Il existe maintenant deux courses dans la course. Trois équipages se battent encore pour la victoire finale, quand les autres n’ont déjà plus que la perspective de sauver les meubles et de commencer à préparer la deuxième étape. A quelques encablures les uns des autres, Virbac-Paprec 3, PRB et MACIF (qui à 30 milles de l'arrivée se tiennent en moins d'un mille !), sont lancés dans un sprint sans concession jusqu’à la ligne d’arrivée. Arrivée ce soir.
Préparer la deuxième étape
Même à bord des bateaux de tête, la deuxième étape commence déjà à se profiler. Les skippers profitent des dernières heures pour laisser la gestion de leur monocoque à leur équipage et engranger d’ores et déjà des heures de sommeil qui seront précieuses. Les équipes techniques préparent la liste des mille et une petites choses qu’il faudra faire sitôt le bateau amarré. La course contre la montre va commencer, avec comme objectif d’être prêt pour samedi après-midi avant d’aborder la grande étape en solitaire. 2300 milles en passant par les Açores et le phare du Fastnet, ce genre d’exercice demande une préparation méticuleuse. Vérifier l’usure des pièces sensibles, faire un check-up complet du bateau et notamment de l’électronique, réparer les quelques bricoles qui auront été endommagées dans le mauvais temps en mer d’Alboran, les équipes techniques ne vont pas vraiment avoir le temps de goûter les douceurs balnéaires de Cascais.
Ils ont dit
Guillaume Le Brec (Virbac-Paprec 3)
«On est à vue avec PRB à trois ou quatre longueurs de nous. La nuit a été assez intense, on a réussi à se décaler et à reprendre la tête au petit matin. Là, on est bord à bord, c’est assez stressant, en fait. Depuis le début de la course, le rythme est intense et on n’a pas pu tenir vraiment des quarts. Quand on sent que quelqu’un est fatigué, on essaye de lui laisser du temps pour se reposer. En tous les cas, naviguer avec JP et Bilou, c’est génial, c’est une fabuleuse expérience. J’en apprends tous les jours, c’est vraiment parfait. »
Armel Le Cléac’h (Banque Populaire)
« On est dans des vents un peu faibles pour nous. On a tenté une option après Gibraltar pour essayer de recoller aux trois premiers, mais ça n’a pas été payant. Maintenant, on va essayer de rejoindre Cascais au plus vite, Parce qu’il y a une deuxième étape en solitaire qui se profile avec un temps de préparation assez court. Donc, si on peut ne pas trop traîner en mer, c’est mieux.»
François Gabart (MACIF)
« Plein de gens disent qu’il vaut mieux être chasseur que chassé. Personnellement, ça ne m’aurait pas dérangé d’être devant, c’est plus rigolo. Deux milles et demi d’écart, ce n’est pas beaucoup, mais en même temps, on sait qu’on n’arrivera pas à les rattraper en vitesse pure, parce qu’on essaye depuis plusieurs heures et les écarts restent identiques. Il va donc falloir essayer de créer un décalage. Normalement, nous devrions avoir deux virements d’ici l’arrivée. Ce sera peut-être dans le timing de ces virements que nous pourrons échapper au marquage des deux bateaux de devant. Mais, ils ne font pas beaucoup d’erreurs, ce ne sera pas facile.»
Credit : PRB
Préparer la deuxième étape
Même à bord des bateaux de tête, la deuxième étape commence déjà à se profiler. Les skippers profitent des dernières heures pour laisser la gestion de leur monocoque à leur équipage et engranger d’ores et déjà des heures de sommeil qui seront précieuses. Les équipes techniques préparent la liste des mille et une petites choses qu’il faudra faire sitôt le bateau amarré. La course contre la montre va commencer, avec comme objectif d’être prêt pour samedi après-midi avant d’aborder la grande étape en solitaire. 2300 milles en passant par les Açores et le phare du Fastnet, ce genre d’exercice demande une préparation méticuleuse. Vérifier l’usure des pièces sensibles, faire un check-up complet du bateau et notamment de l’électronique, réparer les quelques bricoles qui auront été endommagées dans le mauvais temps en mer d’Alboran, les équipes techniques ne vont pas vraiment avoir le temps de goûter les douceurs balnéaires de Cascais.
Ils ont dit
Guillaume Le Brec (Virbac-Paprec 3)
«On est à vue avec PRB à trois ou quatre longueurs de nous. La nuit a été assez intense, on a réussi à se décaler et à reprendre la tête au petit matin. Là, on est bord à bord, c’est assez stressant, en fait. Depuis le début de la course, le rythme est intense et on n’a pas pu tenir vraiment des quarts. Quand on sent que quelqu’un est fatigué, on essaye de lui laisser du temps pour se reposer. En tous les cas, naviguer avec JP et Bilou, c’est génial, c’est une fabuleuse expérience. J’en apprends tous les jours, c’est vraiment parfait. »
Armel Le Cléac’h (Banque Populaire)
« On est dans des vents un peu faibles pour nous. On a tenté une option après Gibraltar pour essayer de recoller aux trois premiers, mais ça n’a pas été payant. Maintenant, on va essayer de rejoindre Cascais au plus vite, Parce qu’il y a une deuxième étape en solitaire qui se profile avec un temps de préparation assez court. Donc, si on peut ne pas trop traîner en mer, c’est mieux.»
François Gabart (MACIF)
« Plein de gens disent qu’il vaut mieux être chasseur que chassé. Personnellement, ça ne m’aurait pas dérangé d’être devant, c’est plus rigolo. Deux milles et demi d’écart, ce n’est pas beaucoup, mais en même temps, on sait qu’on n’arrivera pas à les rattraper en vitesse pure, parce qu’on essaye depuis plusieurs heures et les écarts restent identiques. Il va donc falloir essayer de créer un décalage. Normalement, nous devrions avoir deux virements d’ici l’arrivée. Ce sera peut-être dans le timing de ces virements que nous pourrons échapper au marquage des deux bateaux de devant. Mais, ils ne font pas beaucoup d’erreurs, ce ne sera pas facile.»
Credits : Macif/Poujoulat/BPCE
Classement à 18h
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Source : Europa Warm'Up