PUMA Ocean Racing a remporté l'étape 5 hier soir. Un parcours de 6 700 milles entre Auckland, Nouvelle-Zélande, et Itajaí, au Brésil. En arrivant en tête à 21h 09'51'' (HF) hier soir après 19j 18h 09m 50s de course, les Américains engrangent 30 points. Telefónica a pris la deuxième place, moins de 12mn 38s plus tard. Il prend 25 points et gardent la tête du classement général provisoire. Derrière, Groupama a repris la course ce matin.
Ken Read, skipper de PUMA Ocean Racing : « Je n'ai jamais vu autant de personnes à un événement nautique ! Ça me dépasse un peu, en fait. Je peux vous dire qu'il n'y a pas eu beaucoup de sommeil à bord. Je ne me rappelle pas la dernière fois où je me suis allongé - comme la plupart des gars.
« Ces 10 dernières heures, Telefónica nous a presque passé à deux reprises mais personne n'a lâché sur ce bateau. Il y avait une très bonne atmosphère à bord, tout le monde savait que le vent allait être léger et bizarre. Quelque part, on a vécu le moment. Je suis très fier des garçons pour s'être accrochés.
« Telefónica a juste eu cette incroyable fenêtre météo et n'a cessé de revenir. Ils ont tenté un coup désespéré au large pour trouver quelque chose et, à mi-chemin, on a compris qu'il était temps de sourire un peu. Pas avant, pas avant ces 15 minutes avant que la course ne se termine. Une belle sensation.
« Les constructeurs, les designers et les ingénieurs - en particulier l'équipe technique - sont les héros méconnus. On ne leur rend pas souvent hommage et ils méritent le même crédit que nous, surtout sur une étape comme celle-ci.
« On a eu de la chance. C'est facile de s'asseoir ici et de se faire mousser sur la manière dont on a navigué, mais si une des vagues nous avait touchés deux secondes plus tard, on aurait pu décoller aussi. C'est impossible de savoir. »
Iker Martínez, skipper de Team Telefónica : « Il y a quatre jours, on ne pensait pas du tout à ça. C'est assez génial d'avoir réussi à rattraper ces gars. La météo était parfaite pour nous et, de ce point de vue, on a été très chanceux. Tout le monde rêvait d'avoir une chance et on en a finalement eu une. PUMA a fait du très beau boulot et a gagné, bravo à eux.
« Vous pouvez quand même imaginer qu'on est très contents - ce résultat est très important pour nous, pour la course en général. Je suis super content parce que l'équipe technique a fait un boulot fantastique pour réparer le bateau en très peu de temps.
« Je suis vraiment désolé pour les gars de Groupama. Démâter, ça ne devrait arriver à personne. J'espère simplement qu'ils vont vite revenir.
« Maintenant, on doit se reposer et réparer notre bateau. Il a fait un boulot très dur, une très bonne étape et nous a beaucoup aidés. »
Des nouvelles de Groupama 4 et Camper
Les Français de Groupama sailing team ont quitté Punta del Este à 23h30 (HF) hier soir en équipage réduit. Phil Harmer, Laurent Pagès, Jean Luc Nélias et Thomas Coville n'ont pas rembarqué et se préparent déjà pour la suite.
Sous gréement de fortune, nécessitant donc moins de bras, Groupama 4 a rejoint le point exact où il avait suspendu sa course le mercredi 4 avril à 17h42 (HF) après leur démâtage et a repris sa course officiellement à 7h (HF) ce matin, cap sur Itajai dans une faible brise portante. Ils leur restent 650 milles à couvrir pour en finir avec cette 5ème étape et engranger 20 points. S'ils y arrivent avant CAMPER, ils prendront une troisième place sur cette étape et garderont leur 2ème place au général provisoire.
Après 4 jours d'escale technique à Puerto Mountt au sud du Chili, Camper et son équipage ont quitté le port à 8h (HF) ce matin. Ils reprendront officiellement l'étape 5 dès qu'ils auront rejoint le point précis de leur déclaration de suspension de course. CAMPER est le seul concurrent encore en course à ne pas avoir passé le Cap Horn et il lui reste près de 3 000 milles avant d'arriver au Brésil.
