Le détroit de Luçon se rapproche. Ce passage entre Taïwan et Philippines n’est plus qu’à 300 milles. Mais il n’est pas simple à atteindre, et s’annonce compliqué à traverser : le vent mollit alors que la mer reste agitée. Face à ce défi tactique, certains concurrents sont plus sereins que d’autres.
« On est là où il faut. » Joint par vidéo depuis son le QG parisien de Groupama sailing team, Franck Cammas semble serein. « On est revenus au près : on n’y est pas les plus à l’aise mais on tient notre rang. On n’a pas configuré le bateau pour du près sur cette étape. On savait qu’on souffrirait en vitesse pure les premiers jours, j’espère qu’on va retrouver du reaching après Taiwan. Mais là, ça va, on ne perd pas de terrain. »
Tribord amure dans une quinzaine de nœuds de vent d’est-sud-est et trois à quatre mètres de mer, le bateau français est à la hauteur d’Hong Kong. Entre les vagues et l’inconfort, il est en deuxième place : à son vent, CAMPER l’a doublé hier à 21h UTC.
Sanya est bien revenu, jouant une route sud, et pointe troisième. Abu Dhabi Ocean Racing et Telefónica, quatrième et cinquième, ont choisi de se décaler vers le nord pour trouver une brise plus forte. « Notre position au nord est celle qu’on souhaitait, » affirme Andrew Cape, navigateur du bateau espagnol. « Il reste encore beaucoup de milles mais on voulait se placer pour s’assurer de rester dans une bonne brise. »
En dernière position, PUMA Ocean Racing hésite, virant à plusieurs reprises dans un vent qui tombe. Les hommes de Ken Read accusent leurs 39 minutes de retard au départ de Sanya : ils touchent les bascules en décalé et tardent à choisir une route. À 13h UTC, ils sont à 46,30 milles derrière Telefónica.
« Le problème, c’est qu’on n’a pas l’air de savoir où on veut aller pour le moment, » explique l’équipier média Amory Ross. « La météo change rapidement et notre point de passage initial entre la pointe sud de Taïwan et l’ile la plus nord des Philippines est maintenant hors jeu. Toute cette zone sera empétolée quand on y arrivera. Personne ne sait vraiment où aller, il va sans doute y avoir des options. On envisage d’aller tout au nord, autour de Taiwan. Quelques 400 milles de plus … »
Une option extrême qui éviterait aux concurrents de traverser un détroit sans vent et qui était même proposée par les logiciels de routage ce matin. Mais le détour est conséquent. L’arrivée de l’étape est à Auckland, pas au Japon – pourtant, le skipper d’Azzam Ian Walker laisse la porte ouverte. « Les fichiers météo font n’importe quoi en ce moment et la stratégie pour sortir du détroit de Luçon est loin d’être claire. Je suspecte des opportunités et des tactiques très différentes dans les prochains jours. »
Classement à 17 heures :
1 Camper 0.00
2 Groupama 8.60
3 Sanya 9.60
4 Abu Dhabi 14.70
5 Telefonica 17.00
6 Puma 39.30
Source : Volvo Ocean Race
Credit : A.Ross/Puma/VOR
« On est là où il faut. » Joint par vidéo depuis son le QG parisien de Groupama sailing team, Franck Cammas semble serein. « On est revenus au près : on n’y est pas les plus à l’aise mais on tient notre rang. On n’a pas configuré le bateau pour du près sur cette étape. On savait qu’on souffrirait en vitesse pure les premiers jours, j’espère qu’on va retrouver du reaching après Taiwan. Mais là, ça va, on ne perd pas de terrain. »
Tribord amure dans une quinzaine de nœuds de vent d’est-sud-est et trois à quatre mètres de mer, le bateau français est à la hauteur d’Hong Kong. Entre les vagues et l’inconfort, il est en deuxième place : à son vent, CAMPER l’a doublé hier à 21h UTC.
Sanya est bien revenu, jouant une route sud, et pointe troisième. Abu Dhabi Ocean Racing et Telefónica, quatrième et cinquième, ont choisi de se décaler vers le nord pour trouver une brise plus forte. « Notre position au nord est celle qu’on souhaitait, » affirme Andrew Cape, navigateur du bateau espagnol. « Il reste encore beaucoup de milles mais on voulait se placer pour s’assurer de rester dans une bonne brise. »
En dernière position, PUMA Ocean Racing hésite, virant à plusieurs reprises dans un vent qui tombe. Les hommes de Ken Read accusent leurs 39 minutes de retard au départ de Sanya : ils touchent les bascules en décalé et tardent à choisir une route. À 13h UTC, ils sont à 46,30 milles derrière Telefónica.
« Le problème, c’est qu’on n’a pas l’air de savoir où on veut aller pour le moment, » explique l’équipier média Amory Ross. « La météo change rapidement et notre point de passage initial entre la pointe sud de Taïwan et l’ile la plus nord des Philippines est maintenant hors jeu. Toute cette zone sera empétolée quand on y arrivera. Personne ne sait vraiment où aller, il va sans doute y avoir des options. On envisage d’aller tout au nord, autour de Taiwan. Quelques 400 milles de plus … »
Une option extrême qui éviterait aux concurrents de traverser un détroit sans vent et qui était même proposée par les logiciels de routage ce matin. Mais le détour est conséquent. L’arrivée de l’étape est à Auckland, pas au Japon – pourtant, le skipper d’Azzam Ian Walker laisse la porte ouverte. « Les fichiers météo font n’importe quoi en ce moment et la stratégie pour sortir du détroit de Luçon est loin d’être claire. Je suspecte des opportunités et des tactiques très différentes dans les prochains jours. »
Classement à 17 heures :
1 Camper 0.00
2 Groupama 8.60
3 Sanya 9.60
4 Abu Dhabi 14.70
5 Telefonica 17.00
6 Puma 39.30
Source : Volvo Ocean Race