Vendredi 6 janvier dernier, après 45 jours, 13 heures, 42 minutes et 53 secondes de navigation autour du monde, Loïck Peyron et l’équipage du Maxi Banque Populaire V remportaient avec plus de 3 jours le mythique record du Trophée Jules Verne, détenu depuis 2010 par Franck Cammas à bord de Groupama 3. Les 14 navigateurs sont ainsi devenus les marins les plus rapides autour du globe. Aujourd’hui, mardi 3 avril, dans le respect des traditions, le célèbre trophée a été remis aux 14 victorieux hommes de la Banque de la Voile et leur routeur, au Musée National de la Marine.
Un Trophée bien mérité
Cela sonne comme la fin d’une aventure. Une aventure commencée il y a maintenant 6 ans quand Banque Populaire a décidé de construire le plus grand trimaran océanique du monde. Depuis, beaucoup de vent a soufflé, beaucoup de records sont tombés et le Maxi Banque Populaire V mené par ses 14 marins ont inscrit leur nom au plus prestigieux des palmarès, celui du Tour du Monde.
En parcourant les mers du globe en si peu de temps, les équipiers du Maxi Trimaran Banque Populaire V ont réalisé un exploit sans précédent, avalant les 29 002 milles de leur parcours à la vitesse moyenne de 26,51 nœuds. Un défi qui, au terme d’un mois et demi de lutte contre le temps et les océans, restera à jamais ancré dans l’histoire.
Le symbole d’un tour du monde
Comme le veut la tradition, le Directeur du Musée National de la Marine, l’Amiral Brulez, a remis le Trophée Jules Verne au précédent détenteur pour une passation au nouveau vainqueur, sous le regard de Florence Arthaud, l’un des membres fondateurs du Trophée Jules Verne. Alors que Franck Cammas mène à bien sa 5è étape de la Volvo Ocean Race entre Auckland et le Brésil, c’est Jacques Caraës qui, en son nom, a transmis le joyau à Loïck Peyron. Malgré les conditions difficiles rencontrées ces dernières heures, le skipper de Groupama n’a pas manqué de préparer un message pour ses successeurs, diffusé pendant la cérémonie.
Le Trophée Jules Verne, placé sous le haut patronage du Ministère de la Culture, est depuis sa création conservé et exposé au Musée National de la Marine. L’œuvre de l’artiste américain Thomas Shannon représente une coque épurée, flottant sur un champ magnétique et retenue par un câble comme un mouillage retient un navire. Toutes les dimensions de ce Trophée ont une symbolique bien rigoureuse. En proportions, le maître-bau de la coque correspond au diamètre de la terre ; le rayon de chaque extrémité est proportionnel à celui de la lune ; et le rayon de la courbure des membrures est celui, toujours proportionnel, du soleil. Cela en référence bien sûr aux marins qui, en se lançant autour de la terre à l’assaut de ce Trophée Jules Verne, ne trouvent comme seuls compagnons de « croisière » la lune et le soleil.
Accompagnés par les musiciens du Quatuor Varèse, les 14 membres de l’équipage du Maxi Banque Populaire V et leur routeur ont ainsi placé la coque dans le champ magnétique, sur le socle en fonte d’aluminium sur lequel sont gravés à jamais les noms des marins ayant remporté le record. Bruno Peyron, lui-même détenteur à trois reprises du record, a ensuite accroché l’amarre du Trophée.
Source : Banque Populaire
Un Trophée bien mérité
Cela sonne comme la fin d’une aventure. Une aventure commencée il y a maintenant 6 ans quand Banque Populaire a décidé de construire le plus grand trimaran océanique du monde. Depuis, beaucoup de vent a soufflé, beaucoup de records sont tombés et le Maxi Banque Populaire V mené par ses 14 marins ont inscrit leur nom au plus prestigieux des palmarès, celui du Tour du Monde.
En parcourant les mers du globe en si peu de temps, les équipiers du Maxi Trimaran Banque Populaire V ont réalisé un exploit sans précédent, avalant les 29 002 milles de leur parcours à la vitesse moyenne de 26,51 nœuds. Un défi qui, au terme d’un mois et demi de lutte contre le temps et les océans, restera à jamais ancré dans l’histoire.
Le symbole d’un tour du monde
Comme le veut la tradition, le Directeur du Musée National de la Marine, l’Amiral Brulez, a remis le Trophée Jules Verne au précédent détenteur pour une passation au nouveau vainqueur, sous le regard de Florence Arthaud, l’un des membres fondateurs du Trophée Jules Verne. Alors que Franck Cammas mène à bien sa 5è étape de la Volvo Ocean Race entre Auckland et le Brésil, c’est Jacques Caraës qui, en son nom, a transmis le joyau à Loïck Peyron. Malgré les conditions difficiles rencontrées ces dernières heures, le skipper de Groupama n’a pas manqué de préparer un message pour ses successeurs, diffusé pendant la cérémonie.
© BPCE
Le Trophée Jules Verne, placé sous le haut patronage du Ministère de la Culture, est depuis sa création conservé et exposé au Musée National de la Marine. L’œuvre de l’artiste américain Thomas Shannon représente une coque épurée, flottant sur un champ magnétique et retenue par un câble comme un mouillage retient un navire. Toutes les dimensions de ce Trophée ont une symbolique bien rigoureuse. En proportions, le maître-bau de la coque correspond au diamètre de la terre ; le rayon de chaque extrémité est proportionnel à celui de la lune ; et le rayon de la courbure des membrures est celui, toujours proportionnel, du soleil. Cela en référence bien sûr aux marins qui, en se lançant autour de la terre à l’assaut de ce Trophée Jules Verne, ne trouvent comme seuls compagnons de « croisière » la lune et le soleil.
Accompagnés par les musiciens du Quatuor Varèse, les 14 membres de l’équipage du Maxi Banque Populaire V et leur routeur ont ainsi placé la coque dans le champ magnétique, sur le socle en fonte d’aluminium sur lequel sont gravés à jamais les noms des marins ayant remporté le record. Bruno Peyron, lui-même détenteur à trois reprises du record, a ensuite accroché l’amarre du Trophée.
Source : Banque Populaire