L’équipage de Marc Guillemot, qui comprend Pascal Bidégorry et Karine Fauconnier, a quitté ce mardi après-midi les pontons de la Trinité-sur-Mer à bord de Safran, direction le cap Lizard, pour tenter d’améliorer son propre record du Tour des Iles Britanniques. Il doit pour cela boucler la boucle de 1773 milles théoriques en moins de 6 jours et 9 heures.
"Malgré une fenêtre météo moins favorable que prévue hier, j’ai décidé de partir tout de même. Nous serons demain matin au cap Lizard pour un départ, aux alentours de 6h ou 7h », a commenté Marc Guillemot. « Ces tentatives en équipage sont un des meilleurs moyens de progresser sur le bateau dans ma préparation au Vendée Globe parce qu’on y décèle des choses qu’on ne voit pas forcément lors des navigations en solitaire, notamment parce qu’en équipage on peut pousser le bateau à 100% de son potentiel, » a-t-il ajouté.
Pas si simple
Ils sont six à quitter les quais de la Trinité-sur-Mer cet après-midi à bord de Safran. Un équipage renforcé d’une personne par rapport à ce qui était initialement prévu. « Pendant les longs bords de vent portant, nous serons plus frais à six qu’à cinq pour tenir les sessions de spi », précise Marc Guillemot. Ainsi on trouve sur ce record, aux côtés de Marc : Pascal Bidégorry, Karine Fauconnier, César Dohy, Alex Marmorat et Ludovic Aglaor.
A eux de tenter d’améliorer le propre record de Safran, établi voilà tout juste un an, en 6 jours, 9 heures, 48 minutes et 50 secondes. A l’époque, en duel avec PRB, Safran avait bouclé le Tour des Iles Britanniques à 11,52 nœuds de moyenne sur l’orthodromie (la route théorique, longue de 1773 milles) mais avait en réalité parcouru plus de 2000 milles sur l’eau, à 13 nœuds de moyenne.
Il faudra donc faire mieux… et ce ne sera pas simple! Pourquoi ? Parce que « la dépression calée sur les Iles Britanniques, que je surveille depuis quelques jours, s’est comblée et s’est légèrement déplacée vers l’est, ce qui entraîne une probable zone sans vent dans l’ouest de l’Irlande », explique le skipper de Safran. Un challenge de plus pour l’équipage qui va devoir jouer avec cette météo capricieuse, en allant le plus vite et le plus court possible dans le sens inverse des aiguilles d’une montre (en commençant donc par contourner l’Angleterre par l’Est). « Si nous arrivons à revenir au cap Lizard en 5 jours et demi, je serai satisfait », commente Marc Guillemot en larguant les amarres du grand monocoque gris et orange.
Source : Safran
Credit : P.Jullien
"Malgré une fenêtre météo moins favorable que prévue hier, j’ai décidé de partir tout de même. Nous serons demain matin au cap Lizard pour un départ, aux alentours de 6h ou 7h », a commenté Marc Guillemot. « Ces tentatives en équipage sont un des meilleurs moyens de progresser sur le bateau dans ma préparation au Vendée Globe parce qu’on y décèle des choses qu’on ne voit pas forcément lors des navigations en solitaire, notamment parce qu’en équipage on peut pousser le bateau à 100% de son potentiel, » a-t-il ajouté.
Pas si simple
Ils sont six à quitter les quais de la Trinité-sur-Mer cet après-midi à bord de Safran. Un équipage renforcé d’une personne par rapport à ce qui était initialement prévu. « Pendant les longs bords de vent portant, nous serons plus frais à six qu’à cinq pour tenir les sessions de spi », précise Marc Guillemot. Ainsi on trouve sur ce record, aux côtés de Marc : Pascal Bidégorry, Karine Fauconnier, César Dohy, Alex Marmorat et Ludovic Aglaor.
A eux de tenter d’améliorer le propre record de Safran, établi voilà tout juste un an, en 6 jours, 9 heures, 48 minutes et 50 secondes. A l’époque, en duel avec PRB, Safran avait bouclé le Tour des Iles Britanniques à 11,52 nœuds de moyenne sur l’orthodromie (la route théorique, longue de 1773 milles) mais avait en réalité parcouru plus de 2000 milles sur l’eau, à 13 nœuds de moyenne.
Il faudra donc faire mieux… et ce ne sera pas simple! Pourquoi ? Parce que « la dépression calée sur les Iles Britanniques, que je surveille depuis quelques jours, s’est comblée et s’est légèrement déplacée vers l’est, ce qui entraîne une probable zone sans vent dans l’ouest de l’Irlande », explique le skipper de Safran. Un challenge de plus pour l’équipage qui va devoir jouer avec cette météo capricieuse, en allant le plus vite et le plus court possible dans le sens inverse des aiguilles d’une montre (en commençant donc par contourner l’Angleterre par l’Est). « Si nous arrivons à revenir au cap Lizard en 5 jours et demi, je serai satisfait », commente Marc Guillemot en larguant les amarres du grand monocoque gris et orange.
Source : Safran