A quelques jours du départ de la 43ème Solitaire du Figaro Eric Bompard cachemire, Jeanne Grégoire affiche un réel enthousiasme à l’idée de se confronter à nouveau à la crème du circuit après sa belle 3ème place obtenue à l’arrachée sur La Transat AG2R LA MONDIALE. En trois étapes, entre tronçons côtiers et hauturiers, l’épreuve offrira un parcours de 1432 milles. Coup d’envoi le 24 juin pour trois semaines d’un feuilleton palpitant où Jeanne Grégoire sur le Figaro Banque Populaire compte bien jouer les premiers rôles !
Elle ne s’en lasse jamais ! Et pourtant, La Solitaire n’a pas toujours été tendre avec le skipper de La Banque de la Voile. Après 9 participations, Jeanne Grégoire a tout appris de cette épreuve tant redoutée qui, au fil des années, lui a réservé le meilleur comme sa 5ème place en 2008 comme le pire lors de son démâtage au large des Sables d’Olonne en 2007. Aujourd’hui, son envie et sa motivation sont intactes ! «L’enchainement avec la transat est rapide mais cela me permet de rester concentrée. J’ai décortiqué chaque petit tronçon de la course. J’ai anticipé tous les cas de figures en fonction de la météo, des marées et des courants pour avoir accès aux informations facilement pendant l’épreuve quelque soit mon niveau de fatigue. Je n’ai jamais été aussi bien préparée et appliquée! »
Trois étapes pour la gagne !
La Solitaire du Figaro possède ce quelque chose d’indescriptible qu’aussitôt la difficulté et l’épuisement oubliés, les marins attendent déjà l’édition suivante. « Ce parcours et son format en trois étapes me plaisent assez. Je connais bien la première partie pour avoir vécu à Paimpol un peu plus d’un an : il faudra jouer avec les courants, bien négocier l’excitation du début de course et le passage de la Pointe Bretagne. La deuxième étape entre Gijón et Saint-Gilles semble plus simple sur le papier, ce sera une course de vitesse mais je me souviens aussi que c’est sur ce type d’étape que Nicolas Troussel avait fait son fameux « hold-up » en 2006 ! Quant à la dernière étape, c’est le cas d’école : celle que l’on rêve tous de gagner tant elle est complète et complexe avec du large, du côtier et de nombreux passages à niveau » détaille Jeanne Grégoire, visiblement confiante à 12 jours du départ.
Les enseignements du double au service de La Solitaire
Avec la Transat AG2R LA MONDIALE courue en double, la saison a laissé peu de place aux entraînements en solitaire. Et pourtant, aux côtés de Gérald Véniard, cette transatlantique a apporté beaucoup au skipper de Banque Populaire dans sa gestion du solo. « La confrontation en course est toujours riche d’enseignements en double comme en solitaire. Nous avons constaté que le bateau allait vite sur l’eau et ce quelles que soient les allures. Je prends le départ de La Solitaire très sereinement de ce côté-là ! J’ai également appris qu’il fallait rester « têtue » dans ses options, y croire jusqu’au bout et qu’il y a toujours un moyen de s’en sortir. Il faut parfois accepter que tout ne soit pas construit à l’avance et être opportuniste ! Je vais ajouter à cela une bonne dose de positivisme typique de Gérald et je vais m’éclater ! », quand plaisir rime avec résultat, voilà tout ce qu’on souhaite à Jeanne pour sa 10ème Solitaire du Figaro.
Les 37 concurrents sont attendus dès vendredi 15 juin à Lézardrieux en attendant le prologue qui se jouera le samedi. Dès lors, la flotte rejoindra le port de Paimpol pour une semaine de festivités dans le port costarmoricain.
Source : Banque Populaire
Credit : BPCE
Elle ne s’en lasse jamais ! Et pourtant, La Solitaire n’a pas toujours été tendre avec le skipper de La Banque de la Voile. Après 9 participations, Jeanne Grégoire a tout appris de cette épreuve tant redoutée qui, au fil des années, lui a réservé le meilleur comme sa 5ème place en 2008 comme le pire lors de son démâtage au large des Sables d’Olonne en 2007. Aujourd’hui, son envie et sa motivation sont intactes ! «L’enchainement avec la transat est rapide mais cela me permet de rester concentrée. J’ai décortiqué chaque petit tronçon de la course. J’ai anticipé tous les cas de figures en fonction de la météo, des marées et des courants pour avoir accès aux informations facilement pendant l’épreuve quelque soit mon niveau de fatigue. Je n’ai jamais été aussi bien préparée et appliquée! »
Trois étapes pour la gagne !
La Solitaire du Figaro possède ce quelque chose d’indescriptible qu’aussitôt la difficulté et l’épuisement oubliés, les marins attendent déjà l’édition suivante. « Ce parcours et son format en trois étapes me plaisent assez. Je connais bien la première partie pour avoir vécu à Paimpol un peu plus d’un an : il faudra jouer avec les courants, bien négocier l’excitation du début de course et le passage de la Pointe Bretagne. La deuxième étape entre Gijón et Saint-Gilles semble plus simple sur le papier, ce sera une course de vitesse mais je me souviens aussi que c’est sur ce type d’étape que Nicolas Troussel avait fait son fameux « hold-up » en 2006 ! Quant à la dernière étape, c’est le cas d’école : celle que l’on rêve tous de gagner tant elle est complète et complexe avec du large, du côtier et de nombreux passages à niveau » détaille Jeanne Grégoire, visiblement confiante à 12 jours du départ.
Les enseignements du double au service de La Solitaire
Avec la Transat AG2R LA MONDIALE courue en double, la saison a laissé peu de place aux entraînements en solitaire. Et pourtant, aux côtés de Gérald Véniard, cette transatlantique a apporté beaucoup au skipper de Banque Populaire dans sa gestion du solo. « La confrontation en course est toujours riche d’enseignements en double comme en solitaire. Nous avons constaté que le bateau allait vite sur l’eau et ce quelles que soient les allures. Je prends le départ de La Solitaire très sereinement de ce côté-là ! J’ai également appris qu’il fallait rester « têtue » dans ses options, y croire jusqu’au bout et qu’il y a toujours un moyen de s’en sortir. Il faut parfois accepter que tout ne soit pas construit à l’avance et être opportuniste ! Je vais ajouter à cela une bonne dose de positivisme typique de Gérald et je vais m’éclater ! », quand plaisir rime avec résultat, voilà tout ce qu’on souhaite à Jeanne pour sa 10ème Solitaire du Figaro.
Les 37 concurrents sont attendus dès vendredi 15 juin à Lézardrieux en attendant le prologue qui se jouera le samedi. Dès lors, la flotte rejoindra le port de Paimpol pour une semaine de festivités dans le port costarmoricain.
Source : Banque Populaire