Toujours deuxièmes, toujours au près le long du Vietnam, et de plus en plus épuisés. Les Français de Groupama 4 continuent de faire une course magnifique à une vingtaine de milles de Telefónica, malgré des soucis techniques qui les ont retardés.
Par Yann Riou, équipier média, Groupama sailing team
"Quelle journée !
19 virements de bord, une demi douzaine de changements de voiles, le tout dans une mer courte et parfois formée, et dans une zone très fréquentée par les pêcheurs vietnamiens.
Des chocs contre une mer courte et parfois désordonnée qui se manifestent à l’intérieur du bateau par des impacts violents et inattendus et par un vacarme assourdissant… Avec des conséquences évidentes sur les courtes plages de récupération, parfois de sommeil des équipiers.
Une ou deux frayeurs, avec d’abord un impact contre un OFNI la nuit précédente, OFNI qui a d’abord touché la quille, puis le safran au vent … Finalement sans dégât apparent.
Et puis surtout la rupture de l’écoute de GV, qui travaillait à ce moment là à pleine charge, c’est-à-dire environ trois tonnes. Une réparation effectuée en une dizaine de minute, un petit peu de terrain perdu, mais surtout une grosse frayeur.
Quant tu te trouves à l’intérieur du bateau, que tu entends un bruit semblable à une détonation, et que le bateau se retrouve soudainement à plat, tu te demandes ce qui a cassé !
Ce matin, l’atmosphère est un donc petit peu pesante sur Groupama 4. Les hommes sont fatigués, les traits sont tirés. Et pourtant, il faut continuer, car la partie n’est pas encore jouée.
Encore une fois, les fichiers sont un peu différents de ce que l’on rencontre sur l’eau. Il y a un ou plusieurs virements de bord à négocier, avant le long bord tribord amure qui va nous amener à Sanya. Telefónica n’est pas si loin devant, et il faut également garder un œil attentif derrière.
24 heures difficiles sont derrière nous, et il reste 24 heures à tenir devant nous pour finir le boulot le mieux possible.
Bonne journée,
Yann"
Source : Volvo Ocean Race
Par Yann Riou, équipier média, Groupama sailing team
"Quelle journée !
19 virements de bord, une demi douzaine de changements de voiles, le tout dans une mer courte et parfois formée, et dans une zone très fréquentée par les pêcheurs vietnamiens.
Des chocs contre une mer courte et parfois désordonnée qui se manifestent à l’intérieur du bateau par des impacts violents et inattendus et par un vacarme assourdissant… Avec des conséquences évidentes sur les courtes plages de récupération, parfois de sommeil des équipiers.
Une ou deux frayeurs, avec d’abord un impact contre un OFNI la nuit précédente, OFNI qui a d’abord touché la quille, puis le safran au vent … Finalement sans dégât apparent.
Et puis surtout la rupture de l’écoute de GV, qui travaillait à ce moment là à pleine charge, c’est-à-dire environ trois tonnes. Une réparation effectuée en une dizaine de minute, un petit peu de terrain perdu, mais surtout une grosse frayeur.
Quant tu te trouves à l’intérieur du bateau, que tu entends un bruit semblable à une détonation, et que le bateau se retrouve soudainement à plat, tu te demandes ce qui a cassé !
Ce matin, l’atmosphère est un donc petit peu pesante sur Groupama 4. Les hommes sont fatigués, les traits sont tirés. Et pourtant, il faut continuer, car la partie n’est pas encore jouée.
Encore une fois, les fichiers sont un peu différents de ce que l’on rencontre sur l’eau. Il y a un ou plusieurs virements de bord à négocier, avant le long bord tribord amure qui va nous amener à Sanya. Telefónica n’est pas si loin devant, et il faut également garder un œil attentif derrière.
24 heures difficiles sont derrière nous, et il reste 24 heures à tenir devant nous pour finir le boulot le mieux possible.
Bonne journée,
Yann"
Source : Volvo Ocean Race
