La mise à l’eau de l’Hydroptère DCNS vient d’être effectuée à La Ciotat ce jour. Alain Thébault et son équipage* vont retrouver la Méditerranée pour une première série de tests avant de tenter de battre, cet été, le record de la traversée du Pacifique entre Los Angeles et Honolulu.
Sur le plan visuel, le voilier le plus rapide du monde s’est métamorphosé en poisson volant avec des écailles le long des flotteurs et de la coque centrale et des ailes dessinées sur le plan de voilure. Cette décoration vient illustrer la relation particulière de DCNS avec la mer et prend tout son sens sur un engin pionnier du concept de « voile volante ».
Alain Thébault, skipper de l’Hydroptère DCNS déclare : « Ces différentes adaptations techniques, et en particulier le calculateur pour stabiliser automatiquement l’assiette de l’Hydroptère DCNS, vont nous apporter un gain de performance très significatif. Aujourd’hui, grâce au travail des équipes de DCNS, nous devrions franchir un nouveau cap. Une fois mis au point, ce sera un progrès technologique comparable à celui qui a permis à l’aéronautique de rentrer dans l’ère moderne. Tous les avions sont aujourd’hui équipés de pilote automatique qui améliore la compensation et la régulation des commandes. l’Hydroptère DCNS ouvre à son tour une nouvelle fois la voie de l’innovation ».
Dans les prochaines semaines, l'Hydroptère DCNS sera embarqué sur un cargo qui le transportera jusqu'à Los Angeles, point de départ de la tentative de record du Pacifique.
*Portraits de ces cinq marins qui voleront au-dessus du Pacifique et qui auront pour mission, au cours de leur préparation, d’intégrer et former deux apprentis navigateurs sélectionnés dans le cadre du programme des Filières du Talent DCNS.
Alain Thébault
Dernier des matelots d’Eric Tabarly et pionnier des “voiliers qui volent”, Alain Thébault a consacré vingt-cinq années de sa vie au développement de l’Hydroptère sur les fondements baptismaux de son mentor. Un engagement sans failles pour un rêve de gosse, qui lui a permis d’être le premier skipper à décrocher un double record mondial de vitesse à la voile à plus de 50 noeuds de moyenne, sur 500 mètres et un mile nautique.
Yves Parlier
Ingénieur et marin, vainqueur de la Transat Jacques Vabre avec Eric Tabarly, Yves Parlier s’est illustré brillamment dans les plus grandes compétitions mondiales et a oeuvré tout au long de sa carrière pour le respect de l’homme et de son environnement. Sa vision pionnière lui permet de réaliser en 1996 le 1er tour du monde sans énergie fossile et on se souvient du Vendée Globe 2000 où, seul près d’une île au large de la Nouvelle-Zélande, il reconstruit et dresse un nouveau mât avec succès et boucle son tour du monde en se nourrissant d’algues.
Jean le Cam
Pionnier du Vendée Globe, triple vainqueur du Figaro, disciple et équipier d’Eric Tabarly (un tour du monde, transat en double...), Jean Le Cam, dit le « Roi Jean », fut l’initiateur des formules 40 et des premiers trimarans modernes. Barreur d’exception et compagnon de la première heure d’Alain Thébault, son attachement à l’Hydroptère n’est qu’une des facettes de sa passion pour la technologie. Equipier lors des premiers essais en 1994, il fut présent dans les moments difficiles, lors des premiers crashs du prototype, et participa également en 2005, de même qu’Yves Parlier, à une traversée mémorable Douarnenez-Southampton par trois mètres de creux.
Jacques Vincent
Pionnier du Trophée Jules Vernes, Jacques Vincent fut l’un des cinq marins à descendre sous la barre des 80 jours autour du monde. Au compteur aujourd’hui : 29 transats et 8 tours du Monde dont un avec Steve Fossett sur Playstation. Co-skipper de l’Hydroptère depuis 5 ans, « le prof » est également double recordman mondial de vitesse à la voile.
Luc Alphand
Pionnier de la glisse et démonstration vivante de la reconversion au plus haut niveau, Luc Alphand a marqué quelque unes des plus belles pages du ski mondial puis de la course automobile. Vainqueur de la descente à Kitzbühel, double vainqueur de la Coupe du Monde de ski puis vainqueur du Paris-Dakar, Luc Alphand s’est lancé dans la course au large aux côtés de Marc Thiercelin il y a deux ans à bord de DCNS 1000. Son sens des trajectoires et son mental d’acier viennent compléter cette cordée d’exception.
