Ils ne trouveront le repos qu'une fois arrivés à Sanya. Heureusement, ce n'est plus très loin – c'est pour demain. Les premiers concurrents sont attendus en cours de matinée dans le port chinois, sur l'ile de Hainan. Avec un favori certain, Telefónica. Un probable deuxième français, Groupama, et une lutte acharnée pour la troisième place.
Cinq heures et 75 milles : c'est l'écart entre le premier bateau, Telefónica, et le cinquième, PUMA Ocean Racing, à 13h UTC et à moins de 300 milles de l'arrivée. Au reaching, cap au nord-ouest, ils progressent dans une vingtaine de nœuds de vent de mousson.
Après deux semaines de course – ils sont partis le 22 janvier de Malé, aux Maldives, pour le dernier acte d'une étape neutralisée face aux risques de piraterie – et presque 3000 milles parcourus, la proximité des cinq premiers bateaux en dit long sur l'intensité de la régate.
Le duel de tête entre Espagnols et Français en est le meilleur exemple. À la veille de l'arrivée, le skipper de Groupama 4 Franck Cammas est réaliste mais toujours compétitif. Pendant la nuit, l'équipage a cassé son écoute de grand-voile et tapé un OFNI. Deux incidents sans conséquence majeure, mais qui ont permis à Telefónica de prendre 30 milles d'avance.
« Je crois que Telefónica a une bonne marge de sécurité, » reconnaît Cammas. « Ils sont très rapides au près et on attendait le reaching pour recoller. Mais, même si on se sent un peu plus à l'aise à cette allure dans du vent, le reaching s'est fait attendre et je pense qu'ils ont une telle marge que ça ne suffira pas. Il y a peu d'espoir, à moins d'un grain, d'une risée ou de quelque chose de malchanceux pour eux et chanceux pour nous. À priori, ça va être très difficile de revenir sur eux en 300 milles. »
Les deux bateaux sont au contact depuis le 29 janvier. Groupama sailing team a même dépassé l'équipage d'Iker Martínez à plusieurs reprises ... Depuis cinq jours, les Français n'ont rien lâché dans des conditions de près qui ne les favorisent pourtant pas. Et ça s'entend dans la voix de Cammas, éreinté. « Tout le monde est exténué, c'était une étape harassante, l'une des plus difficiles pour les équipiers. Ils ont montré une vraie volonté en se battant tout le temps. La nuit dernière, tout le monde s'est beaucoup donné. Dans les moments d'extrême fatigue, des tensions peuvent arriver mais se battre pour une place dont on est contents permet d'oublier la fatigue et l'inconfort. »
Même écho du côté de Martínez, qui s'apprête vraisemblablement à prendre sa troisième victoire d'étape consécutive. « C'était l'étape la plus dangereuse que j'ai fait jusqu'à présent. Entre les grands bateaux, on a navigué près de la côte, avec peu de profondeur et beaucoup de pêcheurs. On a pris du plaisir parce que tout a bien marché jusqu'à présent, parce que la régate était géniale, mais c'était très stressant ... Surtout ces trois ou quatre derniers jours. »
Stressés aussi, les trois bateaux qui se disputent la dernière marche du podium. CAMPER, troisième, est suivi à 15 milles par Abu Dhabi Ocean Racing et à 25 milles par PUMA Ocean Racing, frustré après l'échec de son option est.
Le sixième bateau, Sanya Lan, est arrivé au niveau de la côte vietnamienne et progresse régulièrement, même s'il a dû effectuer des réparations aux boitiers de lattes de la grand-voile. Il est attendu à Sanya une journée après les premiers.
ETA du premier bateau : le 4 février à partir de 04h30 UTC (05h30 heure française) – horaire susceptible d'être modifié en fonction des conditions à Sanya.
Classement à 17 heures :
1 Telefonica 0.00
2 Groupama 30.60
3 Camper 54.70
4 Abu Dhabi 73.00
5 Puma 74.50
6 Sanya 224.20
Source : Volvo Ocean Race
Credit : H. Hooper/Camper/VOR
Cinq heures et 75 milles : c'est l'écart entre le premier bateau, Telefónica, et le cinquième, PUMA Ocean Racing, à 13h UTC et à moins de 300 milles de l'arrivée. Au reaching, cap au nord-ouest, ils progressent dans une vingtaine de nœuds de vent de mousson.
Après deux semaines de course – ils sont partis le 22 janvier de Malé, aux Maldives, pour le dernier acte d'une étape neutralisée face aux risques de piraterie – et presque 3000 milles parcourus, la proximité des cinq premiers bateaux en dit long sur l'intensité de la régate.
Le duel de tête entre Espagnols et Français en est le meilleur exemple. À la veille de l'arrivée, le skipper de Groupama 4 Franck Cammas est réaliste mais toujours compétitif. Pendant la nuit, l'équipage a cassé son écoute de grand-voile et tapé un OFNI. Deux incidents sans conséquence majeure, mais qui ont permis à Telefónica de prendre 30 milles d'avance.
« Je crois que Telefónica a une bonne marge de sécurité, » reconnaît Cammas. « Ils sont très rapides au près et on attendait le reaching pour recoller. Mais, même si on se sent un peu plus à l'aise à cette allure dans du vent, le reaching s'est fait attendre et je pense qu'ils ont une telle marge que ça ne suffira pas. Il y a peu d'espoir, à moins d'un grain, d'une risée ou de quelque chose de malchanceux pour eux et chanceux pour nous. À priori, ça va être très difficile de revenir sur eux en 300 milles. »
Les deux bateaux sont au contact depuis le 29 janvier. Groupama sailing team a même dépassé l'équipage d'Iker Martínez à plusieurs reprises ... Depuis cinq jours, les Français n'ont rien lâché dans des conditions de près qui ne les favorisent pourtant pas. Et ça s'entend dans la voix de Cammas, éreinté. « Tout le monde est exténué, c'était une étape harassante, l'une des plus difficiles pour les équipiers. Ils ont montré une vraie volonté en se battant tout le temps. La nuit dernière, tout le monde s'est beaucoup donné. Dans les moments d'extrême fatigue, des tensions peuvent arriver mais se battre pour une place dont on est contents permet d'oublier la fatigue et l'inconfort. »
Même écho du côté de Martínez, qui s'apprête vraisemblablement à prendre sa troisième victoire d'étape consécutive. « C'était l'étape la plus dangereuse que j'ai fait jusqu'à présent. Entre les grands bateaux, on a navigué près de la côte, avec peu de profondeur et beaucoup de pêcheurs. On a pris du plaisir parce que tout a bien marché jusqu'à présent, parce que la régate était géniale, mais c'était très stressant ... Surtout ces trois ou quatre derniers jours. »
Stressés aussi, les trois bateaux qui se disputent la dernière marche du podium. CAMPER, troisième, est suivi à 15 milles par Abu Dhabi Ocean Racing et à 25 milles par PUMA Ocean Racing, frustré après l'échec de son option est.
Le sixième bateau, Sanya Lan, est arrivé au niveau de la côte vietnamienne et progresse régulièrement, même s'il a dû effectuer des réparations aux boitiers de lattes de la grand-voile. Il est attendu à Sanya une journée après les premiers.
ETA du premier bateau : le 4 février à partir de 04h30 UTC (05h30 heure française) – horaire susceptible d'être modifié en fonction des conditions à Sanya.
Classement à 17 heures :
1 Telefonica 0.00
2 Groupama 30.60
3 Camper 54.70
4 Abu Dhabi 73.00
5 Puma 74.50
6 Sanya 224.20
Source : Volvo Ocean Race