Parti de Sanya la nuit dernière, Groupama a accéléré au reaching pour prendre la tête de la course. Puis le vent a refusé et les concurrents ont ralenti pour taper dans une mer de Chine encore très formée. Une danse violente, avec un objectif à 500 milles dans leur est : le détroit de Luçon.
Une quinzaine de nœuds de vent d’est, des creux de plusieurs mètres et un retour rapide à la réalité du large : c’est le premier jour de l’étape 4, acte 2, partie hier à minuit heure française de Sanya.
« Il y a eu une heure ou deux où il a fallu passer sous le dévent de l’île, » raconte Damian Foxall, chef de quart de Groupama 4. « Très rapidement, le vent est monté et on est partis en flotte au large. Pour la plupart, grand voile haute et J2. Mer pas très formée – avoir attendu la nuit que les conditions s’améliorent était une décision assez sage. On a des conditions beaucoup plus maniables et raisonnables. On est très rapidement entrés dans le vif du sujet. On a eu un peu plus de 20 nœuds mais surtout, c’était au reaching. Il y avait une bascule de vent à aller chercher et dès qu’on abat avec ces bateaux, ça mouille très vite. »
Le bateau français, deuxième au départ de Chine, à l’aise aux allures de reaching, en a profité pour dépasser ses concurrents.
CAMPER, deuxième à 14h UTC, est juste à son vent. Abu Dhabi, troisième, Telefónica, quatrième, et PUMA, sixième, sous son vent ; Sanya, cinquième, en retrait au vent de la flotte.
« On est plutôt bien positionnés, » conclut l’Irlandais francophone. « Après avoir fait de la vitesse cet après-midi, on est le bateau le plus est, au milieu de la flotte. »
Depuis, le vent a refusé et les six Volvo Open 70 font route au nord-est. La vie en mer a repris avec son inconfort, sa nourriture lyophilisée, ses chocs dans les vagues et leurs effets secondaires …
« Aujourd’hui, j’ai été malade en mer pour la première fois de ma vie, » avoue Ian Walker, le skipper d’Abu Dhabi Ocean Racing. « Heureusement, j’ai jusqu’à présent réussi à garder le poulet rôti et la purée lyophilisés à l’intérieur (contrairement à d’autres à bord) et les conditions s’améliorent. On rentre dans notre routine de quart. Les ronflements ont repris à l’intérieur et les gars sur le pont trouvent leur rythme. Personne n’a vraiment envie de se faire une ou deux semaines de près, surtout dans ces vagues, mais on va abattre des milles et attendre une navigation plus sympa plus tard, quelque part ! »
Classement à 17 heures :
1 Groupama 0.00
2 Camper 1.70
3 Abu Dhabi 6.30
4 Telefonica 7.60
5 Sanya 12.40
6 Puma 21.10 1
Credit : Y.Riou/Groupama/VOR
Une quinzaine de nœuds de vent d’est, des creux de plusieurs mètres et un retour rapide à la réalité du large : c’est le premier jour de l’étape 4, acte 2, partie hier à minuit heure française de Sanya.
« Il y a eu une heure ou deux où il a fallu passer sous le dévent de l’île, » raconte Damian Foxall, chef de quart de Groupama 4. « Très rapidement, le vent est monté et on est partis en flotte au large. Pour la plupart, grand voile haute et J2. Mer pas très formée – avoir attendu la nuit que les conditions s’améliorent était une décision assez sage. On a des conditions beaucoup plus maniables et raisonnables. On est très rapidement entrés dans le vif du sujet. On a eu un peu plus de 20 nœuds mais surtout, c’était au reaching. Il y avait une bascule de vent à aller chercher et dès qu’on abat avec ces bateaux, ça mouille très vite. »
Le bateau français, deuxième au départ de Chine, à l’aise aux allures de reaching, en a profité pour dépasser ses concurrents.
CAMPER, deuxième à 14h UTC, est juste à son vent. Abu Dhabi, troisième, Telefónica, quatrième, et PUMA, sixième, sous son vent ; Sanya, cinquième, en retrait au vent de la flotte.
« On est plutôt bien positionnés, » conclut l’Irlandais francophone. « Après avoir fait de la vitesse cet après-midi, on est le bateau le plus est, au milieu de la flotte. »
Depuis, le vent a refusé et les six Volvo Open 70 font route au nord-est. La vie en mer a repris avec son inconfort, sa nourriture lyophilisée, ses chocs dans les vagues et leurs effets secondaires …
« Aujourd’hui, j’ai été malade en mer pour la première fois de ma vie, » avoue Ian Walker, le skipper d’Abu Dhabi Ocean Racing. « Heureusement, j’ai jusqu’à présent réussi à garder le poulet rôti et la purée lyophilisés à l’intérieur (contrairement à d’autres à bord) et les conditions s’améliorent. On rentre dans notre routine de quart. Les ronflements ont repris à l’intérieur et les gars sur le pont trouvent leur rythme. Personne n’a vraiment envie de se faire une ou deux semaines de près, surtout dans ces vagues, mais on va abattre des milles et attendre une navigation plus sympa plus tard, quelque part ! »
Classement à 17 heures :
1 Groupama 0.00
2 Camper 1.70
3 Abu Dhabi 6.30
4 Telefonica 7.60
5 Sanya 12.40
6 Puma 21.10 1
Source : Volvo Ocean Race