PUMA en tête, la flotte approche de la pointe nord-est du Brésil. Dans des conditions de navigation idéales : 10 à 15 nœuds de vent, reaching sur mer plate et sous un grand soleil. Mais les alizés sont encore mal établis et vont faiblir dans les prochaines heures. Trois concurrents talonnent le leader américain ; Groupama, qui souffre d’une météo différente, pointe maintenant à plus de 100 milles derrière.
« Pour le moment, ça a été une belle étape, » reconnaît Andrew Cape, navigateur de Telefónica. « Les conditions ont été bonnes, l’eau est chaude, le soleil est là et il y a peu d’eau sur le pont. » À 13h UTC, les Espagnols sont troisièmes derrière PUMA Ocean Racing, premier, et CAMPER with Emirates Team New Zealand, deuxième. Ils se tiennent en 30 milles de distance.
Abu Dhabi Ocean Racing est quatrième à 43 milles et Groupama sailing team est cinquième à 104 milles. Une distance qui place malheureusement les Français dans un vent différent.
« Ça, c’est le pire, » écrit un Diego Fructuoso compatissant. L’équipier média de Telefónica plaint les Français, qui « sont éloignés et laissés derrière à cause de conditions différentes qui les font souffrir. Au dernier pointage, ils ont un vent différent de 30 degrés. C’est beaucoup. »
De manière générale, les alizés adonnent au nord de la flotte et sont encore mal établis à cause d’une dépression en Atlantique Sud – 10 à 15 nœuds ce matin. D’ici demain matin, ils vont baisser à l’approche de Recife pour se réetablir au sud-est une fois la pointe est du Brésil passée. Puis il faudra traverser un Pot-Au-Noir localisé au niveau de l’Équateur. Mais comme ce Pot-Au-Noir s’annonce plutôt facile, c’est d’abord le vent plus faible prévu aujourd’hui qui inquiète les concurrents.
« Un vent plus léger est annoncé et ce sera intéressant, » reprend Cape, confiant. « Ce n’est pas très simple à traverser mais j’ai une idée – on va essayer et on va revenir sur les autres. Notre premier plan n’a pas marché (option à l’est, NDLR). On a été plus chanceux que d’autres, ça ne nous a pas couté 100 milles, mais ça ne nous a pas non plus placés en tête. Groupama est maintenant à l’arrière du peloton et doit redémarrer. Et nous, on doit continuer à nous battre. »
Groupama 4 n'a décidément pas pioché la bonne main ! A quelques milles près lorsque Telefonica était encore à l'horizon mercredi, Franck Cammas et son équipage ont vu le voilier espagnol partir sous un nuage et s'échapper inexorablement. Les hommes de Franck Cammas le confessent : ils ne sont pas là où ils le souhaitent. Brad Marsh, équipier d’avant de Groupama, parle de « 48 heures difficiles, à essayer de deviner ce que le vent va faire. On est un peu tombés à l’arrière de la flotte, mais cette étape compte encore beaucoup d’opportunités. On doit juste continuer de pousser pour réduire notre retard sur les leaders et espérer avoir une chance de nous rattraper. »
Franck Cammas et ses hommes doivent donc « faire avec » et se concentrer sur la vitesse du bateau, car ce régime d'Est n'est pas encore très stabilisé. Prendre son mal en patience et se focaliser sur la suite du parcours est donc le leitmotiv de Groupama 4. Surtout que les premiers vont encore être favorisés par la rotation des alizés au secteur Sud-Est, dès la nuit prochaine (heure locale) et par leur renforcement en arrivant au large de Recife.
La situation n'est donc pas bonne pour Groupama 4 qui va perdre du terrain au moins jusqu'à l'équateur, c'est à dire pendant les 600 prochains milles soit jusqu'à la fin du week-end. Il n'y a donc pas franchement d'ouverture avant le Pot au Noir situé du 2° Sud au 2° Nord. Mais hors d'une couverture nuageuse importante qui peut provoquer des grains et des calmes, le Pot au Noir n'est pas vraiment développé, ni très actif.
Franck Cammas et ses hommes possèdent tout de même un atout : Groupama 4 est le plus véloce de la flotte au vent de travers au-delà de quinze nœuds. Mais l'écart au premier va encore augmenter ces prochaines heures et ne devrait commencer à se stabiliser que ce week-end.
