Les bonnes fées se sont penchées sur la Baie de Douarnenez et son Grand Prix Guyader aujourd’hui. Les conditions météo étaient enfin réunies pour que les Dragon puissent valider leur Grand Prix et que démarre le 10ème Défi Nautic, point d’orgue spectaculaire de l’événement.
Tranquillement, le vent est entré en baie de Douarnenez et les premiers runs ont débuté, comme prévu, à 10 heures 30. Ce petit temps en guise d’ouverture arrangeait bien les 17 riders engagés sur le Défi, leur offrant l’opportunité de, peut être, coiffer les Multi50, voire les multicoques de 70 pieds sur le poteau. «Je suis pressé d’y aller» confiait Bruno Sroka, champion du monde de kitesurf en 2007 et 2009, trois fois champion de France, triple vainqueur de la coupe du monde, d’Europe et de France. Rien que ça. «C’est mon 8èmeDéfi à Douarnenez, le challenge, c’est de battre les grands multicoques et ça, on peut le faire quand il n’y a pas trop d’air. Ce matin, c’est le cas, j’irais bien leur mettre la pâtée… ». Ils sont 17 fous volants à relever ce défi, en windsurf (5), en kite (8) et en Mothafoil (4). Deux MOD 70 ont fait le déplacement et assurent le spectacle en compagnie du maxi trimaran de Francis Joyon, de huit Multi50, de trois Imoca et de cinq Class40.
Les runs se courent sur un parcours de 2,5 milles, la ligne est mouillée devant le port du Rosmeur et les concurrents peuvent s’élancer quand ils le veulent, ou le sentent, toutes les deux minutes. «C’est un événement particulier et unique» poursuit Bruno Sroka, «parce que c’est le seul au monde qui permet une telle confrontation, sportivement c’est exceptionnel bien sûr et c’est en plus un spectacle extraordinaire ».La gourmandise de Bruno n’a pas été suffisante pour dévorer les grands bateaux, il s’en est fallu pourtant d’un cheveu. Avec 17,86 nœuds de moyenne sur son meilleur run, Bruno fait mieux que Safran et seulement deux petits nœuds de moins qu’IDEC, le trimaran de 33 mètres…
C’est à un rythme infernal que les runs se sont succédés, et Loïc Ponceau, le président du comité de course signalait un passage de ligne toutes les quatre secondes. Plus de 250 runs ont été effectués dans la journée et le bateau le plus rapide aujourd’hui est le MOD 70 de Sébastien Josse, Groupe Edmond de Rothschild avec une vitesse moyenne de 27,03 nœuds.
«Les marins sont généreux avec le public» disait Christian Guyader le partenaire principal du Grand Prix, en appréciant leurs évolutions à 100 mètres du quai du Rosmeur.
Beau final des Dragon
Le Grand Prix Guyader Dragon été validé aujourd’hui puisque, au total, trois courses ont pu être réalisées. Les deux dernières ont eu lieu aujourd’hui et 73 concurrents se sont présentés ce matin sur la ligne. Il y avait un peu de tension dans l’air semble-t-il puisque Jean Coadou a envoyé le pavillon noir pour assagir ses troupes. Un avertissement sans effet sur 7 d’entre eux qui ont volé le départ sans réparer et ont par conséquent été disqualifiés de cette première course de la journée. C’est dans du vent faible (6noeuds) de nord ouest que les Dragonistes ont attaqué la première manche sur un parcours qui a dû être modifié deux fois. Même punition pour la deuxième et dernière course de la journée dans un vent qui était monté jusqu’à 15 nœuds du nord est avec de nouveau le pavillon noir. Deux rappels généraux ont été nécessaires pour qu’enfin la flotte s’élance et cette fois, ce sont 8 équipages qui sont rentrés bredouilles au port après avoir volé le départ.
Classé 37ème au général du Grand Prix sur Ar Youleg II (FRA 365) Bruno Peyron avait donné le ton avant le départ : «en Dragon il faut savoir être humble. C’est un bateau dense, très technique et, compte tenu du niveau des concurrents, en cas de contre performance, il faut savoir rester serein ».
Les grands vainqueurs du Grand Prix Dragon 2012 sont les marins du bateau danois de Jens Christensen, le DEN 405 qui a constamment été aux avant postes sur les trois courses (4, 3, 3). Markus Wieser (UKR7) s’empare de la deuxième place et Dimitry Samokhin (RUS 76) de la troisième. La plus mauvaise performance de ces trois bateaux étant une place de 9ème pour l’Ukrainien.
Cette belle régularité revient aussi en récompense au premier équipage français, celui de Gérard Blanc (FRA 409) qui n’a définitivement pas parcouru 1500 kilomètres jusqu’à Douarnenez pour rien. Les Cannois sont classés 9ème du Grand Prix Guyader Dragon.
Meilleures moyennes des runs
MOD 70 : Groupe Edmond de Rothschild, 27,03 nœuds
Multi50 : Actual, 21,43 nœuds
IDEC : 19,69 nœuds
IMOCA : safran, 14,02 nœuds
Class40 : Talanta, 11,63 nœuds
Mothafoil : Anthony Rezzoug, 17,75 nœud
Kite : Bruno Sroka, 17,86 nœuds
Windsurf : Martin Gaveriaux, 17,37 nœuds
Dimanche le spectacle continu au Rosmeur avec les runs à partir de 10 heures 30.
