A 140 milles de l'arrivée de la cinquième étape à Itajaï au Brésil qu'il devrait atteindre demain mardi, Groupama 4 poursuit sa route à belle allure sous gréement de fortune. Si le mot d'ordre donné aux barreurs qui se relaient est de ménager leur monture, les sept marins du bord restent malgré tout des compétiteurs.
L'une des dernières vidéos envoyées par Yann Riou, l'excellent media man de Groupama 4, parle d'elle même. On y voit Franck Cammas au pied de mât en train de défaire un tour du bas de la grand-voile pour gagner … 40 cm de guindant.
Il faut dire que le vent, jusque là très favorable, tant en force qu'en direction, à quelque peu baissé d'intensité. La question ne se pose donc plus de limiter la puissance pour préserver ce gréement de fortune mais plutôt de chercher à l'augmenter pour rallier l'arrivée le plus rapidement possible.
Car, à bord, le temps paraît parfois bien long aux sept marins restés à bord : « C'est un peu « cruising ». Nous naviguons au portant depuis Punta del Este. Il fait beau et chaud, nous sommes en T-shirt sur le pont, c'est paisible » raconte Charles Caudrelier qui poursuit : « On s'ennuie quand même un peu. On vérifie régulièrement le gréement, surtout Brad. On écoute de la musique, on lit, on regarde des films. Mais, ne l'oublions pas, notre objectif, c'est d'arriver. On en profite aussi pour dormir ».
Si l'équipage mais aussi le Shore Team sont surpris par les capacités de Groupama 4 à tenir de belles moyennes avec si peu de toile, le travail sur le pont reste limité : « Quand l'angle de vent le permet, on rajoute le Storm Jib (30 m2) pour gagner un peu de surface de voilure. Mais il faut bien reconnaître que le réglage des voiles est très limité » poursuit Charles qui ajoute : « Le mât est très costaud. Le bureau d'étude Groupama sait réfléchir et rien n'a été fait au hasard. Ils nous ont même donné les limites de puissance à ne pas dépasser, notamment avec la quille que l'on ne bascule pas au maximum. Alors, bien sûr, on est parfois un peu frustrés de devoir lever le pied mais il vaut mieux ça que de démâter une seconde fois ».
Attendu mardi à Itajaï, l'équipage de Groupama 4 n'a qu'une hâte : se reposer pour reprendre des forces pendant que l'équipe technique préparera le nouveau mât qui est en transit entre Amsterdam et le Brésil : « Nous avons accepté notre sort et sommes déjà très heureux à l'idée de prendre la troisième place et de rester dans la course. Nous sommes de plus en plus à l'aise. On peut encore gagner des étapes et pourquoi pas le général ? » conclut Charles Caudrelier.
Avec un retard de vingt points sur le leader, Telefonica, et alors que nous n'en sommes qu'à la mi-course en terme de points, tous les espoirs sont permis pour l'équipage de Groupama 4. Reste quand même à profiter des jours qui suivront l'arrivée pour faire un vrai break et recharger les batteries.
Source : Groupama
Credit : Y.Riou/Groupama/VOR
L'une des dernières vidéos envoyées par Yann Riou, l'excellent media man de Groupama 4, parle d'elle même. On y voit Franck Cammas au pied de mât en train de défaire un tour du bas de la grand-voile pour gagner … 40 cm de guindant.
Il faut dire que le vent, jusque là très favorable, tant en force qu'en direction, à quelque peu baissé d'intensité. La question ne se pose donc plus de limiter la puissance pour préserver ce gréement de fortune mais plutôt de chercher à l'augmenter pour rallier l'arrivée le plus rapidement possible.
Car, à bord, le temps paraît parfois bien long aux sept marins restés à bord : « C'est un peu « cruising ». Nous naviguons au portant depuis Punta del Este. Il fait beau et chaud, nous sommes en T-shirt sur le pont, c'est paisible » raconte Charles Caudrelier qui poursuit : « On s'ennuie quand même un peu. On vérifie régulièrement le gréement, surtout Brad. On écoute de la musique, on lit, on regarde des films. Mais, ne l'oublions pas, notre objectif, c'est d'arriver. On en profite aussi pour dormir ».
Si l'équipage mais aussi le Shore Team sont surpris par les capacités de Groupama 4 à tenir de belles moyennes avec si peu de toile, le travail sur le pont reste limité : « Quand l'angle de vent le permet, on rajoute le Storm Jib (30 m2) pour gagner un peu de surface de voilure. Mais il faut bien reconnaître que le réglage des voiles est très limité » poursuit Charles qui ajoute : « Le mât est très costaud. Le bureau d'étude Groupama sait réfléchir et rien n'a été fait au hasard. Ils nous ont même donné les limites de puissance à ne pas dépasser, notamment avec la quille que l'on ne bascule pas au maximum. Alors, bien sûr, on est parfois un peu frustrés de devoir lever le pied mais il vaut mieux ça que de démâter une seconde fois ».
Attendu mardi à Itajaï, l'équipage de Groupama 4 n'a qu'une hâte : se reposer pour reprendre des forces pendant que l'équipe technique préparera le nouveau mât qui est en transit entre Amsterdam et le Brésil : « Nous avons accepté notre sort et sommes déjà très heureux à l'idée de prendre la troisième place et de rester dans la course. Nous sommes de plus en plus à l'aise. On peut encore gagner des étapes et pourquoi pas le général ? » conclut Charles Caudrelier.
Avec un retard de vingt points sur le leader, Telefonica, et alors que nous n'en sommes qu'à la mi-course en terme de points, tous les espoirs sont permis pour l'équipage de Groupama 4. Reste quand même à profiter des jours qui suivront l'arrivée pour faire un vrai break et recharger les batteries.
Source : Groupama