Bâbord amure, au reaching serré dans une douzaine de nœuds de nord-est, les six concurrents se tiennent en moins de 10 milles. Cap à l'est, ils passent sous le Sri Lanka et se battent pour le moindre gain de vitesse. De quoi se comparer, tout le temps, et travailler aux réglages, constamment.
De Malé aux Maldives, quitté hier matin, au détroit de Malacca qu'ils devraient approcher dès jeudi, la ligne est droite. En ce début d'Etape 3, acte 2, la flotte est emmenée par PUMA Ocean Racing. Pas de tactique, mais de la vitesse. Les six équipages ne cessent de changer de voile et de réglages pour s'adapter aux vents de la mousson et aux effets de l'île sri-lankaise.
« Nous sommes juste à côté de Groupama, » explique Chris Nicholson, skipper de CAMPER with Emirates Team New Zealand. À 13h UTC, le bateau rouge est deuxième, 1,1 milles derrière PUMA et 1,3 milles devant les Français. « C'est sympa d'avoir cette phase de test pour essayer deux, trois choses et voir si on peut gagner du terrain. On a changé plusieurs paramètres et aujourd'hui, on tient bien Groupama. Ça me satisfait car, à mon avis, ils ne sont pas lents. On peut toucher aux dérives, aux ballasts d'eau, aux angles d'écoute et à la place des voiles sur l'avant ou l'arrière. On change légèrement tout ça quand le vent monte - en fait, c'est exactement ce qu'on fait en dériveur, mais à plus grande échelle. »
Nicholson sait de quoi il parle : l'Australien a été six fois champion du monde en 49er et en 5o5. « Ce sont des changements millimétriques. On peut par exemple estimer qu'il faut relever les dérives, mais de seulement 200 ou 300 millimètres. L'ajustement doit être suffisant pour créer une différence. Ensuite, on regarde, on ressent et on calcule grâce aux instruments si c'est bon ou non. On étudie évidemment le scénario du détroit de Malacca, mais d'ici là, il s'agit surtout régler le bateau au mieux. Vous pouvez entendre les winches sur le pont qui travaillent 24 heures sur 24. »
À cinq milles environ au sud de la tête de flotte, à 10 milles du leader, Sanya Lan est en queue de peloton. L'ex-Telefónica Blue est un Volvo Open 70 de la génération précédente et les hommes de Mike Sanderson luttent contre un petit manque de vitesse.
« On pousse autant qu'on peut, » affirme Sanderson. « Ce n'est pas comme si on protégeait le bateau. On a un léger déficit de vitesse par rapport aux nouveaux bateaux et dans du vent de nord-est, on doit abattre un peu pour les suivre. Mais on n'est pas hors cadre et le risque est très faible. On s'accroche autant qu'on peut avant le détroit de Malacca où on espère prendre un nouveau départ. »
Classement à 17 heures
1 Puma 0.00
2 Camper à 1.30 du leader
3 Groupama 3.40
4 Abu Dhabi 7.00
5 Telefonica 7.00
6 Sanya 11.50
Source : Volvo Ocean Race
Credit : H. Hooper/Camper/VOR
De Malé aux Maldives, quitté hier matin, au détroit de Malacca qu'ils devraient approcher dès jeudi, la ligne est droite. En ce début d'Etape 3, acte 2, la flotte est emmenée par PUMA Ocean Racing. Pas de tactique, mais de la vitesse. Les six équipages ne cessent de changer de voile et de réglages pour s'adapter aux vents de la mousson et aux effets de l'île sri-lankaise.
« Nous sommes juste à côté de Groupama, » explique Chris Nicholson, skipper de CAMPER with Emirates Team New Zealand. À 13h UTC, le bateau rouge est deuxième, 1,1 milles derrière PUMA et 1,3 milles devant les Français. « C'est sympa d'avoir cette phase de test pour essayer deux, trois choses et voir si on peut gagner du terrain. On a changé plusieurs paramètres et aujourd'hui, on tient bien Groupama. Ça me satisfait car, à mon avis, ils ne sont pas lents. On peut toucher aux dérives, aux ballasts d'eau, aux angles d'écoute et à la place des voiles sur l'avant ou l'arrière. On change légèrement tout ça quand le vent monte - en fait, c'est exactement ce qu'on fait en dériveur, mais à plus grande échelle. »
Nicholson sait de quoi il parle : l'Australien a été six fois champion du monde en 49er et en 5o5. « Ce sont des changements millimétriques. On peut par exemple estimer qu'il faut relever les dérives, mais de seulement 200 ou 300 millimètres. L'ajustement doit être suffisant pour créer une différence. Ensuite, on regarde, on ressent et on calcule grâce aux instruments si c'est bon ou non. On étudie évidemment le scénario du détroit de Malacca, mais d'ici là, il s'agit surtout régler le bateau au mieux. Vous pouvez entendre les winches sur le pont qui travaillent 24 heures sur 24. »
À cinq milles environ au sud de la tête de flotte, à 10 milles du leader, Sanya Lan est en queue de peloton. L'ex-Telefónica Blue est un Volvo Open 70 de la génération précédente et les hommes de Mike Sanderson luttent contre un petit manque de vitesse.
« On pousse autant qu'on peut, » affirme Sanderson. « Ce n'est pas comme si on protégeait le bateau. On a un léger déficit de vitesse par rapport aux nouveaux bateaux et dans du vent de nord-est, on doit abattre un peu pour les suivre. Mais on n'est pas hors cadre et le risque est très faible. On s'accroche autant qu'on peut avant le détroit de Malacca où on espère prendre un nouveau départ. »
Classement à 17 heures
1 Puma 0.00
2 Camper à 1.30 du leader
3 Groupama 3.40
4 Abu Dhabi 7.00
5 Telefonica 7.00
6 Sanya 11.50
Source : Volvo Ocean Race