Au 7ème jour de course de cette 6ème étape entre le Brésil et les Etats-Unis, Puma Ocean Racing powered by BERG mène toujours les débats – d’une courte longueur - sur ce parcours de 4 800 milles avec un dizaine de milles d’avance sur les frères siamois des 2ème et 3ème places, CAMPER et Telefonica, qui ne se lâchent pas d’une longueur.
Les Américains, sans doute ultra motivés de gagner à domicile, à Miami, ne lâchent rien depuis qu’ils sont aux avant-postes. L’autre motivation qui pousse Ken Reed et ses hommes à aller chercher une seconde victoire d’étape, c’est un possible hold up sur la 3ème place du podium provisoire, au détriment des Néo-Zélandais de CAMPER. Autant dire qu’il ne faut pas compter sur les Américains pour lâcher quoi que ce soit jusqu’à Miami, même si leur avance est fragile.
Rien n’est encore joué en effet, il reste plus de 3 000 milles à parcourir et des embûches météo, notamment sur la fin qui pourraient rebrasser la donne.
Telefonica analyse la situation via l’un de ses chefs de quart, Neil McDonald, un vétéran de la course : « Le Pot au Noir n’est pas si méchant en ce moment. Les alysés devant nous ont l’air favorables mais il y a peu de chance qu’ils nous amènent jusqu’à Miami. Cela va ralentir au niveau des Caraïbes et il va y avoir une compression de la course par l’arrière. On préfèrerait être devant dans ce cas de figure, mais on fait avec. Avec ce risque de compression, on n’est pas complètement sereins à bord. »
En effet, selon le météorologue de la course, Gonzalo Infante, la présence de deux systèmes de basse pression dans le bas de l'Atlantique Nord pourrait perturber le modèle traditionnel d’alizés après l'Equateur rendant cette seconde partie d’étape plus longue que prévu. De quoi soulever une vague d’espoir à bord d’Abu Dhabi Ocean Racing et de Groupama 4 qui pourraient combler leur retard et revenir dans le match à quelques jours de l’arrivée aux Etats-Unis.
A 14h, tous les concurrents avaient empanné et faisaient cap à l’ouest pour aller chercher une meilleure pression le long des côtes nord brésiliennes et se dégager des courants.
Avec la vitesse enfin retrouvée depuis quelques heures, le moral remonte un peu à bord de Groupama 4 qui espère voir enfin le bout du tunnel et surtout revenir dans la bagarre, car rien n’est plus frustrant pour des régatiers purs et durs d’être en retrait de l’action. Alors que la flotte s'éloigne des côtes brésiliennes pour aborder un Pot au Noir assez peu actif du côté de l'équateur, Groupama 4 n'a pas pu diminuer son écart aux leaders pour cause d'alizés favorisant les premiers. Mais il reste une opportunité dès la nuit prochaine, quand la tête de course va entrer dans une zone météorologique plus incertaine. Pour l’instant, l’objectif de Franck Cammas et de ses hommes est de minimiser l’écart avec les leaders … en attendant que cela freine devant.
L’ETA à Miami est repoussée au 9 mai.
Classement à 16 heures UTC
1 Puma 0.00
2 Telefonica 9.20
3 Camper 10.80
4 Abu Dhabi 48.40
5 Groupama 128.30
- Sanya Non Partant
Source : Volvo Ocean Race
Credit : A.Ross/Puma/VOR
Les Américains, sans doute ultra motivés de gagner à domicile, à Miami, ne lâchent rien depuis qu’ils sont aux avant-postes. L’autre motivation qui pousse Ken Reed et ses hommes à aller chercher une seconde victoire d’étape, c’est un possible hold up sur la 3ème place du podium provisoire, au détriment des Néo-Zélandais de CAMPER. Autant dire qu’il ne faut pas compter sur les Américains pour lâcher quoi que ce soit jusqu’à Miami, même si leur avance est fragile.
Rien n’est encore joué en effet, il reste plus de 3 000 milles à parcourir et des embûches météo, notamment sur la fin qui pourraient rebrasser la donne.
Telefonica analyse la situation via l’un de ses chefs de quart, Neil McDonald, un vétéran de la course : « Le Pot au Noir n’est pas si méchant en ce moment. Les alysés devant nous ont l’air favorables mais il y a peu de chance qu’ils nous amènent jusqu’à Miami. Cela va ralentir au niveau des Caraïbes et il va y avoir une compression de la course par l’arrière. On préfèrerait être devant dans ce cas de figure, mais on fait avec. Avec ce risque de compression, on n’est pas complètement sereins à bord. »
En effet, selon le météorologue de la course, Gonzalo Infante, la présence de deux systèmes de basse pression dans le bas de l'Atlantique Nord pourrait perturber le modèle traditionnel d’alizés après l'Equateur rendant cette seconde partie d’étape plus longue que prévu. De quoi soulever une vague d’espoir à bord d’Abu Dhabi Ocean Racing et de Groupama 4 qui pourraient combler leur retard et revenir dans le match à quelques jours de l’arrivée aux Etats-Unis.
A 14h, tous les concurrents avaient empanné et faisaient cap à l’ouest pour aller chercher une meilleure pression le long des côtes nord brésiliennes et se dégager des courants.
Avec la vitesse enfin retrouvée depuis quelques heures, le moral remonte un peu à bord de Groupama 4 qui espère voir enfin le bout du tunnel et surtout revenir dans la bagarre, car rien n’est plus frustrant pour des régatiers purs et durs d’être en retrait de l’action. Alors que la flotte s'éloigne des côtes brésiliennes pour aborder un Pot au Noir assez peu actif du côté de l'équateur, Groupama 4 n'a pas pu diminuer son écart aux leaders pour cause d'alizés favorisant les premiers. Mais il reste une opportunité dès la nuit prochaine, quand la tête de course va entrer dans une zone météorologique plus incertaine. Pour l’instant, l’objectif de Franck Cammas et de ses hommes est de minimiser l’écart avec les leaders … en attendant que cela freine devant.
L’ETA à Miami est repoussée au 9 mai.
Classement à 16 heures UTC
1 Puma 0.00
2 Telefonica 9.20
3 Camper 10.80
4 Abu Dhabi 48.40
5 Groupama 128.30
- Sanya Non Partant
Source : Volvo Ocean Race