Réparations et optimisations : depuis le mois de décembre le monocoque MACIF est en chantier d’hiver à Port-la-Forêt pour une cure de jouvence. Avant la mise à l’eau prévue courant mars, François Gabart prend le temps de suivre au quotidien les étapes du chantier et se prépare en vue du Vendée Globe. L’occasion, pour le skipper Macif, de faire le point sur le chantier et de se projeter sur la saison 2012 qui s’annonce d’ores et déjà dense.
François, comment se passe le chantier du 60 pieds MACIF?
François Gabart : « Le bateau a été mis à l’eau en août et depuis nous avons eu trois gros mois de navigation, dont deux courses qui ont beaucoup sollicité le bateau. La Transat Jacques Vabre a laissé des traces, nous avons pas mal de réparations à effectuer notamment sur les composites.
Aux Antilles, les réparations ont été effectuées brillamment et rapidement par l’équipe Macif, mais dans des conditions de météo et de timing pas forcement idéales. Il était sage et raisonnable de refaire ça proprement, à Port-la-Forêt, cet hiver. Et puis, nous avons plus de recul qu’au mois de novembre. Nous essayons donc de faire les choses bien et intelligemment cette année, pour que le bateau MACIF soit à nouveau, performant, solide et fiable, comme on l’aime. »
Quel est ton rôle sur le chantier ?
FG : « En ce qui concerne le chantier à proprement dit, j’ai une équipe qui se débrouille très bien sans moi. Mon rôle est de gérer les plannings et de définir les priorités sur le long terme. Ensuite, je dois connaître le bateau le mieux possible pour le Vendée Globe. Toutes les réparations réalisées en ce moment, par exemple, il faut que je les comprenne. C’est important car, pendant le Vendée Globe, il peut y avoir des problèmes et il faut tout simplement pouvoir les résoudre. Donc l’idée c’est de suivre l’équipe, savoir ce qu’il se passe. »
Est-ce que ça te laisse plus de temps pour toi ?
FG : « Pour préparer un Vendée Globe et je l’avais dit à l’arrivée de la Transat BtoB, il faudra être plein d’énergie pour le départ. Ces mois-ci, l’objectif est donc de recharger les batteries. Il ne faut pas se mettre forcement la tête dans le guidon tout de suite même si on est quand même bien occupé ! L’idée est donc d’anticiper la suite. Un Vendée Globe, il faut du temps pour le préparer : la météo, la préparation physique qui passe par le repos et le sport, pour rendre performant la machine humaine. Il faut aussi faire attention car la période avant-course est encore longue. »
La mise à l’eau potentielle est prévue pour la mi-mars, prends-tu le temps à terre ou trépignes-tu à l’idée d’être en mer ?
FG : « Le chantier a commencé à Noël : à cette période ça ne me dérangeait pas trop de ne pas aller naviguer. Là, depuis quelques semaines, j’en ai vraiment envie. J’ai eu la chance de naviguer en Figaro et je me suis régalé, je sens que l’envie commence à monter fort. Le bateau va bientôt être mis à l’eau, ça laisse imaginer de belles navigations au programme, c’est important pour s’entraîner dans de bonnes conditions, donc c’est bien. »
Planning 2012 du monocoque 60 pieds MACIF
- Courant mars : mise à l’eau de MACIF
- Mai : Europa Race
- 10 Novembre 2012 : Départ du Vendée Globe
Source : Macif
Credit : Macif/Windreport
François, comment se passe le chantier du 60 pieds MACIF?
François Gabart : « Le bateau a été mis à l’eau en août et depuis nous avons eu trois gros mois de navigation, dont deux courses qui ont beaucoup sollicité le bateau. La Transat Jacques Vabre a laissé des traces, nous avons pas mal de réparations à effectuer notamment sur les composites.
Aux Antilles, les réparations ont été effectuées brillamment et rapidement par l’équipe Macif, mais dans des conditions de météo et de timing pas forcement idéales. Il était sage et raisonnable de refaire ça proprement, à Port-la-Forêt, cet hiver. Et puis, nous avons plus de recul qu’au mois de novembre. Nous essayons donc de faire les choses bien et intelligemment cette année, pour que le bateau MACIF soit à nouveau, performant, solide et fiable, comme on l’aime. »
Quel est ton rôle sur le chantier ?
FG : « En ce qui concerne le chantier à proprement dit, j’ai une équipe qui se débrouille très bien sans moi. Mon rôle est de gérer les plannings et de définir les priorités sur le long terme. Ensuite, je dois connaître le bateau le mieux possible pour le Vendée Globe. Toutes les réparations réalisées en ce moment, par exemple, il faut que je les comprenne. C’est important car, pendant le Vendée Globe, il peut y avoir des problèmes et il faut tout simplement pouvoir les résoudre. Donc l’idée c’est de suivre l’équipe, savoir ce qu’il se passe. »
Est-ce que ça te laisse plus de temps pour toi ?
FG : « Pour préparer un Vendée Globe et je l’avais dit à l’arrivée de la Transat BtoB, il faudra être plein d’énergie pour le départ. Ces mois-ci, l’objectif est donc de recharger les batteries. Il ne faut pas se mettre forcement la tête dans le guidon tout de suite même si on est quand même bien occupé ! L’idée est donc d’anticiper la suite. Un Vendée Globe, il faut du temps pour le préparer : la météo, la préparation physique qui passe par le repos et le sport, pour rendre performant la machine humaine. Il faut aussi faire attention car la période avant-course est encore longue. »
La mise à l’eau potentielle est prévue pour la mi-mars, prends-tu le temps à terre ou trépignes-tu à l’idée d’être en mer ?
FG : « Le chantier a commencé à Noël : à cette période ça ne me dérangeait pas trop de ne pas aller naviguer. Là, depuis quelques semaines, j’en ai vraiment envie. J’ai eu la chance de naviguer en Figaro et je me suis régalé, je sens que l’envie commence à monter fort. Le bateau va bientôt être mis à l’eau, ça laisse imaginer de belles navigations au programme, c’est important pour s’entraîner dans de bonnes conditions, donc c’est bien. »
Planning 2012 du monocoque 60 pieds MACIF
- Courant mars : mise à l’eau de MACIF
- Mai : Europa Race
- 10 Novembre 2012 : Départ du Vendée Globe
Source : Macif