Jeudi 9 février, l’Hydroptère DCNS a repris goût aux embruns méditerranéens, mais pour quelques heures seulement et dans une configuration qui ne lui est pas familière : à très basse vitesse et entièrement désassemblé.
Grutés puis déposés sur une barge dans la rade de la Seyne-Sur-Mer, les éléments du trimaran volant ont été convoyés jusqu’à La Ciotat, où ils ont rejoint la terre ferme après avoir été grutés au bord d’une des impressionnantes darses des chantiers navals H2X. L’oiseau de carbone a ensuite rejoint l’immense hangar qui abritera son chantier d’hiver.
Pour l’équipe technique de l’Hydroptère DCNS (composée de Pierre Tocny, Warren Fitzgerald, Jeff Mearing et conseillée par François Cazala) c’est le coup d’envoi d’une période de travail intense dont les fruits seront déterminants pour la campagne de record qui suivra. Des modifications importantes du bateau sont prévues afin de permettre à Alain Thébault et ses co-skippers de s’élancer avec les meilleures chances sur le parcours qui rallie Los Angeles à Honolulu.
Les foils et le plan porteur arrière de l’Hydroptère DCNS, les éléments clefs du bateau, avaient rejoint les mains expertes des artisans du chantier B&B de Bernard Fournier à la Trinité-Sur-Mer quelques mois plus tôt. De même pour les écrêteurs qui subissent actuellement un check-up complet sous la surveillance de Jean Pierre Revigny chez Legrand & Revigny.
l’Hydroptère devrait rejoindre le clapot azuréen avec sa nouvelle robe « DCNS » dans un peu moins de trois mois. S’ensuivront quatre semaines d’essais et d’entraînements avant le départ pour la cité des anges.
l’Hydroptère DCNS (configuration « Pacifique »); les modifications en détail :
Objectif : record du Pacifique (Los Angeles - Honolulu)
Parcours : Navigations au large de la Californie et tentative de record sur la parcours de la Transpac
Cette configuration est basée sur la configuration hauturière. Les ingénieurs de DCNS participent aux améliorations, en particulier sur le système de réglage du plan porteur arrière.
Modifications technologiques : Amélioration de certains systèmes avancés, comme le réglage du plan porteur arrière ou de la direction assistée pour un pilotage plus réactif et plus adapté aux conditions "Pacifique".
Modifications aérodynamiques : Augmentation de la longueur du bout dehors (qui passe à environ 4 mètres 50) et qui permet l'usage d'un Genaker sensiblement plus grand et amuré plus en avant pour permettre d'augmenter les angles de descente par rapport au vent réel. Ajout d'un "Code 0", une grande et légère voile d'avant, qui permettra d'être moins ralenti dans les zones de vent plus léger. De manière plus générale, l’Hydroptère DCNS a subi une adaptation du plan de voilure en avant du mât (avec fabrication de deux nouvelles trinquettes) spécialement conçue pour le parcours du record du Pacifique.
Modification diverses : Gain de poids par le remplacement de la poutre support du safran (aluminium) par une nouvelle poutre en carbone. Gain de poids par le remplacement du moteur propulsion/service par un moteur plus petit et exclusivement dédié au "service" (chargement des batteries nécessaires aux différents systèmes).
Source : l'Hydroptère
Grutés puis déposés sur une barge dans la rade de la Seyne-Sur-Mer, les éléments du trimaran volant ont été convoyés jusqu’à La Ciotat, où ils ont rejoint la terre ferme après avoir été grutés au bord d’une des impressionnantes darses des chantiers navals H2X. L’oiseau de carbone a ensuite rejoint l’immense hangar qui abritera son chantier d’hiver.
Pour l’équipe technique de l’Hydroptère DCNS (composée de Pierre Tocny, Warren Fitzgerald, Jeff Mearing et conseillée par François Cazala) c’est le coup d’envoi d’une période de travail intense dont les fruits seront déterminants pour la campagne de record qui suivra. Des modifications importantes du bateau sont prévues afin de permettre à Alain Thébault et ses co-skippers de s’élancer avec les meilleures chances sur le parcours qui rallie Los Angeles à Honolulu.
Les foils et le plan porteur arrière de l’Hydroptère DCNS, les éléments clefs du bateau, avaient rejoint les mains expertes des artisans du chantier B&B de Bernard Fournier à la Trinité-Sur-Mer quelques mois plus tôt. De même pour les écrêteurs qui subissent actuellement un check-up complet sous la surveillance de Jean Pierre Revigny chez Legrand & Revigny.
l’Hydroptère devrait rejoindre le clapot azuréen avec sa nouvelle robe « DCNS » dans un peu moins de trois mois. S’ensuivront quatre semaines d’essais et d’entraînements avant le départ pour la cité des anges.
l’Hydroptère DCNS (configuration « Pacifique »); les modifications en détail :
Objectif : record du Pacifique (Los Angeles - Honolulu)
Parcours : Navigations au large de la Californie et tentative de record sur la parcours de la Transpac
Cette configuration est basée sur la configuration hauturière. Les ingénieurs de DCNS participent aux améliorations, en particulier sur le système de réglage du plan porteur arrière.
Modifications technologiques : Amélioration de certains systèmes avancés, comme le réglage du plan porteur arrière ou de la direction assistée pour un pilotage plus réactif et plus adapté aux conditions "Pacifique".
Modifications aérodynamiques : Augmentation de la longueur du bout dehors (qui passe à environ 4 mètres 50) et qui permet l'usage d'un Genaker sensiblement plus grand et amuré plus en avant pour permettre d'augmenter les angles de descente par rapport au vent réel. Ajout d'un "Code 0", une grande et légère voile d'avant, qui permettra d'être moins ralenti dans les zones de vent plus léger. De manière plus générale, l’Hydroptère DCNS a subi une adaptation du plan de voilure en avant du mât (avec fabrication de deux nouvelles trinquettes) spécialement conçue pour le parcours du record du Pacifique.
Modification diverses : Gain de poids par le remplacement de la poutre support du safran (aluminium) par une nouvelle poutre en carbone. Gain de poids par le remplacement du moteur propulsion/service par un moteur plus petit et exclusivement dédié au "service" (chargement des batteries nécessaires aux différents systèmes).
Source : l'Hydroptère
