Europa Warm Up' / Virbac Paprec 3 vainqueur à Cascais, suivi de Macif et PRB ! (ITW)

En passant la ligne d'arrivée à 20 h 44 min 17 sec (heure française), ce mercredi 23 mai 2012, l’équipage de Virbac-Paprec 3 remporte l’étape 1 de l’Europa Warm’Up. Le temps de course de Jean-Pierre Dick et de son équipage est de 4 jours 03 heures 44 minutes et 17 secondes. Virbac-Paprec 3 devance MACIF qui a coupé la ligne en deuxième position à 20h 50mn 29 s et PRB, troisième, arrivé à 20h 51mn 22s, soit 53 secondes plus tard.

©Ricardo Pinto / Europa Warm Up


Vainqueur de la première étape, l’équipage de Virbac-Paprec 3 a connu une course aux rebondissements multiples. Auteurs d’un début de course remarquable, Jean-Pierre Dick et son équipage ont vu leur avance fondre mais ont su trouver les moyens de se remobiliser.
«C’était de beaux moments de voile avec une incertitude totale dans plein de domaines. Malgré des options diverses, on s’est retrouvé bord à bord pour finir au contact à trois bateaux. Ça a été une belle lutte avec beaucoup de coups à jouer. Il a fallu savoir se remettre en question quand PRB nous a passé. En tous les cas, on a eu beaucoup de bonheur avec Bilou, c’est agréable de se retrouver après avoir été longtemps adversaires. C’est une belle personnalité. Je suis ravi d’avoir eu cette première régate en équipage. On avait Roland, Tanguy Leglatin qui a son regard d’entraîneur, Guillaume Le Brec et Clément Duraffourg qui travaillent avec nous. C’était très bien, il fallait avoir la niaque. C’est une excellente préparation pour le parcours en solitaire. »

Deuxième pour 57 secondes devant Vincent Riou, François Gabart était particulièrement content. Un bel équipage, une navigation au contact, tout était là pour satisfaire le compétiteur acharné qu’est le skipper de MACIF.
« On cherchait de la régate au contact, on a été servi. Une journée comme aujourd’hui, si on avait eu des écarts, ça n’aurait pas été amusant ; on était sur un bord en bâbord amure. Mais, là comme on était au contact, c’était vraiment excitant. Surtout que ça se joue d’un rien à l’arrivée. Après la navigation au près, ce n’est pas très amusant. Mais naviguer en équipage, c’est très plaisant. Même si on aime naviguer en solo. Et puis, il y a eu de la régate. Quand on navigue au contact, on est tous des compétiteurs. Entre le convoyage et cette étape, c’est une très bonne préparation à l’exercice du solo. On est monté en puissance de façon progressive. Les choses difficiles arrivent dans quelques jours, il va falloir être prêt. »

Forcément déçu de sa troisième place, Vincent Riou trouvait néanmoins de vrais motifs de satisfaction d'avoir tenu la dragée haute à MACIF et Virbac-Paprec 3 avec un bateau très typé dans l'optique Vendée Globe.
« C’était intense. On peut le dire ! Et jusqu’au bout ! Nous sommes déçus du résultat final. Mais bon, cette étape s’est déroulée intégralement au près et ce n’est pas l’allure favorite de PRB. Nous avons un bateau typé pour le Vendée Globe et pour la navigation en solitaire. On s’en sort bien et surtout, stratégiquement, nous avons pas mal mené la danse. On a pu tenir la cadence. Pas une fois nous avons ouvert les écoutes ! C’était une étape exigeante. On termine 3ème, c’est le jeu ! A Gibraltar, nous avons osé, nous avons choisi notre camp. On est sorti devant du détroit. Le bateau arrive à Cascaïs en pleine forme, nous n’avons aucune bricole à faire, il est prêt à repartir. Et puis, pour l'équipage, c'était très intéressant. je suis content d'avoir pu embarquer mon équipe technique ; peur eux, c'est toujours très riche d'enseignements, ça leur permet de voir aussi les questions auxquelles je suis confronté en naviguant. »





Source : Europa Warm Up'