Trois options : CAMPER et Abu Dhabi, en première et deuxième positions, qui collent à la côte, PUMA, troisième, qui reste au milieu, Telefónica et Groupama qui ferment la marche en s’écartant du Brésil. Chacun a son opinion, mais impossible encore de discerner un vainqueur.
Le duo de tête, CAMPER with Emirates Team New Zealand et Abu Dhabi Ocean Racing, a donc choisi de rester proche de la côte brésilienne. Dans cinq nœuds de sud-ouest, ils se sont même rapprochés à une quinzaine de milles du littoral après le cap Frio. Au milieu, PUMA Ocean Racing minimise la prise de risques. Il est troisième à 13h UTC.
100 milles à l’est de CAMPER, Telefónica est quatrième et Groupama sailing team, légèrement sous le vent des Espagnols, cinquième.
Si les deux premiers ont choisi l’ouest malgré une météo plus aléatoire, c’est pour couper la route. Ils ont choisi de faire moins de milles parce qu’ils savent PUMA, Telefónica et Groupama, tous trois dessinés par Juan Kouyoumdjian, quasiment intouchables au reaching.
« J’imagine qu’ils ont voulu faire moins de milles, » confirme Iker Martínez, le skipper de Telefónica. « C’est toujours intéressant d’essayer ça. Nous, on a voulu aller toujours un peu plus loin, un peu plus vite. Je ne sais pas comment ça va marcher pour eux, comment ça va finir. On est confiants (par rapport à notre position). On ne voulait pas être trop près de la côte, c’est un choix. Le bateau marche bien et maintenant, c’est juste une question de vent. On voit d’ailleurs qu’on est tous dans un vent faible … Il faut qu’on sorte d’ici pour passer une transition avant d’atteindre les alizés. »
La transition, c’est le centre d’un anticyclone que frôlent dangereusement les cinq concurrents. L’une des trois options évitera mieux que les autres cette zone sans vent. Mais laquelle ?
« À mon avis, PUMA a trouvé un bon compromis, » confie Franck Cammas. « Nous, on fait une route qui s’écarte pas mal de la côte, à une centaine de milles du cap Frio. C’était notre but : à terre, c’est une zone risquée avec pas mal d’instabilité.»
Le skipper de Groupama se dit donc satisfait de la position du bateau français. « Les alizés ne sont pas au programme avant 48h : ce sera alors l'heure du bilan ! Mais on sait que le bateau positionné le plus à l'Est sera alors favorisé parce qu'il aura un meilleur angle d'attaque du vent. D'ici là, il y a beaucoup d'instabilité à négocier et notre objectif est de s'écarter progressivement des côtes brésiliennes. En fait, on va retomber dans une zone de petit temps mercredi avec même une forte probabilité de louvoyer, ce qui nous permettra de partir encore plus au large. Les transitions ne sont pas finies et il faudra attendre la deuxième zone incertaine pour faire un véritable point par rapport à nos concurrents. Notre situation est confortable : on est en retard par rapport à ceux qui font la route directe mais on est là où on voulait. Même si on préfèrerait être 10 milles devant, là où est Telefónica. On comptera les gains quand on arrivera dans les alizés. Une fois dans les alizés, le bateau le plus est sera favorisé par l’angle. D’ici là, c’est instable. On fait au mieux avec le vent que l’on a. »
Dans cet air brésilien qui souffle à presque rien, il n'est pas aisé de grappiller les milles quand les vitesses moyennes oscillent entre 3 et 7 nœuds ! Il est probable que les routes convergent la nuit prochaine car les deux bateaux leaders naviguant à terre savent que la porte de sortie se déplace vers le large. Reste à savoir si le front orageux qui se positionne 250 milles plus au Nord sera très actif et surtout s'il sera réellement plus étroit à 150 milles au large des côtes brésiliennes. Pour le moment, les écarts sont « raisonnables » mais l'incertitude des grains n'est pas pour éclaircir l'horizon des navigateurs…
Team Sanya déchargé le 27 avril :
Au même moment, le Volvo Open 70 de Team Sanya continue son voyage en cargo vers les Etats-Unis. Qualifié d’ « Opération Savannah » d’après le port américain où le bateau sera réparé, son programme de retour dans la course devrait commencer par un déchargement le 27 avril. L’équipage naviguera ensuite jusqu’à Miami, à 350 milles, avant la course In-Port PortMiami et le départ de l’étape 7.
