Un départ comme on les aime : flotte au complet, conditions idéales sous le soleil des Maldives et concurrents ravis de reprendre la mer pour 3 000 milles de course en direction de Sanya, en Chine. L'Etape 3, Acte 2 est partie ce matin à 9h (heure française) et les concurrents se régalent déjà.
« On a connu pire ! Il y a 13 à 14 nœuds de vent, la mer est plate, il fait beau, on est en tee-shirt et c'est très agréable. » Contacté en direct vidéo quelques heures après le départ, donné ce matin à 09h (heure française) au large de l'île de Malé, Charles Caudrelier savoure ce retour en mer.
« On a un long bord direct pour rejoindre le détroit de Malacca, » explique le barreur et régleur de Groupama sailing team. Légèrement décalé au sud pour « éviter les fumées des autres après être parti un peu derrière et dessous, » le bateau français progresse vers l'est à 11 nœuds de moyenne au sein d'une flotte encore très serrée. Nous sommes au près et le vent va légèrement adonner pour tourner au nord. On aura un angle de 70, 80 degrés. C'est un angle où Groupama 4 fait peur aux autres, un angle qui nous arrange. Le vent n'est pas très fort non plus - on préfère quand il y en a plus, mais ça devrait effectivement être à notre avantage. Il s'agit aussi de prendre la bonne trajectoire. La route optimum n'est pas la route directe et il faudra tirer des bords à l'approche du détroit. Mais pendant les quatre prochains jours, ce serait bien d'aller aussi vite que les premières étapes ! »
Dans le crépuscule tropical, le vent a commencé à monter et les concurrents ont changé de voile, remplaçant leur code zéro par des voiles fractionnées. Telefonica a d'ailleurs perdu du terrain en ralentissant pour affaler un code zéro endommagé - rien de conséquent mais une perte de milles qui n'est évidemment pas la bienvenue.
À bord de Sanya Lan, par contre, ça sourit beaucoup. Le Nouvel An chinois coïncide avec le retour en course du bateau aux couleurs asiatiques. Privés de première étape et pénalisés par une avarie de gréement sur la deuxième, les hommes de Mike Sanderson trépignent.
« Mon vœu pour cette nouvelle année, » confie Teng Jiang He, régleur et grinder chinois, « c'est que le bateau reste en parfait état tout au long de la course. On a vu des problèmes techniques sur les deux premières étapes qui ont diminué nos performances. J'espère sincèrement que Sanya Lan sera assez solide pour passer le mauvais temps et nous permettre de faire du bon boulot. »
En tête au dernier classement, CAMPER with Emirates Team Nez Zealand partage ce sentiment de soulagement.
« Finalement - on démarre pour de vrai l'étape 3, » nous écrit Hamish Hooper, équipier média. « C'était comme si ça n'allait jamais arriver. Je peux parler pour tous - nous sommes tous heureux d'en avoir terminé avec le ‘port secret', pirates, cargos et logistique interminable. Une fois le coup de feu donné, il y a eu comme un grand soupir de soulagement de la part de toute la flotte. Les gars sont tous de retour pour faire ce qu'ils aiment : régater. »
Classement à 17 heures :
1 Camper 0.00
2 Puma à 0.10 du leader
3 Groupama à 1.10
4 Abu Dhabi à 1.80
5 Sanya à 1.90
6 Telefonica à 2.10
Source : Volvo Ocean Race
« On a connu pire ! Il y a 13 à 14 nœuds de vent, la mer est plate, il fait beau, on est en tee-shirt et c'est très agréable. » Contacté en direct vidéo quelques heures après le départ, donné ce matin à 09h (heure française) au large de l'île de Malé, Charles Caudrelier savoure ce retour en mer.
« On a un long bord direct pour rejoindre le détroit de Malacca, » explique le barreur et régleur de Groupama sailing team. Légèrement décalé au sud pour « éviter les fumées des autres après être parti un peu derrière et dessous, » le bateau français progresse vers l'est à 11 nœuds de moyenne au sein d'une flotte encore très serrée. Nous sommes au près et le vent va légèrement adonner pour tourner au nord. On aura un angle de 70, 80 degrés. C'est un angle où Groupama 4 fait peur aux autres, un angle qui nous arrange. Le vent n'est pas très fort non plus - on préfère quand il y en a plus, mais ça devrait effectivement être à notre avantage. Il s'agit aussi de prendre la bonne trajectoire. La route optimum n'est pas la route directe et il faudra tirer des bords à l'approche du détroit. Mais pendant les quatre prochains jours, ce serait bien d'aller aussi vite que les premières étapes ! »
Dans le crépuscule tropical, le vent a commencé à monter et les concurrents ont changé de voile, remplaçant leur code zéro par des voiles fractionnées. Telefonica a d'ailleurs perdu du terrain en ralentissant pour affaler un code zéro endommagé - rien de conséquent mais une perte de milles qui n'est évidemment pas la bienvenue.
À bord de Sanya Lan, par contre, ça sourit beaucoup. Le Nouvel An chinois coïncide avec le retour en course du bateau aux couleurs asiatiques. Privés de première étape et pénalisés par une avarie de gréement sur la deuxième, les hommes de Mike Sanderson trépignent.
« Mon vœu pour cette nouvelle année, » confie Teng Jiang He, régleur et grinder chinois, « c'est que le bateau reste en parfait état tout au long de la course. On a vu des problèmes techniques sur les deux premières étapes qui ont diminué nos performances. J'espère sincèrement que Sanya Lan sera assez solide pour passer le mauvais temps et nous permettre de faire du bon boulot. »
En tête au dernier classement, CAMPER with Emirates Team Nez Zealand partage ce sentiment de soulagement.
« Finalement - on démarre pour de vrai l'étape 3, » nous écrit Hamish Hooper, équipier média. « C'était comme si ça n'allait jamais arriver. Je peux parler pour tous - nous sommes tous heureux d'en avoir terminé avec le ‘port secret', pirates, cargos et logistique interminable. Une fois le coup de feu donné, il y a eu comme un grand soupir de soulagement de la part de toute la flotte. Les gars sont tous de retour pour faire ce qu'ils aiment : régater. »
Classement à 17 heures :
1 Camper 0.00
2 Puma à 0.10 du leader
3 Groupama à 1.10
4 Abu Dhabi à 1.80
5 Sanya à 1.90
6 Telefonica à 2.10
Source : Volvo Ocean Race
