, deuxième et troisième à respectivement 2 et 4 milles de distance, et de se débarrasser de CAMPER with Emirates Team New Zealand et d’Abu Dhabi, à 8 milles environ, et de Sanya à 16 milles.
Une mauvaise redonnerait une chance à ces cinq équipages. Ils n’attendent que ça, car une dépression les attend de l’autre côté du waypoint de São Miguel. Mieux vaut toucher en premier les 35 à 40 nœuds de vent prévus avant que la course-poursuite vers la Bretagne ne démarre.
« On doit battre le bateau bleu et le bateau vert, » affirme le skipper Ken Read sur PUMA, « mais ils sont très rapides et très bien manœuvrés et navigués. Ça ne veut pas dire que ce n’est pas possible.
« C’est serré : ils sont juste devant notre étrave en ce moment, à quelques milles. On pense toujours que cette étape sera perdue ou gagnée de l’autre côté de l’île. C’est à celui qui gérera le mieux le vent fort sans casser. On a été bons dans la brise : je ne parierais pas contre nous. »
Mais ça, c’est de l’autre côté de l’île. C’est à partir de demain soir, et c’est une autre histoire. Pour l’heure, il s’agit de saisir les risées, de choisir les bonnes voiles, de répartir correctement les poids et de garder un œil sur ses adversaires.
ETA à Lorient : vendredi 15 juin au soir.
Classement à 16 heures UTC
1 Groupama 0.00
2 Telefonica 1.40
3 Puma 2.50
4 Camper 6.20
5 Abu Dhabi 7.20
6 Sanya 11.40
Source : Volvo Ocean RAce
Credit : Y.Riou/Groupama/VOR
« On n’est pas mécontents de notre performance dans le petit temps, » affirme Franck Cammas, « mais on était plus contents encore de notre avance dans la brise ces deux derniers jours ! »
Après avoir remonté toute la flotte au reaching en début de course, Groupama 4 a freiné comme tous les autres dans les six à huit nœuds de nord-ouest de l’anticyclone. Le skipper français reste calme, expliquant qu’il « va falloir tirer des bords jusqu’à São Miguel, qu’on n’atteindra pas avant demain soir. »
Cammas parle de « deux types de routage : tirer deux grands bords pour aller chercher la rotation à l’ouest ou tirer plus de bord pour rester dans une bande de vent au nord, sur la route directe. »
À 13h UTC, Groupama se décalait déjà au nord de la flotte – 10 milles d’écart latéral – pour aller effectivement chercher une brise plus stable car plus éloignée du centre du système.
Une bonne option permettrait de distancer Telefónica et PUMA Ocean Racing, deuxième et troisième à respectivement 2 et 4 milles de distance, et de se débarrasser de CAMPER with Emirates Team New Zealand et d’Abu Dhabi, à 8 milles environ, et de Sanya à 16 milles.
Une mauvaise redonnerait une chance à ces cinq équipages. Ils n’attendent que ça, car une dépression les attend de l’autre côté du waypoint de São Miguel. Mieux vaut toucher en premier les 35 à 40 nœuds de vent prévus avant que la course-poursuite vers la Bretagne ne démarre.
« On doit battre le bateau bleu et le bateau vert, » affirme le skipper Ken Read sur PUMA, « mais ils sont très rapides et très bien manœuvrés et navigués. Ça ne veut pas dire que ce n’est pas possible.
« C’est serré : ils sont juste devant notre étrave en ce moment, à quelques milles. On pense toujours que cette étape sera perdue ou gagnée de l’autre côté de l’île. C’est à celui qui gérera le mieux le vent fort sans casser. On a été bons dans la brise : je ne parierais pas contre nous. »
Mais ça, c’est de l’autre côté de l’île. C’est à partir de demain soir, et c’est une autre histoire. Pour l’heure, il s’agit de saisir les risées, de choisir les bonnes voiles, de répartir correctement les poids et de garder un œil sur ses adversaires.
ETA à Lorient : vendredi 15 juin au soir.
Classement à 16 heures UTC
1 Groupama 0.00
2 Telefonica 1.40
3 Puma 2.50
4 Camper 6.20
5 Abu Dhabi 7.20
6 Sanya 11.40
Source : Volvo Ocean RAce