Source : Grand Prix Guyader
Crédit : J Vapillon / Pixsail
Tranquillement, le vent est entré en baie de Douarnenez et les premiers runs ont débuté, comme prévu, à 10 heures 30. Ce petit temps en guise d’ouverture arrangeait bien les 17 riders engagés sur le Défi, leur offrant l’opportunité de, peut être, coiffer les Multi50, voire les multicoques de 70 pieds sur le poteau. «Je suis pressé d’y aller» confiait Bruno Sroka, champion du monde de kitesurf en 2007 et 2009, trois fois champion de France, triple vainqueur de la coupe du monde, d’Europe et de France. Rien que ça. «C’est mon 8èmeDéfi à Douarnenez, le challenge, c’est de battre les grands multicoques et ça, on peut le faire quand il n’y a pas trop d’air. Ce matin, c’est le cas, j’irais bien leur mettre la pâtée… ». Ils sont 17 fous volants à relever ce défi, en windsurf (5), en kite (8) et en Mothafoil (4). Deux MOD 70 ont fait le déplacement et assurent le spectacle en compagnie du maxi trimaran de Francis Joyon, de huit Multi50, de trois Imoca et de cinq Class40.
Les runs se courent sur un parcours de 2,5 milles, la ligne est mouillée devant le port du Rosmeur et les concurrents peuvent s’élancer quand ils le veulent, ou le sentent, toutes les deux minutes. «C’est un événement particulier et unique» poursuit Bruno Sroka, «parce que c’est le seul au monde qui permet une telle confrontation, sportivement c’est exceptionnel bien sûr et c’est en plus un spectacle extraordinaire ».La gourmandise de Bruno n’a pas été suffisante pour dévorer les grands bateaux, il s’en est fallu pourtant d’un cheveu. Avec 17,86 nœuds de moyenne sur son meilleur run, Bruno fait mieux que Safran et seulement deux petits nœuds de moins qu’IDEC, le trimaran de 33 mètres…
C’est à un rythme infernal que les runs se sont succédés, et Loïc Ponceau, le président du comité de course signalait un passage de ligne toutes les quatre secondes. Plus de 250 runs ont été effectués dans la journée et le bateau le plus rapide aujourd’hui est le MOD 70 de Sébastien Josse, Groupe Edmond de Rothschild avec une vitesse moyenne de 27,03 nœuds.
«Les marins sont généreux avec le public» disait Christian Guyader le partenaire principal du Grand Prix, en appréciant leurs évolutions à 100 mètres du quai du Rosmeur.
Beau final des Dragon
Le Grand Prix Guyader Dragon été validé aujourd’hui puisque, au total, trois courses ont pu être réalisées. Les deux dernières ont eu lieu aujourd’hui et 73 concurrents se sont présentés ce matin sur la ligne. Il y avait un peu de tension dans l’air semble-t-il puisque Jean Coadou a envoyé le pavillon noir pour assagir ses troupes. Un avertissement sans effet sur 7 d’entre eux qui ont volé le départ sans réparer et ont par conséquent été disqualifiés de cette première course de la journée. C’est dans du vent faible (6noeuds) de nord ouest que les Dragonistes ont attaqué la première manche sur un parcours qui a dû être modifié deux fois. Même punition pour la deuxième et dernière course de la journée dans un vent qui était monté jusqu’à 15 nœuds du nord est avec de nouveau le pavillon noir. Deux rappels généraux ont été nécessaires pour qu’enfin la flotte s’élance et cette fois, ce sont 8 équipages qui sont rentrés bredouilles au port après avoir volé le départ.
Classé 37ème au général du Grand Prix sur Ar Youleg II (FRA 365) Bruno Peyron avait donné le ton avant le départ : «en Dragon il faut savoir être humble. C’est un bateau dense, très technique et, compte tenu du niveau des concurrents, en cas de contre performance, il faut savoir rester serein ».
Les grands vainqueurs du Grand Prix Dragon 2012 sont les marins du bateau danois de Jens Christensen, le DEN 405 qui a constamment été aux avant postes sur les trois courses (4, 3, 3). Markus Wieser (UKR7) s’empare de la deuxième place et Dimitry Samokhin (RUS 76) de la troisième. La plus mauvaise performance de ces trois bateaux étant une place de 9ème pour l’Ukrainien.
Cette belle régularité revient aussi en récompense au premier équipage français, celui de Gérard Blanc (FRA 409) qui n’a définitivement pas parcouru 1500 kilomètres jusqu’à Douarnenez pour rien. Les Cannois sont classés 9ème du Grand Prix Guyader Dragon.
Meilleures moyennes des runs
MOD 70 : Groupe Edmond de Rothschild, 27,03 nœuds
Multi50 : Actual, 21,43 nœuds
IDEC : 19,69 nœuds
IMOCA : safran, 14,02 nœuds
Class40 : Talanta, 11,63 nœuds
Mothafoil : Anthony Rezzoug, 17,75 nœud
Kite : Bruno Sroka, 17,86 nœuds
Windsurf : Martin Gaveriaux, 17,37 nœuds
Dimanche le spectacle continu au Rosmeur avec les runs à partir de 10 heures 30.
Source : Grand Prix Guyader
