Option autour des îles Salomon, dans l’hémisphère sud, à moins de 2000 milles de l’arrivée. Groupama et PUMA continuent de mener et attaquent l’archipel par l’est, suivis par Abu Dhabi. À l’ouest, Telefónica, CAMPER et Sanya ont décidé de couper au milieu des îles.
« Ils sont trois là-bas, on est trois ici, » résume Ken Read, le skipper de PUMA Ocean Racing, deuxième à 90 milles de Groupama sailing team. « C’est étonnant : il y quelques jours, j’aurais dit qu’il fallait être fou pour passer à travers ces trous, mais ils sont maintenant trois bateaux à le faire et ça peut même peut-être marcher. »
Un Pot-Au-Noir confus, une quinzaine de nœuds de vent qui bascule à l’est et beaucoup d’audace de la part des navigateurs de Team Telefónica, CAMPER with Emirates Team New Zealand et Team Sanya – et la flotte se divise en deux.
« On pensait ne pas avoir beaucoup de possibilités, on pensait que ce serait une course de petits chevaux jusqu’à la Nouvelle-Zélande, » admettait hier le skipper espagnol Iker Martínez. « Maintenant que les choses se sont compliquées, que les vents ont plus basculés que prévu et que le courant nous repousse, on ne sait pas si on va entrer dans les îles ou si on va commencer à virer. »
Aujourd’hui, c’est sûr : ils ont pris le parti de l’ouest, avec un passage à prévoir au milieu de l’archipel. À 10h UTC, 270 milles séparent Groupama de Telefónica en latéral.
« Maintenant qu’on a pris la décision de traverser les îles Salomon et de prendre une option ouest en mer de Corail, » explique le navigateur de CAMPER Will Oxley, « on doit tenir le coup et rester sur notre position jusqu’à la fin du jeu, dans sept jours. On approchera du nord de la Nouvelle-Zélande et on verra ce que ça donne. Plus de demi-mesure. »
Ce groupe à l’ouest menace les Français et les Américains, bien installés en tête de course depuis leur option nord au début du Pacifique. Eux vont passer au vent de l’archipel, au sud-est.
« Évidemment, on préfèrerait qu’ils se soient alignés dans l’axe arrière ! » Franck Cammas, le skipper de Groupama, ne cache pas son appréhension. « Dans des zones d’incertitude comme le Pot-Au-Noir, il peut se créer des écarts. Il y a beaucoup plus de risques à avoir des bateaux comme ça, sur le côté, avec des conditions météo différentes. Ils ont déjà fait une douzaine d’heures très rapides – c’était un bon mouvement. Ils étaient contraints de le faire de par leur position, mais ça peut s’avérer un très, très bon raccourci pour eux. Ça peut être carrément gagnant s’ils ont un vent différent du notre. »
Le risque pour le groupe de l’est : les dévents des îles, l’étroitesse des passage, les rochers et les récifs. L’avantage : couper le fromage et profiter des accélérations entre les reliefs.
« Pour un bateau à l’attaque, c’est une très belle option. On aura la réponse d’ici demain soir. »
Classement à 17 heures
1 Groupama 0.00
2 Puma 90.70
3 Telefonica 126.00
4 Abu Dhabi 160.70
5 Camper 167.30
6 Sanya 219.90
Source : Volvo Ocean Race
« Ils sont trois là-bas, on est trois ici, » résume Ken Read, le skipper de PUMA Ocean Racing, deuxième à 90 milles de Groupama sailing team. « C’est étonnant : il y quelques jours, j’aurais dit qu’il fallait être fou pour passer à travers ces trous, mais ils sont maintenant trois bateaux à le faire et ça peut même peut-être marcher. »
Un Pot-Au-Noir confus, une quinzaine de nœuds de vent qui bascule à l’est et beaucoup d’audace de la part des navigateurs de Team Telefónica, CAMPER with Emirates Team New Zealand et Team Sanya – et la flotte se divise en deux.
« On pensait ne pas avoir beaucoup de possibilités, on pensait que ce serait une course de petits chevaux jusqu’à la Nouvelle-Zélande, » admettait hier le skipper espagnol Iker Martínez. « Maintenant que les choses se sont compliquées, que les vents ont plus basculés que prévu et que le courant nous repousse, on ne sait pas si on va entrer dans les îles ou si on va commencer à virer. »
Aujourd’hui, c’est sûr : ils ont pris le parti de l’ouest, avec un passage à prévoir au milieu de l’archipel. À 10h UTC, 270 milles séparent Groupama de Telefónica en latéral.
« Maintenant qu’on a pris la décision de traverser les îles Salomon et de prendre une option ouest en mer de Corail, » explique le navigateur de CAMPER Will Oxley, « on doit tenir le coup et rester sur notre position jusqu’à la fin du jeu, dans sept jours. On approchera du nord de la Nouvelle-Zélande et on verra ce que ça donne. Plus de demi-mesure. »
Ce groupe à l’ouest menace les Français et les Américains, bien installés en tête de course depuis leur option nord au début du Pacifique. Eux vont passer au vent de l’archipel, au sud-est.
« Évidemment, on préfèrerait qu’ils se soient alignés dans l’axe arrière ! » Franck Cammas, le skipper de Groupama, ne cache pas son appréhension. « Dans des zones d’incertitude comme le Pot-Au-Noir, il peut se créer des écarts. Il y a beaucoup plus de risques à avoir des bateaux comme ça, sur le côté, avec des conditions météo différentes. Ils ont déjà fait une douzaine d’heures très rapides – c’était un bon mouvement. Ils étaient contraints de le faire de par leur position, mais ça peut s’avérer un très, très bon raccourci pour eux. Ça peut être carrément gagnant s’ils ont un vent différent du notre. »
Le risque pour le groupe de l’est : les dévents des îles, l’étroitesse des passage, les rochers et les récifs. L’avantage : couper le fromage et profiter des accélérations entre les reliefs.
« Pour un bateau à l’attaque, c’est une très belle option. On aura la réponse d’ici demain soir. »
Classement à 17 heures
1 Groupama 0.00
2 Puma 90.70
3 Telefonica 126.00
4 Abu Dhabi 160.70
5 Camper 167.30
6 Sanya 219.90
Source : Volvo Ocean Race