Les dernières heures ralenties par l’anticyclone se font longues et tous ont hâte de toucher du vent portant pour filer vers Lisbonne. En tête, Abu Dhabi, PUMA et CAMPER ont déjà accéléré. Les Français de Groupama et les Espagnols de Telefónica, quatrièmes et cinquièmes, trépignent. En queue de peloton, Sanya tente le tout pour le tout en partant au nord.
« Le front devrait arriver dans la fin d’après-midi en touchant d’abord ceux de derrière, » espère Franck Cammas, joint par téléphone ce matin. Encore freinés par l’anticyclone, sortis des eaux chaudes du Gulf Stream, les Français attendent l’arrivée de ce front qui leur permettra de partir au portant et, peut-être, de revenir sur les leaders.
« On devrait avoir un certain avantage puisque ceux de devant pourraient être bloqués en attendant le front. Ce sera une bonne opportunité de rester avec le front pendant que toute la flotte s’alignera dans le vent fort. »
Devant les Français, toujours quatrièmes à 10h UTC, Abu Dhabi Ocean Racing continue de mener, suivi par PUMA Ocean Racing et CAMPER with Emirates Team New Zealand. Telefónica pointe à trois milles seulement de Groupama. Mais le mouvement le plus radical vient de Sanya, parti au nord pour contourner la zone sans vent et se positionner pour le front à venir.
« Dans sa position, » affirme Cammas, « c’était un très bon coup. Quand l’anticyclone est passé sur la flotte, ceux de devant étaient presque sûrs de passer, nous étions un peu entre les deux et Sanya était presque sûr de passer derrière. C’était une option très logique pour les hommes de Mike Sanderson. Pour nous, c’était 50/50. Le routage était mitigé et c’était moins risqué de rester avec le reste de la flotte. Ce n’est pas le moment de tenter le tout pour le tout car je pense que le front pourrait égaliser les positions dans deux à trois jours. »
Et le skipper français de confier sa déconvenue – et ses espoirs de remontée avec le passage du front et la présence d’une dorsale de 300 milles de large à l’approche du Portugal. « On est un peu déçus de ne pas avoir été épargnés par la malchance, d’avoir été devant à un moment, d’avoir insisté dans une option avec Telefónica pour que finalement, ceux de derrière aient de bien meilleures opportunités. On était devant quand il ne fallait pas et on est derrière quand il ne faut pas l’être non plus ! Ça fait plusieurs jours qu’on mange notre pain noir avec Telefónica. J’espère que le front va inverser ça, que ceux du peloton vont revenir. C’est ce que j’espère et c’est ce qu’on voit sur certains routages. »
Classement à 13 h UTC
1 Abu Dhabi 0.00
2 Puma 48.50
3 Camper 60.60
4 Groupama 93.60
5 Telefonica 96.10
6 Sanya 125
Source : Volvo Ocean Race
« Le front devrait arriver dans la fin d’après-midi en touchant d’abord ceux de derrière, » espère Franck Cammas, joint par téléphone ce matin. Encore freinés par l’anticyclone, sortis des eaux chaudes du Gulf Stream, les Français attendent l’arrivée de ce front qui leur permettra de partir au portant et, peut-être, de revenir sur les leaders.
« On devrait avoir un certain avantage puisque ceux de devant pourraient être bloqués en attendant le front. Ce sera une bonne opportunité de rester avec le front pendant que toute la flotte s’alignera dans le vent fort. »
Devant les Français, toujours quatrièmes à 10h UTC, Abu Dhabi Ocean Racing continue de mener, suivi par PUMA Ocean Racing et CAMPER with Emirates Team New Zealand. Telefónica pointe à trois milles seulement de Groupama. Mais le mouvement le plus radical vient de Sanya, parti au nord pour contourner la zone sans vent et se positionner pour le front à venir.
« Dans sa position, » affirme Cammas, « c’était un très bon coup. Quand l’anticyclone est passé sur la flotte, ceux de devant étaient presque sûrs de passer, nous étions un peu entre les deux et Sanya était presque sûr de passer derrière. C’était une option très logique pour les hommes de Mike Sanderson. Pour nous, c’était 50/50. Le routage était mitigé et c’était moins risqué de rester avec le reste de la flotte. Ce n’est pas le moment de tenter le tout pour le tout car je pense que le front pourrait égaliser les positions dans deux à trois jours. »
Et le skipper français de confier sa déconvenue – et ses espoirs de remontée avec le passage du front et la présence d’une dorsale de 300 milles de large à l’approche du Portugal. « On est un peu déçus de ne pas avoir été épargnés par la malchance, d’avoir été devant à un moment, d’avoir insisté dans une option avec Telefónica pour que finalement, ceux de derrière aient de bien meilleures opportunités. On était devant quand il ne fallait pas et on est derrière quand il ne faut pas l’être non plus ! Ça fait plusieurs jours qu’on mange notre pain noir avec Telefónica. J’espère que le front va inverser ça, que ceux du peloton vont revenir. C’est ce que j’espère et c’est ce qu’on voit sur certains routages. »
Classement à 13 h UTC
2 Puma 48.50
3 Camper 60.60
4 Groupama 93.60
5 Telefonica 96.10
6 Sanya 125
Source : Volvo Ocean Race