Classement à 1300UTC
1 – Puma à 3555.5 milles de l'arrivée
2 – Camper à 14.70 milles du leader
3 – Telefonica à 27.8
4 – Abu Dhabi à 42.8
5 – Groupama à 104.1
Credit : Y.Riou/Groupama/VOR
« Pour le moment, ça a été une belle étape, » reconnaît Andrew Cape, navigateur de Telefónica. « Les conditions ont été bonnes, l’eau est chaude, le soleil est là et il y a peu d’eau sur le pont. » À 13h UTC, les Espagnols sont troisièmes derrière PUMA Ocean Racing, premier, et CAMPER with Emirates Team New Zealand, deuxième. Ils se tiennent en 30 milles de distance.
Abu Dhabi Ocean Racing est quatrième à 43 milles et Groupama sailing team est cinquième à 104 milles. Une distance qui place malheureusement les Français dans un vent différent.
« Ça, c’est le pire, » écrit un Diego Fructuoso compatissant. L’équipier média de Telefónica plaint les Français, qui « sont éloignés et laissés derrière à cause de conditions différentes qui les font souffrir. Au dernier pointage, ils ont un vent différent de 30 degrés. C’est beaucoup. »
De manière générale, les alizés adonnent au nord de la flotte et sont encore mal établis à cause d’une dépression en Atlantique Sud – 10 à 15 nœuds ce matin. D’ici demain matin, ils vont baisser à l’approche de Recife pour se réetablir au sud-est une fois la pointe est du Brésil passée. Puis il faudra traverser un Pot-Au-Noir localisé au niveau de l’Équateur. Mais comme ce Pot-Au-Noir s’annonce plutôt facile, c’est d’abord le vent plus faible prévu aujourd’hui qui inquiète les concurrents.
« Un vent plus léger est annoncé et ce sera intéressant, » reprend Cape, confiant. « Ce n’est pas très simple à traverser mais j’ai une idée – on va essayer et on va revenir sur les autres. Notre premier plan n’a pas marché (option à l’est, NDLR). On a été plus chanceux que d’autres, ça ne nous a pas couté 100 milles, mais ça ne nous a pas non plus placés en tête. Groupama est maintenant à l’arrière du peloton et doit redémarrer. Et nous, on doit continuer à nous battre. »
Groupama 4 n'a décidément pas pioché la bonne main ! A quelques milles près lorsque Telefonica était encore à l'horizon mercredi, Franck Cammas et son équipage ont vu le voilier espagnol partir sous un nuage et s'échapper inexorablement. Les hommes de Franck Cammas le confessent : ils ne sont pas là où ils le souhaitent. Brad Marsh, équipier d’avant de Groupama, parle de « 48 heures difficiles, à essayer de deviner ce que le vent va faire. On est un peu tombés à l’arrière de la flotte, mais cette étape compte encore beaucoup d’opportunités. On doit juste continuer de pousser pour réduire notre retard sur les leaders et espérer avoir une chance de nous rattraper. »
Franck Cammas et ses hommes doivent donc « faire avec » et se concentrer sur la vitesse du bateau, car ce régime d'Est n'est pas encore très stabilisé. Prendre son mal en patience et se focaliser sur la suite du parcours est donc le leitmotiv de Groupama 4. Surtout que les premiers vont encore être favorisés par la rotation des alizés au secteur Sud-Est, dès la nuit prochaine (heure locale) et par leur renforcement en arrivant au large de Recife.
La situation n'est donc pas bonne pour Groupama 4 qui va perdre du terrain au moins jusqu'à l'équateur, c'est à dire pendant les 600 prochains milles soit jusqu'à la fin du week-end. Il n'y a donc pas franchement d'ouverture avant le Pot au Noir situé du 2° Sud au 2° Nord. Mais hors d'une couverture nuageuse importante qui peut provoquer des grains et des calmes, le Pot au Noir n'est pas vraiment développé, ni très actif.
Franck Cammas et ses hommes possèdent tout de même un atout : Groupama 4 est le plus véloce de la flotte au vent de travers au-delà de quinze nœuds. Mais l'écart au premier va encore augmenter ces prochaines heures et ne devrait commencer à se stabiliser que ce week-end.
Classement à 1300UTC
1 – Puma à 3555.5 milles de l'arrivée
2 – Camper à 14.70 milles du leader
3 – Telefonica à 27.8
4 – Abu Dhabi à 42.8
5 – Groupama à 104.1
Sources : Volvo Ocean Race et Groupama