Au fil des jours à bord de Nacarat, Erwan Tabarly et Eric Péron poursuivent leur course en tête du classement. Entre bascules de vent et contrôle de la flotte, le duo ne chôme pas ; mais met un point d’honneur à faire sa course, sans se préoccuper de ses poursuivants. Erwan s’explique lors de la vacation de ce matin.
« Hier, nous n’avons pas eu de classements intermédiaires. Nous avons joué avec le vent : nous avons fait du tribord ou du bâbord en fonction des bascules. Et nous avons fini par recroiser Cercle Vert ! Depuis hier soir on navigue à vue, sur du bâbord, c’est actuellement le bord obligatoire pour être le plus approchant de la route. Avec Eric nous n’arrêtons pas de nous persuader de faire comme si Cercle Vert n’était pas là, hier nous avons navigué avec cette idée-là dans la tête. Et parfois ça donne des empannages juste à côté de lui… Hier après-midi la bascule était évidente, nous avons donc empanné, alors que nous étions juste devant lui. Nous nous attachons à faire notre route, l’objectif n’est pas d’être devant Cercle Vert à tout prix ».
Positionné les plus au nord de la flotte, le duo Nacarat est satisfait de son choix tactique, « nous avions décidé de jouer plutôt la courbure de l’anticyclone. Il fallait choisir et comme nous étions devant, nous avions la possibilité de choisir notre côté. Pour nos poursuivants, la route sud était libre pour attaquer. Nous verrons comment ça va se passer, nous sommes confiants sur notre option, on va la jouer à fond ».
Pour l’instant, l’heure est plutôt à la concentration, il faut sans cesse surveiller les changements de vent, « Nous avons un vent plutôt soutenu, toute la nuit nous avons compté 20 nœuds. Nous sommes plutôt agréablement surpris ! Lors des 3 prochains jours l’anticyclone va descendre petit à petit et nous devrions avoir moins d’air. Pour l’instant c’est assez variable : parfois le vent tombe complétement puis pendant quelques heures il y a 5 nœuds de plus sans que l’on sache pourquoi, sans grain visible qui nous donnerait plus de vent ». Résultat, il faut sans cesse être à la barre, « Ce n’est pas très compliqué, le vent varie entre 12 et 22 nœuds, dans ces conditions le bateau est facilement maniable pour une personne sur le pont. Mais il y a des bascules de 30°, ce qui veut dire 10° de vent en plus de temps en temps. Il faut donc accompagner à la barre, régler le bateau pour descendre un peu plus lorsqu’il y a plus de vent ou resserrer un peu plus pour garder de la vitesse lorsque le vent mollit ». Et pour l’instant cela réussit plutôt bien au duo Nacarat !
Source : Nacarat
Credit : A.Courcoux
« Hier, nous n’avons pas eu de classements intermédiaires. Nous avons joué avec le vent : nous avons fait du tribord ou du bâbord en fonction des bascules. Et nous avons fini par recroiser Cercle Vert ! Depuis hier soir on navigue à vue, sur du bâbord, c’est actuellement le bord obligatoire pour être le plus approchant de la route. Avec Eric nous n’arrêtons pas de nous persuader de faire comme si Cercle Vert n’était pas là, hier nous avons navigué avec cette idée-là dans la tête. Et parfois ça donne des empannages juste à côté de lui… Hier après-midi la bascule était évidente, nous avons donc empanné, alors que nous étions juste devant lui. Nous nous attachons à faire notre route, l’objectif n’est pas d’être devant Cercle Vert à tout prix ».
Positionné les plus au nord de la flotte, le duo Nacarat est satisfait de son choix tactique, « nous avions décidé de jouer plutôt la courbure de l’anticyclone. Il fallait choisir et comme nous étions devant, nous avions la possibilité de choisir notre côté. Pour nos poursuivants, la route sud était libre pour attaquer. Nous verrons comment ça va se passer, nous sommes confiants sur notre option, on va la jouer à fond ».
Pour l’instant, l’heure est plutôt à la concentration, il faut sans cesse surveiller les changements de vent, « Nous avons un vent plutôt soutenu, toute la nuit nous avons compté 20 nœuds. Nous sommes plutôt agréablement surpris ! Lors des 3 prochains jours l’anticyclone va descendre petit à petit et nous devrions avoir moins d’air. Pour l’instant c’est assez variable : parfois le vent tombe complétement puis pendant quelques heures il y a 5 nœuds de plus sans que l’on sache pourquoi, sans grain visible qui nous donnerait plus de vent ». Résultat, il faut sans cesse être à la barre, « Ce n’est pas très compliqué, le vent varie entre 12 et 22 nœuds, dans ces conditions le bateau est facilement maniable pour une personne sur le pont. Mais il y a des bascules de 30°, ce qui veut dire 10° de vent en plus de temps en temps. Il faut donc accompagner à la barre, régler le bateau pour descendre un peu plus lorsqu’il y a plus de vent ou resserrer un peu plus pour garder de la vitesse lorsque le vent mollit ». Et pour l’instant cela réussit plutôt bien au duo Nacarat !
Source : Nacarat