Pour la troisième journée consécutive staff et compétiteurs de La Torche Pro France 2012 se retrouvent sur le site de la compétition. Le décor est quasi le même que les jours précédents. Ciel peinturluré en gris, ventilateur branché et porte du congélateur toujours grande ouverte. Côté vague, on note une vraie baisse comparé à la journée de lundi. Nettement moins grosses certes, mais le peu qu’il y a est de bonne qualité.
Mais la nouvelle donne nous vient directement des « surfs reports » que tout le staff scrute depuis des jours. On le rappelle ici, pour valider ce Championnat du Monde de Stand Up Paddle, il faut des vagues. L’idéal serait même d’avoir de la houle. C'est-à-dire des vagues générées par les systèmes dépressionnaires qui naissent dans la région de Terre Neuve et qui traversent tout l’océan Atlantique avant de venir déferler sur nos côtes. Malheureusement ce scénario n’est pas d’actualité. Bien au contraire. La dépression qui stagne sur la pointe de la Bretagne depuis trois jours maintenant engendre seulement du « wind swell », c'est-à-dire de la mer formée par le vent mais sur une distance trop courte. La particularité de ce « fetch » c’est qu’il est justement très faible. Il propose donc des vagues pas très consistantes et surtout très rapprochées les unes des autres, sans vraiment d’amplitude ; donc peu puissantes. Pire encore, l’espoir d’avoir une nouvelle rentrée de houle pour la journée de samedi fait ce matin partie des souvenirs.
Le numéro 1 mondial se fait sortir en ¼ de finale…
La journée se déroule comme prévue avec un très haut niveau de surf malgré des conditions peu favorables. Il n’y a pas trop de surprise dans ce tableau final jusqu’au stade des 1/8 de finales où Zane Schweitzer se fait sortir par le français Alexis Denel et le brésilien Caio Vaz. Zane est quand même le n° 4 mondial ce qui souligne la remarquable performance d’Alexis et de Caio.
Autre surprise et celle-ci elle est vraiment de taille, c’est l’élimination que l’on peut qualifier de prématurée de l’hawaiien Kai Lenny. Double champion du monde, vainqueur ici à La Torche l’année dernière, Kai n’a pas su trouver les bonnes vagues pour contrer, une fois de plus, la fougue et le talent d’Alexis et de Caio. Très belle performance des trouble-fête de ce tableau final.
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’Alexis fait honneur à sa « wild card ». Invité par l’organisation le breton prouve à travers sa performance du jour qu’il va falloir compter sur lui dans le futur…
C’est la foule sur La Torche Pro France. Un soleil généreux inonde la baie, les meilleurs spécialistes du Stand Up mondial font le spectacle, le speaker officiel fait vivre la compétition avec beaucoup de maitrise et de pédagogie, le site est littéralement en fête.
Le tableau féminin est lancé avant la finale homme. Tinina Etienne (Guadeloupe), Caroline Angibaud (France), Nicole Boronat et Iballa Moreno (Canaries) s’élancent dans des conditions qui sont assez difficiles mais les « ondines » nous gratifient d’un joli spectacle. Grâce à des surfs plus sentis et des choix de vague plus judicieux Caroline s’adjuge la victoire devant Iballa, Nicole et Tinina.
