Le cap Finisterre sera véritablement le cap de la délivrance pour les seize duos de la Transat AG2R LA MONDIALE. Les 48 premières heures de cette transat Concarneau-Saint Barthélemy ont été particulièrement dures physiquement et techniquement mais les skippers Macif ont franchi haut la main ce premier obstacle en s'emparant ce lundi matin de la deuxième place.
25, 35 puis 45 nœuds avec des grains, de la grêle et une mer particulièrement formée : le golfe de Gascogne a cogné fort ce week-end. Les figaristes de la Transat AG2R LA MONDIALE, partis samedi après-midi de Concarneau, ont déjà essuyé deux passages de front dépressionnaire en moins de 48 heures de course.
« Ca y est c'est parti pour de bon ! La première nuit a été agitée avec beaucoup de grains (jusqu'à 40 noeuds) et une mer assez forte. Au reaching, nous avons pu bien avancer mais, dimanche, le vent est passé WSW et nous nous sommes retrouvés au près. Nous avions du soleil mais ce n'était pas encore l'été ! Le rythme des quarts s'installe mais ça bouge beaucoup à l'intérieur et ce n'est pas très agréable. La mer et le vent se sont calmés dimanche après-midi ce qui nous a permis de reprendre des forces avant la deuxième dépression » , écrivaient, hier soir, les skippers Macif.
Paul Meilhat et Fabien Delahaye, parfaitement préparés à ce type de conditions, ont tenu bon. Ils pointent ce lundi en deuxième position à un petit mille des premiers. La course ne fait que commencer et la flotte évolue de façon très groupée. Ce beau début de parcours leur permet d'être en excellente position d'attaque pour la suite.
Une suite qui va, heureusement, être plus clémente avec une brise qui va faiblir progressivement ce lundi et demain en s'orientant au secteur Nord. Les skippers vont pouvoir ouvrir les voiles et accélérer. Et surtout, le Figaro Bénéteau de l'équipe Skipper Macif va pouvoir commencer à glisser sur la houle au lieu de cogner dans les vagues. Ces belles heures de glisse ne débuteront toutefois pas avant d'avoir doublé le terrible cap Finisterre et ses hauts fonds qui génèrent une mer croisée très difficile à négocier.
Mercredi, une nouvelle dépression et ses vents contraires vont à nouveau compliquer la donne... et pimenter la course !
« Les conditions sont encore dures, il y beaucoup de mer, les vagues balaient le pont en permanence, ce n'est pas franchement agréable à la barre mais tout va bien, nous n'avons rien de cassé à bord. Nous avons été dans les premiers à virer de bord cette nuit avec Cercle Vert. Nous sommes dans le bon paquet, c'est ça qui est intéressant pour la suite, car il va se passer beaucoup de choses encore dans les jours à venir ! » , détaillait Fabien Delahaye à la vacation du jour, à l'approche du cap Finisterre.
Source : Kaori / Macif
Credit : A.Courcoux
25, 35 puis 45 nœuds avec des grains, de la grêle et une mer particulièrement formée : le golfe de Gascogne a cogné fort ce week-end. Les figaristes de la Transat AG2R LA MONDIALE, partis samedi après-midi de Concarneau, ont déjà essuyé deux passages de front dépressionnaire en moins de 48 heures de course.
« Ca y est c'est parti pour de bon ! La première nuit a été agitée avec beaucoup de grains (jusqu'à 40 noeuds) et une mer assez forte. Au reaching, nous avons pu bien avancer mais, dimanche, le vent est passé WSW et nous nous sommes retrouvés au près. Nous avions du soleil mais ce n'était pas encore l'été ! Le rythme des quarts s'installe mais ça bouge beaucoup à l'intérieur et ce n'est pas très agréable. La mer et le vent se sont calmés dimanche après-midi ce qui nous a permis de reprendre des forces avant la deuxième dépression » , écrivaient, hier soir, les skippers Macif.
Paul Meilhat et Fabien Delahaye, parfaitement préparés à ce type de conditions, ont tenu bon. Ils pointent ce lundi en deuxième position à un petit mille des premiers. La course ne fait que commencer et la flotte évolue de façon très groupée. Ce beau début de parcours leur permet d'être en excellente position d'attaque pour la suite.
Une suite qui va, heureusement, être plus clémente avec une brise qui va faiblir progressivement ce lundi et demain en s'orientant au secteur Nord. Les skippers vont pouvoir ouvrir les voiles et accélérer. Et surtout, le Figaro Bénéteau de l'équipe Skipper Macif va pouvoir commencer à glisser sur la houle au lieu de cogner dans les vagues. Ces belles heures de glisse ne débuteront toutefois pas avant d'avoir doublé le terrible cap Finisterre et ses hauts fonds qui génèrent une mer croisée très difficile à négocier.
Mercredi, une nouvelle dépression et ses vents contraires vont à nouveau compliquer la donne... et pimenter la course !
« Les conditions sont encore dures, il y beaucoup de mer, les vagues balaient le pont en permanence, ce n'est pas franchement agréable à la barre mais tout va bien, nous n'avons rien de cassé à bord. Nous avons été dans les premiers à virer de bord cette nuit avec Cercle Vert. Nous sommes dans le bon paquet, c'est ça qui est intéressant pour la suite, car il va se passer beaucoup de choses encore dans les jours à venir ! » , détaillait Fabien Delahaye à la vacation du jour, à l'approche du cap Finisterre.
Source : Kaori / Macif
