Quatrième et dernier Equateur de cette édition 2011-12, le passage de la ligne fictive rythme cette idyllique sixième étape … Les conditions de navigation ne « peuvent pas être plus faciles, » affirme le skipper du premier bateau, Ken Read sur PUMA. Mais l’Equateur annonce aussi le Pot-Au-Noir, une zone de vents instables où tout est encore possible.
PUMA Ocean Racing a officiellement franchi l’Equateur à 08h40 UTC, suivi à 09h10 UTC par Telefónica et CAMPER with Emirates Team New Zealand, respectivement deuxième et troisième. Quatrième, Abu Dhabi Ocean Racing a passé la ligne symbolique à 11h55 UTC. À 13h UTC, Groupama sailing team en était à 20 milles.
Les bateaux glissent encore au portant dans une dizaine de nœuds d’est, dans des conditions quasi parfaites. « S’il ne faisait pas si chaud, » poursuit le toujours ironique Hooper, « je chercherais une manière de célébrer, peut-être en prenant un mélange protéiné … »
En entrant dans l’hémisphère nord, la flotte se rapproche aussi du Pot-Au-Noir, 100 milles au nord. Une zone de convergence atlantique qui s’annonce peu large, et donc rapide à passer, mais assez dangereuse pour s’en méfier.
« C’est quand même le Pot-Au-Noir, » commente Ian Walker, le skipper d’Abu Dhabi, « une période où les bateaux ralentissent et où il y a beaucoup de grains. Je suis sûr qu’il va se passer des choses mais, comparé aux autres Pots de cette course, il a l’air plutôt inactif. Peut-être qu’on va juste le traverser et attraper les alizés de nord-est à la sortie … »
C’est dans ces alizés que les Français de Groupama auront le plus de chance de reprendre leurs 141 milles de retard sur le leader américain. Les 24 prochaines heures vont donc être capitales pour chacun des équipages : le leader Puma est en position favorable sous le vent, mais les Américains seront aussi les premiers à entrer dans la molle.
Telefonica et Camper ont l'avantage de naviguer de conserve et devraient en partie combler leur retard d'une trentaine de milles. Abu Dhabi légèrement décroché, n'a pas bénéficié de la même brise ces dernières heures et son écart au premier n'a fait qu'augmenter, mais il devrait lui aussi revenir dans le match. Quant à Groupama 4, il perd quelques milles depuis ce lundi matin à cause de sa position plus méridionale qui lui offre un alizé moins consistant et un moins bon angle de navigation. Mais cette compression attendue de la flotte au large de Belém est une bonne opportunité pour Franck Cammas et ses hommes de retrouver le même système et les mêmes conditions météorologiques que le reste de la flotte.
C’est dans ces alizés que Walker espère accélérer, car le bateau émirien n’a prévu que deux semaines de nourriture ! « Aux Bahamas, » explique le Britannique, « ça pourrait être de nouveau du portant léger, à moins qu’un front arrive de l’ouest. Ce sera une période plus stable où tout le monde naviguera tribord amure, avec des réglages fins, plutôt qu’en prenant de grandes décisions tactiques. Ce sera bien plus une question de vitesse. À bord, on a de la nourriture jusqu’à lundi, et notre routage nous fait arriver mercredi. On aura juste un peu fin pendant les derniers jours. On va faire gaffe à nos provisions et prendre soin de ne rien gâcher pour essayer de gagner un jour sur notre stock. Ça devrait aller, j’espère qu’on va augmenter un peu le rythme ! »
Credit : N.Dana/Abu Dhabi/VOR
PUMA Ocean Racing a officiellement franchi l’Equateur à 08h40 UTC, suivi à 09h10 UTC par Telefónica et CAMPER with Emirates Team New Zealand, respectivement deuxième et troisième. Quatrième, Abu Dhabi Ocean Racing a passé la ligne symbolique à 11h55 UTC. À 13h UTC, Groupama sailing team en était à 20 milles.
Les bateaux glissent encore au portant dans une dizaine de nœuds d’est, dans des conditions quasi parfaites. « S’il ne faisait pas si chaud, » poursuit le toujours ironique Hooper, « je chercherais une manière de célébrer, peut-être en prenant un mélange protéiné … »
En entrant dans l’hémisphère nord, la flotte se rapproche aussi du Pot-Au-Noir, 100 milles au nord. Une zone de convergence atlantique qui s’annonce peu large, et donc rapide à passer, mais assez dangereuse pour s’en méfier.
« C’est quand même le Pot-Au-Noir, » commente Ian Walker, le skipper d’Abu Dhabi, « une période où les bateaux ralentissent et où il y a beaucoup de grains. Je suis sûr qu’il va se passer des choses mais, comparé aux autres Pots de cette course, il a l’air plutôt inactif. Peut-être qu’on va juste le traverser et attraper les alizés de nord-est à la sortie … »
C’est dans ces alizés que les Français de Groupama auront le plus de chance de reprendre leurs 141 milles de retard sur le leader américain. Les 24 prochaines heures vont donc être capitales pour chacun des équipages : le leader Puma est en position favorable sous le vent, mais les Américains seront aussi les premiers à entrer dans la molle.
Telefonica et Camper ont l'avantage de naviguer de conserve et devraient en partie combler leur retard d'une trentaine de milles. Abu Dhabi légèrement décroché, n'a pas bénéficié de la même brise ces dernières heures et son écart au premier n'a fait qu'augmenter, mais il devrait lui aussi revenir dans le match. Quant à Groupama 4, il perd quelques milles depuis ce lundi matin à cause de sa position plus méridionale qui lui offre un alizé moins consistant et un moins bon angle de navigation. Mais cette compression attendue de la flotte au large de Belém est une bonne opportunité pour Franck Cammas et ses hommes de retrouver le même système et les mêmes conditions météorologiques que le reste de la flotte.
C’est dans ces alizés que Walker espère accélérer, car le bateau émirien n’a prévu que deux semaines de nourriture ! « Aux Bahamas, » explique le Britannique, « ça pourrait être de nouveau du portant léger, à moins qu’un front arrive de l’ouest. Ce sera une période plus stable où tout le monde naviguera tribord amure, avec des réglages fins, plutôt qu’en prenant de grandes décisions tactiques. Ce sera bien plus une question de vitesse. À bord, on a de la nourriture jusqu’à lundi, et notre routage nous fait arriver mercredi. On aura juste un peu fin pendant les derniers jours. On va faire gaffe à nos provisions et prendre soin de ne rien gâcher pour essayer de gagner un jour sur notre stock. Ça devrait aller, j’espère qu’on va augmenter un peu le rythme ! »