Au contact à des vitesses de l’ordre de 30 nœuds depuis le départ de Ouessant, les navigants du Maxi Banque Populaire ont subi ces dernières 72h une coupe sombre dans le tableau des performances du trimaran géant. Ainsi, la mise à distance nécessaire d'un champ de glaces négocié a contraint les marins à se débattre avec une longue zone de pétole faisant chuter les moyennes.
L'équipage doit encore composer avec une nouvelle zone minée par les glaces imposant une trajectoire plus longue d'une centaine de milles et de près d'une journée vers la porte de l'Atlantique. Le face à face avec les icebergs pourrait bien ne pas être le seul de ce Trophée Jules Verne, tant les alertes sont nombreuses pour les hommes du trimaran aux couleurs de la Banque de la Voile.
Joint à la vacation du jour, Loïck raconte : « On est encore au milieu de beaucoup d’icebergs, 27 nœuds de vent, grand voile à deux ris toute seule. On attend que le jour arrive pour ré-accélérer afin de sortir définitivement de cette zone mais cela ne va pas être simple. C’est assez angoissant car le moindre morceau de glace non repérable au radar peut casser une deux ou trois coques. En plus de cela nous sommes contre le vent avec une mer abominable. C’est un Pacifique qui ne l’est pas du tout. D’un point de vue météo pure, pour éviter une grosse dorsale qui est devant nous il faudrait faire du sud. La fin du bastringue c’est en ligne droite dans 1200 milles encore, les dernières glaces prévues sont à 1200 milles, le machin fait 2800 milles de large, on va faire du nord délibérément, du moins de l’est et sortir de la zone de ce qui a été repéré. Mais les mauvaises surprises c’est qu’il y en a encore plus que prévu et que ces petits machins ça bouge et ça dérive. On commence à avoir une petite idée de là où ça dérive. La nuit c’est vraiment dangereux. Voilà la punition du moment.»
Depuis ces dernières heures et pour les prochaines encore, le jeu est donc de progresser entre les icebergs, growlers*, immergés ou émergés et de négocier au mieux cette zone parsemée de ces obstacles plus ou moins imposants. (* growlers : fragments d'icebergs.)
Une avance réduite
Si l’allure du grand bateau bleu a diminué avec une progression à une vitesse moyenne de 17 nœuds contre 30 il y a 10 jours, il possède toujours de l’avance sur le temps de référence. Avec 960 milles au crédit des marins de la Banque de la Voile, le rapport au temps reste confortable : " Cette histoire d'avance, c'est le phénomène de l'élastique dans ces records. Ce qui compte, c'est l'avantage à l'arrivée. Entre les deux, il peut se passer plein de choses ".
Avance à 16h00 :
960 milles d'avance par rapport au temps de référence
Source : Banque Populaire
Credit : BPCE
L'équipage doit encore composer avec une nouvelle zone minée par les glaces imposant une trajectoire plus longue d'une centaine de milles et de près d'une journée vers la porte de l'Atlantique. Le face à face avec les icebergs pourrait bien ne pas être le seul de ce Trophée Jules Verne, tant les alertes sont nombreuses pour les hommes du trimaran aux couleurs de la Banque de la Voile.
Joint à la vacation du jour, Loïck raconte : « On est encore au milieu de beaucoup d’icebergs, 27 nœuds de vent, grand voile à deux ris toute seule. On attend que le jour arrive pour ré-accélérer afin de sortir définitivement de cette zone mais cela ne va pas être simple. C’est assez angoissant car le moindre morceau de glace non repérable au radar peut casser une deux ou trois coques. En plus de cela nous sommes contre le vent avec une mer abominable. C’est un Pacifique qui ne l’est pas du tout. D’un point de vue météo pure, pour éviter une grosse dorsale qui est devant nous il faudrait faire du sud. La fin du bastringue c’est en ligne droite dans 1200 milles encore, les dernières glaces prévues sont à 1200 milles, le machin fait 2800 milles de large, on va faire du nord délibérément, du moins de l’est et sortir de la zone de ce qui a été repéré. Mais les mauvaises surprises c’est qu’il y en a encore plus que prévu et que ces petits machins ça bouge et ça dérive. On commence à avoir une petite idée de là où ça dérive. La nuit c’est vraiment dangereux. Voilà la punition du moment.»
Depuis ces dernières heures et pour les prochaines encore, le jeu est donc de progresser entre les icebergs, growlers*, immergés ou émergés et de négocier au mieux cette zone parsemée de ces obstacles plus ou moins imposants. (* growlers : fragments d'icebergs.)
Une avance réduite
Si l’allure du grand bateau bleu a diminué avec une progression à une vitesse moyenne de 17 nœuds contre 30 il y a 10 jours, il possède toujours de l’avance sur le temps de référence. Avec 960 milles au crédit des marins de la Banque de la Voile, le rapport au temps reste confortable : " Cette histoire d'avance, c'est le phénomène de l'élastique dans ces records. Ce qui compte, c'est l'avantage à l'arrivée. Entre les deux, il peut se passer plein de choses ".
Avance à 16h00 :
960 milles d'avance par rapport au temps de référence
Source : Banque Populaire