Avec la venue d'une bonne brise de Sud-Ouest en avant d'un front, la flotte retrouve les grandes vitesses et va pouvoir avaler les 1 000 prochains milles en moins de 48h ! Derrière le leader émirati, le peloton s'est aligné sur la même longitude, en route pour le Nord des Açores. Ces conditions sont plutôt favorables à Franck Cammas et ses hommes qui ont gagné quelques précieux milles sur les Espagnols.
C'est parti ! Enfin. Parce que cette transatlantique, qu'on annonçait rapide, n'a pas tenu ses promesses : seulement 2 200 milles parcourus en huit jours, à peine plus de onze nœuds de moyenne… Mais la flotte va rattraper son retard, du moins jusqu'à mercredi soir car la fin de cette importante septième étape pourrait bien chambouler la hiérarchie dans les dernières 24h. Mais pour l'instant, c'est du planning sur une mer presque plate dans une brise d'une bonne vingtaine de nœuds de Sud Ouest.
Au vent de la flotte, en compagnie des Espagnols qui naviguent quasiment à vue, Groupama 4 réussit lentement mais sûrement à se recadrer sur les néo-Zélandais et les Chinois un peu moins à l'aise à cette allure de petit largue musclé. Et en tête, Abu Dhabi a perdu des milles à chaque quart car il se situe plus en avant du front qui arrive du Labrador. La brise de Sud-Ouest est en effet plus soutenue à proximité du front, c'est à dire là où se positionnent les cinq poursuivants sur pratiquement une même ligne Nord-Sud. C'est donc de la vitesse pure qui attend les équipages pendant 48h, jusqu'après les Açores que les VO-70 devraient laisser à 200 milles dans leur Sud.
Et il ne faut surtout lever le pied car le front se décale vers l'Europe à la même vitesse que les voiliers : se faire rattraper, c'est se retrouver dans du vent d'Ouest et donc enchaîner les empannages sans pouvoir faire la route directe vers Lisbonne. Normalement, c'est juste après la longitude de San Miguel que le rythme va se ralentir : la dépression qui va fusionner avec ce front propulsif vers l'arrivée, va obliquer vers le Nord et laisser la flotte face à un problème…
Les hautes pressions qui s'étalent désormais de l'Ecosse aux Antilles en passant par les Canaries vont former une barrière de vents faibles qu'il faudra traverser dès mercredi soir et il n'y a pour l'instant pas vraiment de porte d'entrée pour aborder ce dernier piège. Ce sont cent milles difficiles à négocier qui s'annoncent pour toute la flotte qui devrait alors se regrouper en quelques milles. Le leader émirati sera le premier à s'engluer dans ces calmes et ses poursuivants auront l'avantage d'observer comment se déroule cette première transition.
Derrière ces calmes, le vent soufflera de secteur Nord-Nord Est le long des côtes espagnoles et va se renforcer sous un régime d'alizés portugais à une bonne vingtaine de nœuds : le premier à sortir de la nasse anticyclonique aura de grande chance de s'imposer à Lisbonne. En tous cas, la journée de mardi devrait permettre à tous les équipages de dépasser largement les 500 milles en 24h et Groupama 4 devrait améliorer son meilleur temps de la quatrième étape lorsque Franck Cammas et ses hommes ont aligné 522 milles…
Pointage à 15 h FR
1/ Abu Dhabi à 1304 milles de l'arrivée à Lisbonne
2/ Puma à 63,2 milles du leader
3/ Camper à 83,1 milles
4/ Sanya à 87,5 milles
5/ Groupama 4 à 91,1 milles
6/ Telefonica à 93,1 milles
Credit : Y.Riou/Groupama/VOR
C'est parti ! Enfin. Parce que cette transatlantique, qu'on annonçait rapide, n'a pas tenu ses promesses : seulement 2 200 milles parcourus en huit jours, à peine plus de onze nœuds de moyenne… Mais la flotte va rattraper son retard, du moins jusqu'à mercredi soir car la fin de cette importante septième étape pourrait bien chambouler la hiérarchie dans les dernières 24h. Mais pour l'instant, c'est du planning sur une mer presque plate dans une brise d'une bonne vingtaine de nœuds de Sud Ouest.
Au vent de la flotte, en compagnie des Espagnols qui naviguent quasiment à vue, Groupama 4 réussit lentement mais sûrement à se recadrer sur les néo-Zélandais et les Chinois un peu moins à l'aise à cette allure de petit largue musclé. Et en tête, Abu Dhabi a perdu des milles à chaque quart car il se situe plus en avant du front qui arrive du Labrador. La brise de Sud-Ouest est en effet plus soutenue à proximité du front, c'est à dire là où se positionnent les cinq poursuivants sur pratiquement une même ligne Nord-Sud. C'est donc de la vitesse pure qui attend les équipages pendant 48h, jusqu'après les Açores que les VO-70 devraient laisser à 200 milles dans leur Sud.
Et il ne faut surtout lever le pied car le front se décale vers l'Europe à la même vitesse que les voiliers : se faire rattraper, c'est se retrouver dans du vent d'Ouest et donc enchaîner les empannages sans pouvoir faire la route directe vers Lisbonne. Normalement, c'est juste après la longitude de San Miguel que le rythme va se ralentir : la dépression qui va fusionner avec ce front propulsif vers l'arrivée, va obliquer vers le Nord et laisser la flotte face à un problème…
Les hautes pressions qui s'étalent désormais de l'Ecosse aux Antilles en passant par les Canaries vont former une barrière de vents faibles qu'il faudra traverser dès mercredi soir et il n'y a pour l'instant pas vraiment de porte d'entrée pour aborder ce dernier piège. Ce sont cent milles difficiles à négocier qui s'annoncent pour toute la flotte qui devrait alors se regrouper en quelques milles. Le leader émirati sera le premier à s'engluer dans ces calmes et ses poursuivants auront l'avantage d'observer comment se déroule cette première transition.
Derrière ces calmes, le vent soufflera de secteur Nord-Nord Est le long des côtes espagnoles et va se renforcer sous un régime d'alizés portugais à une bonne vingtaine de nœuds : le premier à sortir de la nasse anticyclonique aura de grande chance de s'imposer à Lisbonne. En tous cas, la journée de mardi devrait permettre à tous les équipages de dépasser largement les 500 milles en 24h et Groupama 4 devrait améliorer son meilleur temps de la quatrième étape lorsque Franck Cammas et ses hommes ont aligné 522 milles…
Pointage à 15 h FR
1/ Abu Dhabi à 1304 milles de l'arrivée à Lisbonne
2/ Puma à 63,2 milles du leader
3/ Camper à 83,1 milles
4/ Sanya à 87,5 milles
5/ Groupama 4 à 91,1 milles
6/ Telefonica à 93,1 milles
Source : Groupama