Alors que les deux premiers concurrents de la Volvo Ocean Race se livrent à une véritable régate aux abords de l'arrivée à Itajaï, l'équipage de Groupama 4, assisté du Shore Team, en finissent avec la mise en place du nouveau gréement de fortune qui leur permettra de reprendre la mer la nuit prochaine.
La vie est parfois cruelle. Alors que certains s'adonnent à leur passion, la régate, d'autres ont les mains dans le carbone et les fibres textiles. Régulièrement informés de la bagarre à laquelle se livrent Puma et Telefonica, Franck Cammas et ses hommes construisent avec l'énergie du désespoir leur nouveau gréement.
Débarrassé du tronçon de mât resté en place lors du démâtage, Groupama 4 est depuis quelques minutes paré d'un espar plus grand : « On a utilisé la plus grande partie du mât pour disposer d'une surface de voilure plus importante. Ca n'a pas été facile à faire mais nous y sommes parvenus. Il est même équipé d'un étage de barres de flèche. Ca a de l'allure. La grand voile est installée, roulée jusqu'au troisième ris, sans la bôme.Il y a trois étais devant afin de pouvoir choisir différentes configurations de voilure en fonction de la force et de la direction du vent sur cette fin de parcours » relate Thomas Coville, joint à 18 heures françaises.
Comme ses co-équipiers, Thomas ne cache pas une certaine amertume d'être là, sur le quai, à Punta del Este : « Les deux premiers sont à trente milles de l'arrivée. Sans notre démâtage, nous serions probablement une quinzaine de milles devant eux. Cela fait trois étapes que nous sommes très forts et ca ne paye pas assez. Mais ce n'est pas fini et c'est pour ça qu'on se bat » ajoute le chef de quart.
Alors que l'équipe technique et certains équipiers en finissent avec d'inévitables ajustements et réglages, d'autres analysent les conditions météo : « Il y a 20 à 25 nœuds de vent d'Est et un peu de mer pour rejoindre le point géographique où nous avons interrompu la course, à 60 milles au large. Même au moteur, ce n'est pas évident. Mais selon Jean-Luc (Nélias, le navigateur), ça devrait se calmer dans la soirée » conclut Coville.
Quoi qu'il en soit, la route est encore longue et la course pour la troisième place capitale. L'équipage de Groupama 4 en est conscient, l'épreuve qui les attend est aussi originale que difficile. Life at the extrem comme aiment à dire les organisateurs….
Credit : Y.Riou/Groupama/VOR
La vie est parfois cruelle. Alors que certains s'adonnent à leur passion, la régate, d'autres ont les mains dans le carbone et les fibres textiles. Régulièrement informés de la bagarre à laquelle se livrent Puma et Telefonica, Franck Cammas et ses hommes construisent avec l'énergie du désespoir leur nouveau gréement.
Débarrassé du tronçon de mât resté en place lors du démâtage, Groupama 4 est depuis quelques minutes paré d'un espar plus grand : « On a utilisé la plus grande partie du mât pour disposer d'une surface de voilure plus importante. Ca n'a pas été facile à faire mais nous y sommes parvenus. Il est même équipé d'un étage de barres de flèche. Ca a de l'allure. La grand voile est installée, roulée jusqu'au troisième ris, sans la bôme.Il y a trois étais devant afin de pouvoir choisir différentes configurations de voilure en fonction de la force et de la direction du vent sur cette fin de parcours » relate Thomas Coville, joint à 18 heures françaises.
Comme ses co-équipiers, Thomas ne cache pas une certaine amertume d'être là, sur le quai, à Punta del Este : « Les deux premiers sont à trente milles de l'arrivée. Sans notre démâtage, nous serions probablement une quinzaine de milles devant eux. Cela fait trois étapes que nous sommes très forts et ca ne paye pas assez. Mais ce n'est pas fini et c'est pour ça qu'on se bat » ajoute le chef de quart.
Alors que l'équipe technique et certains équipiers en finissent avec d'inévitables ajustements et réglages, d'autres analysent les conditions météo : « Il y a 20 à 25 nœuds de vent d'Est et un peu de mer pour rejoindre le point géographique où nous avons interrompu la course, à 60 milles au large. Même au moteur, ce n'est pas évident. Mais selon Jean-Luc (Nélias, le navigateur), ça devrait se calmer dans la soirée » conclut Coville.
Quoi qu'il en soit, la route est encore longue et la course pour la troisième place capitale. L'équipage de Groupama 4 en est conscient, l'épreuve qui les attend est aussi originale que difficile. Life at the extrem comme aiment à dire les organisateurs….