Source : Volvo Ocean Race
Credit : I.Roman/VOR
Ken Read, skipper de PUMA Ocean Racing : « Je n'ai jamais vu autant de personnes à un événement nautique ! Ça me dépasse un peu, en fait. Je peux vous dire qu'il n'y a pas eu beaucoup de sommeil à bord. Je ne me rappelle pas la dernière fois où je me suis allongé - comme la plupart des gars.
« Ces 10 dernières heures, Telefónica nous a presque passé à deux reprises mais personne n'a lâché sur ce bateau. Il y avait une très bonne atmosphère à bord, tout le monde savait que le vent allait être léger et bizarre. Quelque part, on a vécu le moment. Je suis très fier des garçons pour s'être accrochés.
« Telefónica a juste eu cette incroyable fenêtre météo et n'a cessé de revenir. Ils ont tenté un coup désespéré au large pour trouver quelque chose et, à mi-chemin, on a compris qu'il était temps de sourire un peu. Pas avant, pas avant ces 15 minutes avant que la course ne se termine. Une belle sensation.
« Les constructeurs, les designers et les ingénieurs - en particulier l'équipe technique - sont les héros méconnus. On ne leur rend pas souvent hommage et ils méritent le même crédit que nous, surtout sur une étape comme celle-ci.
« On a eu de la chance. C'est facile de s'asseoir ici et de se faire mousser sur la manière dont on a navigué, mais si une des vagues nous avait touchés deux secondes plus tard, on aurait pu décoller aussi. C'est impossible de savoir. »
Iker Martínez, skipper de Team Telefónica : « Il y a quatre jours, on ne pensait pas du tout à ça. C'est assez génial d'avoir réussi à rattraper ces gars. La météo était parfaite pour nous et, de ce point de vue, on a été très chanceux. Tout le monde rêvait d'avoir une chance et on en a finalement eu une. PUMA a fait du très beau boulot et a gagné, bravo à eux.
« Vous pouvez quand même imaginer qu'on est très contents - ce résultat est très important pour nous, pour la course en général. Je suis super content parce que l'équipe technique a fait un boulot fantastique pour réparer le bateau en très peu de temps.
« Je suis vraiment désolé pour les gars de Groupama. Démâter, ça ne devrait arriver à personne. J'espère simplement qu'ils vont vite revenir.
« Maintenant, on doit se reposer et réparer notre bateau. Il a fait un boulot très dur, une très bonne étape et nous a beaucoup aidés. »
Credit : Y.Riou/Groupama/VOR
Des nouvelles de Groupama 4 et Camper
Les Français de Groupama sailing team ont quitté Punta del Este à 23h30 (HF) hier soir en équipage réduit. Phil Harmer, Laurent Pagès, Jean Luc Nélias et Thomas Coville n'ont pas rembarqué et se préparent déjà pour la suite.
Sous gréement de fortune, nécessitant donc moins de bras, Groupama 4 a rejoint le point exact où il avait suspendu sa course le mercredi 4 avril à 17h42 (HF) après leur démâtage et a repris sa course officiellement à 7h (HF) ce matin, cap sur Itajai dans une faible brise portante. Ils leur restent 650 milles à couvrir pour en finir avec cette 5ème étape et engranger 20 points. S'ils y arrivent avant CAMPER, ils prendront une troisième place sur cette étape et garderont leur 2ème place au général provisoire.
Après 4 jours d'escale technique à Puerto Mountt au sud du Chili, Camper et son équipage ont quitté le port à 8h (HF) ce matin. Ils reprendront officiellement l'étape 5 dès qu'ils auront rejoint le point précis de leur déclaration de suspension de course. CAMPER est le seul concurrent encore en course à ne pas avoir passé le Cap Horn et il lui reste près de 3 000 milles avant d'arriver au Brésil.
Source : Volvo Ocean Race