Les alizés, enfin, et les Français, toujours en tête ! Après quelques heures difficiles dans des vents plus faibles, Groupama garde son avance et mène la flotte vers le sud-est.
« Pas de sympathie pour nos collègues français. » L'équipier média de CAMPER with Emirates Team New Zealand, Hamish Hooper, blague un peu. Après une nuit difficile pour Groupama et plus encore pour PUMA, le reste de la flotte a légèrement rattrapé les leaders … Mais les Français gardent une avance solide en entrant aujourd'hui en tête dans les alizés.
« Groupama a eu quelques classements difficiles en se faisant rattraper par des vents plus légers à l'est, » poursuit Hooper, « une douleur qu'on connaît tous trop bien après ces derniers jours. Nous avons pu regagner sur eux, ce qui a nous a tous remonté le moral. Mais ils sont de nouveau à pleine vitesse - d'ailleurs, au dernier classement, nous avons le vent le plus faible. C'est sûr, ça va et ça vient. »
Avec une cinquantaine de milles d'avance sur CAMPER, deuxième à 10h UTC, Groupama sailing team valide son option nord. Le 25 février, les hommes de Franck Cammas se sont décalés à gauche de la flotte et ont pris les commandes grâce à un vent plus fort et plus stable.
Les quatre prochains jours au reaching dans les alizés devraient conforter leur avance : ce seront les conditions idéales pour leur plan Juan Kouyoumdjian.
Alors oui, ils ont souffert de la transition avant d'atteindre ces alizés, vents de nord-est de 15 à 25 nœuds. Mais pas autant que PUMA Ocean Racing. Parti au nord juste après Taïwan pour échapper à une dernière place fatale, le concurrent américain était revenu en troisième position hier … Mais cette nuit, il s'est fait piégé plusieurs heures dans quatre nœuds de vent, au portant, voiles fasseyantes et matossage longitudinal. À 10h UTC, il est quatrième.
« Après deux jours de gains consécutifs, c'était un rappel cruel de notre vulnérabilité, ici, dans notre coin, » écrit l'équipier média Amory Ross. « La route jusqu'à la Nouvelle-Zélande est très, très longue. »
Et comment ! Avec le Pot-Au-Noir du Pacifique à négocier samedi prochain, la mer de Tasmanie et l'arrivée à Auckland d'ici une dizaine de jours, l'étape n'est pas terminée. Mais le nouveau cap de la flotte réjouit tout le monde.
« Les degrés défilent et c'est fantastique. » Hooper est le plus heureux des équipiers médias. Après avoir fait cap à l'est pendant plus d'une semaine, les six équipages pointent enfin au sud-est. La Nouvelle-Zélande se rapproche et le Kiwi est ravi. « Je ne parle pas de la température - même si c'est pour bientôt … Plutôt des degrés du cap sur le compas, qui s'orientent de plus en plus au sud. En ce moment, on est au 138 et le cap Brett (au nord de la Nouvelle-Zélande) est au 156 ! Bon, pour calmer un peu les ardeurs - il nous reste encore 3800 milles. En langage terrien, c'est environ 7600 km, soient 11 allers et retours entre Auckland et Wellington sans s'arrêter. »
Classement à 17 heures
1 Groupama
2 Camper 59.40
3 Telefonica 79.40
4 Puma 86.60
5 Abu Dhabi 109.30
6 Sanya 120.60
Source : Volvo Ocean Race
« Pas de sympathie pour nos collègues français. » L'équipier média de CAMPER with Emirates Team New Zealand, Hamish Hooper, blague un peu. Après une nuit difficile pour Groupama et plus encore pour PUMA, le reste de la flotte a légèrement rattrapé les leaders … Mais les Français gardent une avance solide en entrant aujourd'hui en tête dans les alizés.
« Groupama a eu quelques classements difficiles en se faisant rattraper par des vents plus légers à l'est, » poursuit Hooper, « une douleur qu'on connaît tous trop bien après ces derniers jours. Nous avons pu regagner sur eux, ce qui a nous a tous remonté le moral. Mais ils sont de nouveau à pleine vitesse - d'ailleurs, au dernier classement, nous avons le vent le plus faible. C'est sûr, ça va et ça vient. »
Avec une cinquantaine de milles d'avance sur CAMPER, deuxième à 10h UTC, Groupama sailing team valide son option nord. Le 25 février, les hommes de Franck Cammas se sont décalés à gauche de la flotte et ont pris les commandes grâce à un vent plus fort et plus stable.
Les quatre prochains jours au reaching dans les alizés devraient conforter leur avance : ce seront les conditions idéales pour leur plan Juan Kouyoumdjian.
Alors oui, ils ont souffert de la transition avant d'atteindre ces alizés, vents de nord-est de 15 à 25 nœuds. Mais pas autant que PUMA Ocean Racing. Parti au nord juste après Taïwan pour échapper à une dernière place fatale, le concurrent américain était revenu en troisième position hier … Mais cette nuit, il s'est fait piégé plusieurs heures dans quatre nœuds de vent, au portant, voiles fasseyantes et matossage longitudinal. À 10h UTC, il est quatrième.
« Après deux jours de gains consécutifs, c'était un rappel cruel de notre vulnérabilité, ici, dans notre coin, » écrit l'équipier média Amory Ross. « La route jusqu'à la Nouvelle-Zélande est très, très longue. »
Et comment ! Avec le Pot-Au-Noir du Pacifique à négocier samedi prochain, la mer de Tasmanie et l'arrivée à Auckland d'ici une dizaine de jours, l'étape n'est pas terminée. Mais le nouveau cap de la flotte réjouit tout le monde.
« Les degrés défilent et c'est fantastique. » Hooper est le plus heureux des équipiers médias. Après avoir fait cap à l'est pendant plus d'une semaine, les six équipages pointent enfin au sud-est. La Nouvelle-Zélande se rapproche et le Kiwi est ravi. « Je ne parle pas de la température - même si c'est pour bientôt … Plutôt des degrés du cap sur le compas, qui s'orientent de plus en plus au sud. En ce moment, on est au 138 et le cap Brett (au nord de la Nouvelle-Zélande) est au 156 ! Bon, pour calmer un peu les ardeurs - il nous reste encore 3800 milles. En langage terrien, c'est environ 7600 km, soient 11 allers et retours entre Auckland et Wellington sans s'arrêter. »
Classement à 17 heures
1 Groupama
2 Camper 59.40
3 Telefonica 79.40
4 Puma 86.60
5 Abu Dhabi 109.30
6 Sanya 120.60
Source : Volvo Ocean Race