Il est 18h30 quand les quatre finalistes se jettent dans le dernier heat du jour. Le français Antoine Delpero, le californien Colin McPhillips et les deux brésiliens Caio Vaz et Leco Salazar ont 25 minutes pour graver leur nom sur le granit de La Torche Pro France 2012 ! Depuis l’existence du circuit en 2010, c’est la première fois qu’une finale se dispute sans la présence d’un hawaiien. Le niveau du stand up ne fait que progresser et la pratique s’internationalise. La preuve en est…
La finale est de toute beauté. Antoine Delpero est d’une incroyable régularité depuis le début de l’event. Il surfe juste ! Il est très précis, très agressif et ses scores sont tout simplement remarquables dans des conditions si techniques. Avec 16.75 pts (et un 9 sur sa plus belle vague…) il devance Leco assez largement (13 pts). Colin est passé vraiment très près de la seconde place avec 0.65 pts d’écart sur Léco. Ce dernier score un 8.0 sur sa meilleure vague alors que Colin engrange deux vagues relativement moyennes autour de 6 pts. Avec 8.10 Caio complète ce magnifique podium…
Credit : R.Gladu
Mais la nouvelle donne nous vient directement des « surfs reports » que tout le staff scrute depuis des jours. On le rappelle ici, pour valider ce Championnat du Monde de Stand Up Paddle, il faut des vagues. L’idéal serait même d’avoir de la houle. C'est-à-dire des vagues générées par les systèmes dépressionnaires qui naissent dans la région de Terre Neuve et qui traversent tout l’océan Atlantique avant de venir déferler sur nos côtes. Malheureusement ce scénario n’est pas d’actualité. Bien au contraire. La dépression qui stagne sur la pointe de la Bretagne depuis trois jours maintenant engendre seulement du « wind swell », c'est-à-dire de la mer formée par le vent mais sur une distance trop courte. La particularité de ce « fetch » c’est qu’il est justement très faible. Il propose donc des vagues pas très consistantes et surtout très rapprochées les unes des autres, sans vraiment d’amplitude ; donc peu puissantes. Pire encore, l’espoir d’avoir une nouvelle rentrée de houle pour la journée de samedi fait ce matin partie des souvenirs.
Le numéro 1 mondial se fait sortir en ¼ de finale…
La journée se déroule comme prévue avec un très haut niveau de surf malgré des conditions peu favorables. Il n’y a pas trop de surprise dans ce tableau final jusqu’au stade des 1/8 de finales où Zane Schweitzer se fait sortir par le français Alexis Denel et le brésilien Caio Vaz. Zane est quand même le n° 4 mondial ce qui souligne la remarquable performance d’Alexis et de Caio.
Autre surprise et celle-ci elle est vraiment de taille, c’est l’élimination que l’on peut qualifier de prématurée de l’hawaiien Kai Lenny. Double champion du monde, vainqueur ici à La Torche l’année dernière, Kai n’a pas su trouver les bonnes vagues pour contrer, une fois de plus, la fougue et le talent d’Alexis et de Caio. Très belle performance des trouble-fête de ce tableau final.
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’Alexis fait honneur à sa « wild card ». Invité par l’organisation le breton prouve à travers sa performance du jour qu’il va falloir compter sur lui dans le futur…
C’est la foule sur La Torche Pro France. Un soleil généreux inonde la baie, les meilleurs spécialistes du Stand Up mondial font le spectacle, le speaker officiel fait vivre la compétition avec beaucoup de maitrise et de pédagogie, le site est littéralement en fête.
Le tableau féminin est lancé avant la finale homme. Tinina Etienne (Guadeloupe), Caroline Angibaud (France), Nicole Boronat et Iballa Moreno (Canaries) s’élancent dans des conditions qui sont assez difficiles mais les « ondines » nous gratifient d’un joli spectacle. Grâce à des surfs plus sentis et des choix de vague plus judicieux Caroline s’adjuge la victoire devant Iballa, Nicole et Tinina.
Il est 18h30 quand les quatre finalistes se jettent dans le dernier heat du jour. Le français Antoine Delpero, le californien Colin McPhillips et les deux brésiliens Caio Vaz et Leco Salazar ont 25 minutes pour graver leur nom sur le granit de La Torche Pro France 2012 ! Depuis l’existence du circuit en 2010, c’est la première fois qu’une finale se dispute sans la présence d’un hawaiien. Le niveau du stand up ne fait que progresser et la pratique s’internationalise. La preuve en est…
La finale est de toute beauté. Antoine Delpero est d’une incroyable régularité depuis le début de l’event. Il surfe juste ! Il est très précis, très agressif et ses scores sont tout simplement remarquables dans des conditions si techniques. Avec 16.75 pts (et un 9 sur sa plus belle vague…) il devance Leco assez largement (13 pts). Colin est passé vraiment très près de la seconde place avec 0.65 pts d’écart sur Léco. Ce dernier score un 8.0 sur sa meilleure vague alors que Colin engrange deux vagues relativement moyennes autour de 6 pts. Avec 8.10 Caio complète ce magnifique podium…
Source : D.Lafitte / Stand Up World Tour