Salon / Premières Mondiales au Nautic 2011

S'il est le carrefour des grands événements et des acteurs du monde maritime, le Nautic est avant tout le Salon Nautique International de Paris et à ce titre, la première vitrine des industries nautiques françaises. Toutes les innovations et nouveautés de l'année y sont présentées, dont plusieurs voiliers en première mondiale, au caractère et aux orientations bien affirmés.

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Focus sur les voiliers dévoilés au Nautic
A tout seigneur tout honneur ! Le leader mondial du secteur, le groupe Bénéteau, dévoile au Nautic son nouveau Sense 55 (photo 1), navire amiral d’une nouvelle gamme innovante. La plupart des plaisanciers louent le confort et l’espace des catamarans de croisière, mais pour beaucoup d’entre eux, l’attachement au monocoque reste très fort. Un bateau doit avoir une quille et une coque, être facile à glisser dans un port, même encombré. Pour répondre à ces attentes, Bénéteau a lancé la gamme Sense, combinant les atouts des catamarans avec ceux des monocoques : lumière, espace, pièces à vivre et terrasse-cockpit de plain-pied sur la mer, zone nuit avec trois chambres-cabines, le Sense 55 est une véritable maison flottante.

Autre première mondiale dévoilée au Nautic, le Dufour 36 Performance (photo 2). Chantier rochelais historique lancé par Michel Dufour, génie et pionnier de la construction polyester, la marque fait aujourd’hui partie d’un groupe européen mais a gardé son ADN original. Les finitions et les boiseries sont soignées, le design classique, les carènes équilibrées et les emménagements bien conçus. Mais le marché arrivant à maturité, la segmentation devient inévitable, et les Dufour suivent la tendance, avec une gamme Grand Large conçue pour la croisière et une gamme Performance conçue pour la régate. Le nouveau 36 Performance accentue ce caractère sportif. Il vise les passionnés sportifs, avides d’en découdre entre trois bouées et sensibles aux charmes d’un beau bateau racé.


Enfin, toujours dans cette tendance de voiliers à la forte personnalité, taillés pour le plaisir de la glisse et de la vitesse sans trop de compromis, saluons la présence du A27 d’Archambault. Ce chantier, qui s’est fait une solide place au soleil de la régate avec ses légendaires Surprise et Grand Surprise, a depuis consolidé ses positions avec ses A31, A35 et A40, terreurs des podiums et plus récemment avec son M34, sélectionné comme le monotype du Tour de France à la Voile. Le petit dernier, à peine sorti de ses moules en infusion, affiche déjà de belles prétentions et une splendide carène, tulipée comme celle d’un dériveur de sport, signée Michel Joubert et Bernard Nivelt.

Enfin, le plus petit représentant de cette grande famille des voiliers de caractère n’est pas français mais slovène : L’Elan 210, nominé à l’élection du bateau européen de l’année 2011, dévoile ses atouts au Nautic. Belle carène signée Humphreys, cockpit efficace et très bien fini, ce petit voilier a tout d’un grand coursier, sauf le prix !

Un Grand Huit pour Philippe Monnet
Un double tour du monde en solitaire et en multicoque, supporté par les relations entre les sociétés humaines et leur environnement naturel pour rapporter une vision contemporaine du monde à l’horizon 2015 : tel est le nouveau défi de Philippe Monnet présenté sur la scène du Nautic ce jeudi matin. Une double circumnavigation inédite dans le sillage des grands explorateurs à la conquête des océans avec d’une part un tour du monde à l’envers en solitaire en multicoque au départ de Brest en 2012 et d’autre part une navigation de près de quatre ans sur les traces des records historiques, modernes et des routes oubliées, retraçant la genèse de la conquête et de la découverte des océans au départ de Monaco en 2012.

Navecomat : éco-conception d’un bateau en matériaux bio-composites
Présenté sur le stand du Conseil Général du Morbihan, le projet Navecomat propose la conception d’un matériau bio-composite haute performance, constitué d’un support en fibre végétale et d’une matrice ou liant biodégradable, compatible avec les contraintes de fabrication et d’utilisation de petites unités de plaisance. Le but ? La réalisation d’une embarcation prototype permettant de développer une méthodologie d’éco-conception adaptée, de tester et valider la résistance et les performances du bateau mais aussi de réaliser son éco-bilan durant son cycle de vie global.

Source : Rivacom / Salon Nautique