En ce jeudi 22 décembre, les quatorze marins du trimaran géant viennent-ils de passer la barre symbolique des un mois en mer et des trente jours passés à batailler contre le temps et les éléments. Mais l'autre fait important du jour, voire essentiel, est le retour du vent à de meilleures dispositions, tirant parti de la dissipation des effets nocifs de la dorsale qui entravait la bonne marche de Loïck Peyron et ses hommes depuis plusieurs jours. A 24 heures du passage du cap Horn, le Maxi Banque Populaire V a enfin mis du Nord et un soupçon d'Est dans sa route...
Après trente journées intenses dans leur sillage, dont certaines au régime pain noir, la roue a enfin tourné, redonnant au Maxi Banque Populaire V ses ailes et lui permettant de renouer avec une vent de secteur Sud et les 30 nœuds de vitesse alors que le troisième et dernier cap du parcours de ce Trophée Jules Verne est à 24 heures de mer. Interrogé ce midi à l'occasion de la vacation, Xavier Revil revenait sur cette évolution des conditions : " Nous sommes à 24 heures du Horn, par 60° Sud. Cette nuit nous sommes allés empanner à 62° Sud. On a retouché du vent depuis deux heures, on se sort de notre situation problématique avec la dorsale. Nous sommes bâbord amures et nous allons empanner d'ici sept heures pour nous diriger vers l'Est et le cap Horn. Le vent est établi et ne va faire que se renforcer pour arriver autour de 35 nœuds au cap Horn. S'il y a trop de mer, on évitera d'aller trop près. Pour l'instant c'est du billard, c'est tout plat, ça glisse sans effort. On est bien abattu, c'est vraiment très confortable ".
De l'Est avant le Nord
Avec 557 milles d'avance sur le temps de référence au compteur, Loïck Peyron et ses hommes s'apprêtent donc à maintenir un avantage certain au passage du Horn. Un moment attendu par tous et prévu demain dans la matinée selon toute vraisemblance. Fort en émotions, l'hommage rendu par l'ensemble de l'équipage, dont la moitié gagnera ses galons de cap-hornier, sera avant tout libératoire, permettant ainsi de marquer la sortie officielle des mers du Sud et une progression effective dans l'Est avant un gain dans le Nord conditionné par la présence d'un centre dépressionnaire à proximité de la Géorgie du Sud : " Un mois c'est passé vite, mais on attend le Horn depuis pas mal de jours. Il s'est laissé désirer. La barrière constituée par cette dorsale était bien plus étendue que prévue. On a pris notre mal en patience et fait ce qu'il fallait pour faire avancer le bateau. Nous avons fait au mieux pour limiter l'hémorragie. Nous avons essayé de garder un maximum d'avance sachant que les conditions n'étaient pas favorables. C'était essentiel pour nous de passer le Horn avec de l'avance. Mais on savait qu'on ne pouvait pas avoir 35 nœuds tout le temps ! Chacun sait que sur ce type de record, il y a des passages moins faciles que d'autres. On en a profité pour se reposer... La météo favorable pour les prochains jours se confirme, mais nous n'allons pas "tourner" tout de suite. Nous allons faire de l'Est pendant un jour et demi avant de partir plein Nord sur une route assez rectiligne. Nous allons retrouver des moyennes auxquelles ont vous avait habitué et tout le monde est prêt pour faire marcher le bateau au maximum. La remontée de l'Atlantique Sud se présente bien. On a mangé notre pain noir, on va avoir un peu de réussite maintenant ".
Avance à 17h00 :
547.2 milles d'avance par rapport au temps de référence
Credit : BPCE
Après trente journées intenses dans leur sillage, dont certaines au régime pain noir, la roue a enfin tourné, redonnant au Maxi Banque Populaire V ses ailes et lui permettant de renouer avec une vent de secteur Sud et les 30 nœuds de vitesse alors que le troisième et dernier cap du parcours de ce Trophée Jules Verne est à 24 heures de mer. Interrogé ce midi à l'occasion de la vacation, Xavier Revil revenait sur cette évolution des conditions : " Nous sommes à 24 heures du Horn, par 60° Sud. Cette nuit nous sommes allés empanner à 62° Sud. On a retouché du vent depuis deux heures, on se sort de notre situation problématique avec la dorsale. Nous sommes bâbord amures et nous allons empanner d'ici sept heures pour nous diriger vers l'Est et le cap Horn. Le vent est établi et ne va faire que se renforcer pour arriver autour de 35 nœuds au cap Horn. S'il y a trop de mer, on évitera d'aller trop près. Pour l'instant c'est du billard, c'est tout plat, ça glisse sans effort. On est bien abattu, c'est vraiment très confortable ".
De l'Est avant le Nord
Avec 557 milles d'avance sur le temps de référence au compteur, Loïck Peyron et ses hommes s'apprêtent donc à maintenir un avantage certain au passage du Horn. Un moment attendu par tous et prévu demain dans la matinée selon toute vraisemblance. Fort en émotions, l'hommage rendu par l'ensemble de l'équipage, dont la moitié gagnera ses galons de cap-hornier, sera avant tout libératoire, permettant ainsi de marquer la sortie officielle des mers du Sud et une progression effective dans l'Est avant un gain dans le Nord conditionné par la présence d'un centre dépressionnaire à proximité de la Géorgie du Sud : " Un mois c'est passé vite, mais on attend le Horn depuis pas mal de jours. Il s'est laissé désirer. La barrière constituée par cette dorsale était bien plus étendue que prévue. On a pris notre mal en patience et fait ce qu'il fallait pour faire avancer le bateau. Nous avons fait au mieux pour limiter l'hémorragie. Nous avons essayé de garder un maximum d'avance sachant que les conditions n'étaient pas favorables. C'était essentiel pour nous de passer le Horn avec de l'avance. Mais on savait qu'on ne pouvait pas avoir 35 nœuds tout le temps ! Chacun sait que sur ce type de record, il y a des passages moins faciles que d'autres. On en a profité pour se reposer... La météo favorable pour les prochains jours se confirme, mais nous n'allons pas "tourner" tout de suite. Nous allons faire de l'Est pendant un jour et demi avant de partir plein Nord sur une route assez rectiligne. Nous allons retrouver des moyennes auxquelles ont vous avait habitué et tout le monde est prêt pour faire marcher le bateau au maximum. La remontée de l'Atlantique Sud se présente bien. On a mangé notre pain noir, on va avoir un peu de réussite maintenant ".
Avance à 17h00 :
547.2 milles d'avance par rapport au temps de référence
Source : Banque Populaire