Classement à 13 h UTC :
1 Camper 0.00
2 Abu Dhabi 4.20
3 Puma 25.70
4 Telefonica 47.00
5 Groupama 51.00
- SNYA Non partant
Sources : Volvo Ocean Race et Groupama
Credit : D.Fructuoso/Telefonica/VOR
Le duo de tête, CAMPER with Emirates Team New Zealand et Abu Dhabi Ocean Racing, a donc choisi de rester proche de la côte brésilienne. Dans cinq nœuds de sud-ouest, ils se sont même rapprochés à une quinzaine de milles du littoral après le cap Frio. Au milieu, PUMA Ocean Racing minimise la prise de risques. Il est troisième à 13h UTC.
100 milles à l’est de CAMPER, Telefónica est quatrième et Groupama sailing team, légèrement sous le vent des Espagnols, cinquième.
Si les deux premiers ont choisi l’ouest malgré une météo plus aléatoire, c’est pour couper la route. Ils ont choisi de faire moins de milles parce qu’ils savent PUMA, Telefónica et Groupama, tous trois dessinés par Juan Kouyoumdjian, quasiment intouchables au reaching.
« J’imagine qu’ils ont voulu faire moins de milles, » confirme Iker Martínez, le skipper de Telefónica. « C’est toujours intéressant d’essayer ça. Nous, on a voulu aller toujours un peu plus loin, un peu plus vite. Je ne sais pas comment ça va marcher pour eux, comment ça va finir. On est confiants (par rapport à notre position). On ne voulait pas être trop près de la côte, c’est un choix. Le bateau marche bien et maintenant, c’est juste une question de vent. On voit d’ailleurs qu’on est tous dans un vent faible … Il faut qu’on sorte d’ici pour passer une transition avant d’atteindre les alizés. »
La transition, c’est le centre d’un anticyclone que frôlent dangereusement les cinq concurrents. L’une des trois options évitera mieux que les autres cette zone sans vent. Mais laquelle ?
« À mon avis, PUMA a trouvé un bon compromis, » confie Franck Cammas. « Nous, on fait une route qui s’écarte pas mal de la côte, à une centaine de milles du cap Frio. C’était notre but : à terre, c’est une zone risquée avec pas mal d’instabilité.»
Le skipper de Groupama se dit donc satisfait de la position du bateau français. « Les alizés ne sont pas au programme avant 48h : ce sera alors l'heure du bilan ! Mais on sait que le bateau positionné le plus à l'Est sera alors favorisé parce qu'il aura un meilleur angle d'attaque du vent. D'ici là, il y a beaucoup d'instabilité à négocier et notre objectif est de s'écarter progressivement des côtes brésiliennes. En fait, on va retomber dans une zone de petit temps mercredi avec même une forte probabilité de louvoyer, ce qui nous permettra de partir encore plus au large. Les transitions ne sont pas finies et il faudra attendre la deuxième zone incertaine pour faire un véritable point par rapport à nos concurrents. Notre situation est confortable : on est en retard par rapport à ceux qui font la route directe mais on est là où on voulait. Même si on préfèrerait être 10 milles devant, là où est Telefónica. On comptera les gains quand on arrivera dans les alizés. Une fois dans les alizés, le bateau le plus est sera favorisé par l’angle. D’ici là, c’est instable. On fait au mieux avec le vent que l’on a. »
Dans cet air brésilien qui souffle à presque rien, il n'est pas aisé de grappiller les milles quand les vitesses moyennes oscillent entre 3 et 7 nœuds ! Il est probable que les routes convergent la nuit prochaine car les deux bateaux leaders naviguant à terre savent que la porte de sortie se déplace vers le large. Reste à savoir si le front orageux qui se positionne 250 milles plus au Nord sera très actif et surtout s'il sera réellement plus étroit à 150 milles au large des côtes brésiliennes. Pour le moment, les écarts sont « raisonnables » mais l'incertitude des grains n'est pas pour éclaircir l'horizon des navigateurs…
Team Sanya déchargé le 27 avril :
Au même moment, le Volvo Open 70 de Team Sanya continue son voyage en cargo vers les Etats-Unis. Qualifié d’ « Opération Savannah » d’après le port américain où le bateau sera réparé, son programme de retour dans la course devrait commencer par un déchargement le 27 avril. L’équipage naviguera ensuite jusqu’à Miami, à 350 milles, avant la course In-Port PortMiami et le départ de l’étape 7.
Classement à 13 h UTC :
1 Camper 0.00
2 Abu Dhabi 4.20
3 Puma 25.70
4 Telefonica 47.00
5 Groupama 51.00
- SNYA Non partant
Sources : Volvo Ocean Race et Groupama