Pour suivre les aventures d'Alain Thébault et de l'Hydroptère DCNS, c'est par ici
Source : L'Hydroptère
Sur le plan visuel, le voilier le plus rapide du monde s’est métamorphosé en poisson volant avec des écailles le long des flotteurs et de la coque centrale et des ailes dessinées sur le plan de voilure. Cette décoration vient illustrer la relation particulière de DCNS avec la mer et prend tout son sens sur un engin pionnier du concept de « voile volante ».
Alain Thébault, skipper de l’Hydroptère DCNS déclare : « Ces différentes adaptations techniques, et en particulier le calculateur pour stabiliser automatiquement l’assiette de l’Hydroptère DCNS, vont nous apporter un gain de performance très significatif. Aujourd’hui, grâce au travail des équipes de DCNS, nous devrions franchir un nouveau cap. Une fois mis au point, ce sera un progrès technologique comparable à celui qui a permis à l’aéronautique de rentrer dans l’ère moderne. Tous les avions sont aujourd’hui équipés de pilote automatique qui améliore la compensation et la régulation des commandes. l’Hydroptère DCNS ouvre à son tour une nouvelle fois la voie de l’innovation ».
Dans les prochaines semaines, l'Hydroptère DCNS sera embarqué sur un cargo qui le transportera jusqu'à Los Angeles, point de départ de la tentative de record du Pacifique.
Crédit : Les Filières du Talent DCNS
Alain Thébault
Dernier des matelots d’Eric Tabarly et pionnier des “voiliers qui volent”, Alain Thébault a consacré vingt-cinq années de sa vie au développement de l’Hydroptère sur les fondements baptismaux de son mentor. Un engagement sans failles pour un rêve de gosse, qui lui a permis d’être le premier skipper à décrocher un double record mondial de vitesse à la voile à plus de 50 noeuds de moyenne, sur 500 mètres et un mile nautique.
Yves Parlier
Ingénieur et marin, vainqueur de la Transat Jacques Vabre avec Eric Tabarly, Yves Parlier s’est illustré brillamment dans les plus grandes compétitions mondiales et a oeuvré tout au long de sa carrière pour le respect de l’homme et de son environnement. Sa vision pionnière lui permet de réaliser en 1996 le 1er tour du monde sans énergie fossile et on se souvient du Vendée Globe 2000 où, seul près d’une île au large de la Nouvelle-Zélande, il reconstruit et dresse un nouveau mât avec succès et boucle son tour du monde en se nourrissant d’algues.
Jean le Cam
Pionnier du Vendée Globe, triple vainqueur du Figaro, disciple et équipier d’Eric Tabarly (un tour du monde, transat en double...), Jean Le Cam, dit le « Roi Jean », fut l’initiateur des formules 40 et des premiers trimarans modernes. Barreur d’exception et compagnon de la première heure d’Alain Thébault, son attachement à l’Hydroptère n’est qu’une des facettes de sa passion pour la technologie. Equipier lors des premiers essais en 1994, il fut présent dans les moments difficiles, lors des premiers crashs du prototype, et participa également en 2005, de même qu’Yves Parlier, à une traversée mémorable Douarnenez-Southampton par trois mètres de creux.
Jacques Vincent
Pionnier du Trophée Jules Vernes, Jacques Vincent fut l’un des cinq marins à descendre sous la barre des 80 jours autour du monde. Au compteur aujourd’hui : 29 transats et 8 tours du Monde dont un avec Steve Fossett sur Playstation. Co-skipper de l’Hydroptère depuis 5 ans, « le prof » est également double recordman mondial de vitesse à la voile.
Luc Alphand
Pionnier de la glisse et démonstration vivante de la reconversion au plus haut niveau, Luc Alphand a marqué quelque unes des plus belles pages du ski mondial puis de la course automobile. Vainqueur de la descente à Kitzbühel, double vainqueur de la Coupe du Monde de ski puis vainqueur du Paris-Dakar, Luc Alphand s’est lancé dans la course au large aux côtés de Marc Thiercelin il y a deux ans à bord de DCNS 1000. Son sens des trajectoires et son mental d’acier viennent compléter cette cordée d’exception.
Pour suivre les aventures d'Alain Thébault et de l'Hydroptère DCNS, c'est par ici
Source : L'Hydroptère
