Groupama 4 a repris la mer depuis 24 heures et est actuellement à 380 milles d'Itajai, avançant à une vitesse moyenne de 8 noeuds. Sept marins sont restés à bord du Volvo Open 70 de Franck Cammas : repos et santé sont le mot d'ordre, après plus de 12.000 kilomètres de navigation, pour la plupart du temps, éprouvante.
Recharger les batteries après une étape si longue et intense sur le plan physique et mental est fondamental pour la performance sur la durée. D'autant plus que dans dix jours, les navigants devront déjà remettre leurs cirés pour la Pro-Am (20 avril), l'In-Port (21 avril) et le départ de la sixième étape (22 avril) qui les emmènera à Miami, dans le Sud-est de la Floride. C'est pour cela que Phil Harmer, Laurent Pagès, Thomas Coville et Jean-Luc Nélias sont restés à terre après le pit-spot à Punta del Este.
Des conditions idéales pour Groupama 4 et son gréement de fortune depuis sa reprise de la course hier à 05:00 UTC. Vent de travers pour une vingtaine de noeuds, ce qui nous permet de tenir des moyennes à deux chiffres. En début d'après-midi, Martin Krite s'est même fendu d'un surf à plus de 19 noeuds. A ce rythme là, on se sera rapproché d'Itajaí de plus de 200 miles après 24 heures de « course ».
Reste maintenant à voir comment Groupama 4 avec son gréement se comporte dans d'autres conditions, comme par exemple du vent léger comme celui que l'on va rencontrer demain. On reste donc prudent sur les ETA.
Sept marins à bord de Groupama 4, en incluant le média crew member. Soit 30 % de « main d'oeuvre en moins » pour assurer les quarts et les manoeuvres. Mais il faut bien reconnaître que les dites manoeuvres sont plus rares et surtout moins éprouvantes. De plus, Pour préserver le nouveau gréement, un peu sous dimensionné, nous nous interdisons d'optimiser le couple de rappel du bateau, par exemple en basculant la quille, ou encore en... matossant. Donc naviguer sous toilé et sans matossage, ça change un peu l'ambiance.
D'ailleurs, le système de quart s'est simplifié pour l'occasion. Trois quarts de deux personnes avec un changement toutes les deux heures. Et lorsque les conditions sont vraiment stables, il n'est pas rare de voir un des deux équipiers de quart entrer se restaurer ou regarder la nav, laissant quelques minutes son camarade seul sur le pont.
On a fait un sujet vidéo le premier avril dans lequel on raconte que l'on laisse un mec bosser sur le pont pendant que les dix autres dorment à l'intérieur. Les initiés auront tout de suite détecté le poisson. Mais pour les autres, ça risque d'être compliqué d'expliquer que la semaine dernière, c'était un truc qui se voulait être drôle car complètement hors contexte et aberrant, mais que cette semaine, finalement, c'est un système dont on tend à se rapprocher le plus naturellement du monde, sans que cela ne choque personne...
Bref, il fait nuit, le vent vient de monter à 25 noeuds environ, et on a affalé la trinquette pour mettre le tourmentin. Toujours dans l'idée de ne pas trop faire travailler notre gréement. Nous sommes toujours à plus de 10 noeuds, et le dernier rapport de position nous pointe à 431 miles d'Itajai.
Bon dimanche !
Yann
Des conditions idéales pour Groupama 4 et son gréement de fortune depuis sa reprise de la course hier à 05:00 UTC. Vent de travers pour une vingtaine de noeuds, ce qui nous permet de tenir des moyennes à deux chiffres. En début d'après-midi, Martin Krite s'est même fendu d'un surf à plus de 19 noeuds. A ce rythme là, on se sera rapproché d'Itajaí de plus de 200 miles après 24 heures de « course ».
Reste maintenant à voir comment Groupama 4 avec son gréement se comporte dans d'autres conditions, comme par exemple du vent léger comme celui que l'on va rencontrer demain. On reste donc prudent sur les ETA.
Sept marins à bord de Groupama 4, en incluant le média crew member. Soit 30 % de « main d'oeuvre en moins » pour assurer les quarts et les manoeuvres. Mais il faut bien reconnaître que les dites manoeuvres sont plus rares et surtout moins éprouvantes. De plus, Pour préserver le nouveau gréement, un peu sous dimensionné, nous nous interdisons d'optimiser le couple de rappel du bateau, par exemple en basculant la quille, ou encore en... matossant. Donc naviguer sous toilé et sans matossage, ça change un peu l'ambiance.
D'ailleurs, le système de quart s'est simplifié pour l'occasion. Trois quarts de deux personnes avec un changement toutes les deux heures. Et lorsque les conditions sont vraiment stables, il n'est pas rare de voir un des deux équipiers de quart entrer se restaurer ou regarder la nav, laissant quelques minutes son camarade seul sur le pont.
On a fait un sujet vidéo le premier avril dans lequel on raconte que l'on laisse un mec bosser sur le pont pendant que les dix autres dorment à l'intérieur. Les initiés auront tout de suite détecté le poisson. Mais pour les autres, ça risque d'être compliqué d'expliquer que la semaine dernière, c'était un truc qui se voulait être drôle car complètement hors contexte et aberrant, mais que cette semaine, finalement, c'est un système dont on tend à se rapprocher le plus naturellement du monde, sans que cela ne choque personne...
Bref, il fait nuit, le vent vient de monter à 25 noeuds environ, et on a affalé la trinquette pour mettre le tourmentin. Toujours dans l'idée de ne pas trop faire travailler notre gréement. Nous sommes toujours à plus de 10 noeuds, et le dernier rapport de position nous pointe à 431 miles d'Itajai.
Bon dimanche !
Yann