L’Hydroptère DCNS a passé le canal de Panama à bord du cargo qui l’achemine vers Los Angeles, point de départ de sa tentative de record de la traversée du Pacifique. 24 jours se sont écoulés depuis le départ de Toulon fin mai et sauf imprévu, le trimaran volant, qui voyage en heureuse compagnie puisqu’il est installé à plat pont aux côtés d’immenses pales d’éoliennes, devrait atteindre le port de Long Beach jeudi 28 juin.
En France, l’équipe technique termine ses préparatifs et s’envolera d’ici quelques jours vers le couchant afin d’accueillir le poisson volant et superviser son déchargement. De leur côté, les cinq équipiers du record poursuivent leur préparation physique et décortiquent plusieurs fois par jour les fichiers météo. « C’est le calme avant la tempête, un moment paisible que j’apprécie beaucoup. De fait, être face à la traversée du Pacifique sur un bateau qui vole, c’est assez rare dans une vie, donc je savoure pleinement les dernières semaines qui nous séparent des chevauchées sauvages sur la houle. Certains matins je me dis que nous sommes câblés d’une manière un peu spéciale mais au fond c’est ça qui me plaît » plaisante Alain Thébault. « Le plan est simple, dès que les conditions sont favorables on borde les voiles. Ensuite, c’est l’inconnu, on part défricher, il faut rester humbles » précise le skipper.
Le déchargement à Long Beach sera suivi de cinq jours de travaux à sec comprenant notamment l’installation d’un nouveau skeg en carbone (la pièce qui sert de support à l’empennage arrière) plus léger et plus fiable. Des opérations sont également prévues avec l’aide des ingénieurs de DCNS pour finaliser l’asservissement en mode manuel de la gouverne de profondeur du trimaran. Plus réactif, le système développé sera décisif pour la réussite de la tentative puisqu’il permettra d’ajuster avec finesse l’assiette du bateau dans la houle et donc de minimiser les risques d’enfournement. Si les opérations se déroulent sans imprévus, l’Hydroptère DCNS appréciera pour la première fois le clapot du Pacifique au cours de la première semaine de juillet. Quelques jours de réglages sur l’eau seront encore nécessaires avant de pouvoir tirer les premiers bords le long des plages californiennes. Le stand-by record du WSSRC démarrera le jeudi 5 juillet.
« Bien sûr, le planning est évolutif, il y a beaucoup de sources d’aléas, qu’il s’agisse du cargo, des travaux à sec, de la météo… on travaille en flux tendu avec tous ces paramètres et on essaie de maximiser le temps imparti pour proposer aux cinq équipiers un bateau opérationnel au plus tôt. Tout l’enjeu est de ne pas manquer la bonne fenêtre météo », précise Emilie Monthioux, en charge de la logistique du team.
Source : l'Hydroptère
En France, l’équipe technique termine ses préparatifs et s’envolera d’ici quelques jours vers le couchant afin d’accueillir le poisson volant et superviser son déchargement. De leur côté, les cinq équipiers du record poursuivent leur préparation physique et décortiquent plusieurs fois par jour les fichiers météo. « C’est le calme avant la tempête, un moment paisible que j’apprécie beaucoup. De fait, être face à la traversée du Pacifique sur un bateau qui vole, c’est assez rare dans une vie, donc je savoure pleinement les dernières semaines qui nous séparent des chevauchées sauvages sur la houle. Certains matins je me dis que nous sommes câblés d’une manière un peu spéciale mais au fond c’est ça qui me plaît » plaisante Alain Thébault. « Le plan est simple, dès que les conditions sont favorables on borde les voiles. Ensuite, c’est l’inconnu, on part défricher, il faut rester humbles » précise le skipper.
Le déchargement à Long Beach sera suivi de cinq jours de travaux à sec comprenant notamment l’installation d’un nouveau skeg en carbone (la pièce qui sert de support à l’empennage arrière) plus léger et plus fiable. Des opérations sont également prévues avec l’aide des ingénieurs de DCNS pour finaliser l’asservissement en mode manuel de la gouverne de profondeur du trimaran. Plus réactif, le système développé sera décisif pour la réussite de la tentative puisqu’il permettra d’ajuster avec finesse l’assiette du bateau dans la houle et donc de minimiser les risques d’enfournement. Si les opérations se déroulent sans imprévus, l’Hydroptère DCNS appréciera pour la première fois le clapot du Pacifique au cours de la première semaine de juillet. Quelques jours de réglages sur l’eau seront encore nécessaires avant de pouvoir tirer les premiers bords le long des plages californiennes. Le stand-by record du WSSRC démarrera le jeudi 5 juillet.
« Bien sûr, le planning est évolutif, il y a beaucoup de sources d’aléas, qu’il s’agisse du cargo, des travaux à sec, de la météo… on travaille en flux tendu avec tous ces paramètres et on essaie de maximiser le temps imparti pour proposer aux cinq équipiers un bateau opérationnel au plus tôt. Tout l’enjeu est de ne pas manquer la bonne fenêtre météo », précise Emilie Monthioux, en charge de la logistique du team.
Source : l'Hydroptère