Par superstition, l’histoire veut que le marin qui remporte le prologue ne gagne pas la solitaire du Figaro. En ne tremblant pas sur la ligne d’arrivée du galop d’essai disputé ce samedi au large de Paimpol, Fred Duthil, le skipper du Figaro Sepalumic a démontré qu’il n’avait que faire de cette tradition tenace. Dans son « jardin », le marin originaire de Binic remporte le prologue Eric Bompard Cachemire devant Alexis Loison et Yann Eliès de retour sur la classique estivale.
Les conditions musclées qui régnaient hier samedi entre Lézardrieux et l’Ile de Bréhat n’ont pas découragé les trente-sept figaristes en lice, dont Simon Troël venu barrer les Recycleurs Bretons en hommage à Michel Bothuon. A 14h30, la flotte des Figaros Bénéteau s’est élancée dans un flux puissant soufflant aux alentours des 30 nœuds ; une mise en jambes qui ne laissait pas place à l’observation et propulsait les marins de la 43ème édition de la Solitaire du Figaro Eric Bompard Cachemire directement dans le vif du sujet.
« C’était animé dehors avec 30-35 nœuds et une mer un peu courte. Cela faisait longtemps que je n’avais pas navigué en solitaire et c’est une bonne reprise, idéale pour valider les manœuvres en solo et reprendre confiance en soi » lâchait Fred Duthil, avant de commenter sa victoire dans la course du jour : « Voilà c’est fait ! Il faut assumer maintenant… (rires). Non sérieusement, je n’ai pas pensé une seconde à la superstition. Sur ce prologue, j’avais à cœur de me rassurer sur ma vitesse au reaching, une allure où je manque de sensations depuis le début de la saison. Je suis vraiment heureux car j’ai trouvé quelques petites astuces qui me donnent pleine satisfaction ce soir. Je vais pouvoir partir libéré sur cette Solitaire et c’est un point extrêmement positif. De savoir que j’ai la vitesse va me rendre beaucoup plus serein sur l’eau et donc plus concentré sur mes choix de bords.»
Le départ de la première étape entre Paimpol et Gijón (Espagne), la plus longue de cette édition 2012, sera donné dimanche prochain, le 24 juin. D’ici là, le skipper du Figaro Sepalumic délèguera les derniers ajustements techniques à son préparateur, Yannick, afin d’optimiser les jours qui lui reste à terre pour se reposer avant le grand départ : « La Transat AG2R n’est pas si lointaine et elle a laissé des traces sur l’organisme donc je vais vraiment profiter de la semaine à venir pour poursuivre ma récupération. La Solitaire va être dure cette année, car il y a des étapes très longues et très dures techniquement. La lucidité fera donc pleinement partie du jeu ; il n’y aura pas que la vitesse et le talent du skipper pour remporter cette édition, d’où l’importance d’arriver au top de sa forme » concluait Fred Duthil.
Source : Fred Duthil
Credit : A.Courcoux
Les conditions musclées qui régnaient hier samedi entre Lézardrieux et l’Ile de Bréhat n’ont pas découragé les trente-sept figaristes en lice, dont Simon Troël venu barrer les Recycleurs Bretons en hommage à Michel Bothuon. A 14h30, la flotte des Figaros Bénéteau s’est élancée dans un flux puissant soufflant aux alentours des 30 nœuds ; une mise en jambes qui ne laissait pas place à l’observation et propulsait les marins de la 43ème édition de la Solitaire du Figaro Eric Bompard Cachemire directement dans le vif du sujet.
« C’était animé dehors avec 30-35 nœuds et une mer un peu courte. Cela faisait longtemps que je n’avais pas navigué en solitaire et c’est une bonne reprise, idéale pour valider les manœuvres en solo et reprendre confiance en soi » lâchait Fred Duthil, avant de commenter sa victoire dans la course du jour : « Voilà c’est fait ! Il faut assumer maintenant… (rires). Non sérieusement, je n’ai pas pensé une seconde à la superstition. Sur ce prologue, j’avais à cœur de me rassurer sur ma vitesse au reaching, une allure où je manque de sensations depuis le début de la saison. Je suis vraiment heureux car j’ai trouvé quelques petites astuces qui me donnent pleine satisfaction ce soir. Je vais pouvoir partir libéré sur cette Solitaire et c’est un point extrêmement positif. De savoir que j’ai la vitesse va me rendre beaucoup plus serein sur l’eau et donc plus concentré sur mes choix de bords.»
Le départ de la première étape entre Paimpol et Gijón (Espagne), la plus longue de cette édition 2012, sera donné dimanche prochain, le 24 juin. D’ici là, le skipper du Figaro Sepalumic délèguera les derniers ajustements techniques à son préparateur, Yannick, afin d’optimiser les jours qui lui reste à terre pour se reposer avant le grand départ : « La Transat AG2R n’est pas si lointaine et elle a laissé des traces sur l’organisme donc je vais vraiment profiter de la semaine à venir pour poursuivre ma récupération. La Solitaire va être dure cette année, car il y a des étapes très longues et très dures techniquement. La lucidité fera donc pleinement partie du jeu ; il n’y aura pas que la vitesse et le talent du skipper pour remporter cette édition, d’où l’importance d’arriver au top de sa forme » concluait Fred Duthil.
Source : Fred Duthil
