En franchissant la ligne ce jeudi 15 décembre à 00h11min et 30 sec (heure française) après 9 jours 09 heures 11 minutes 30 secondes de course, François Gabart sur MACIF remporte la Transat B to B. Cette transatlantique est partie le 5 décembre de Saint-Barthélémy aux Antilles pour Lorient. Pour des raisons de conditions météo extrêmes dans le Golfe de Gascogne, il a été décidé ce mercredi soir de réduire le parcours et de conclure la course au niveau des Açores. François Gabart qui a été aux avant-postes de cette transat depuis le début, décroche par la même occasion sa qualification pour le Vendée Globe, qui partira le 10 novembre 2012.
Cette transat en solitaire conclue une belle année 2011 pour le skipper charentais qui fut riche en émotion avec la construction de son bateau, une 4ème place sur la Transat Jacques Vabre et une première victoire en solitaire en monocoque de 60 pieds, quatre mois seulement après la mise à l’eau de MACIF.
François, tu signes ta première victoire en monocoque de 60 pieds, comment te sens-tu ?
François Gabart : « C’est super ! Je suis vraiment content. J’en ai rêvé de cette victoire comme un compétiteur peut le faire mais je ne l’avais pas envisagée. J’ai réussi à tenir le rythme face au sept autres bateaux avec presque tous les favoris du Vendée Globe. J’étais prêt à me battre jusqu’au bout dans des conditions extrêmes jusqu’à Lorient. »
C’était un départ sur les chapeaux de roues…
FG : « Je l’ai vécu comme une chance de pouvoir m’y aligner à temps car c’était loin d’être gagné avec les réparations à finaliser à St-Martin. Je me suis tout de suite mis dans le rythme dès le passage de la ligne, en étant à l’écoute du bateau et en termes de stratégie où j’ai fait mes choix proprement et sans me poser de questions par rapport aux autres concurrents. Au fil des jours, j’ai pris confiance en moi et en ma capacité à faire avancer MACIF vite et en prenant de bonnes trajectoires. Et au fur et à mesure la victoire s’est dessinée. »
Quels enseignements en tires-tu ?
FG : « C’est ma première course en solo donc il y a beaucoup de découvertes : le premier virement, empannage, affalage de spi tout seul. Les conditions de cette Transat B to B étaient difficiles avec du portant dans du vent très fort et instable, une mer formée et très courte. C’était une bonne première en vue du Vendée Globe et je vais capitaliser dessus pour travailler encore et améliorer ma préparation. »
C’est une belle façon de conclure l’année ?
FG : « 2011 a été très riche car nous avons construit un bateau, nous l’avons mis au point. Tout s’est enchaîné très vite avec les deux transats successives. J’ai tellement appris de choses durant ces six derniers mois et ça va continuer jusqu’au Vendée Globe. Mais avant cela je vais regagner Lorient où je devrais arriver samedi matin.»
Cette transat en solitaire conclue une belle année 2011 pour le skipper charentais qui fut riche en émotion avec la construction de son bateau, une 4ème place sur la Transat Jacques Vabre et une première victoire en solitaire en monocoque de 60 pieds, quatre mois seulement après la mise à l’eau de MACIF.
François, tu signes ta première victoire en monocoque de 60 pieds, comment te sens-tu ?
François Gabart : « C’est super ! Je suis vraiment content. J’en ai rêvé de cette victoire comme un compétiteur peut le faire mais je ne l’avais pas envisagée. J’ai réussi à tenir le rythme face au sept autres bateaux avec presque tous les favoris du Vendée Globe. J’étais prêt à me battre jusqu’au bout dans des conditions extrêmes jusqu’à Lorient. »
C’était un départ sur les chapeaux de roues…
FG : « Je l’ai vécu comme une chance de pouvoir m’y aligner à temps car c’était loin d’être gagné avec les réparations à finaliser à St-Martin. Je me suis tout de suite mis dans le rythme dès le passage de la ligne, en étant à l’écoute du bateau et en termes de stratégie où j’ai fait mes choix proprement et sans me poser de questions par rapport aux autres concurrents. Au fil des jours, j’ai pris confiance en moi et en ma capacité à faire avancer MACIF vite et en prenant de bonnes trajectoires. Et au fur et à mesure la victoire s’est dessinée. »
Quels enseignements en tires-tu ?
FG : « C’est ma première course en solo donc il y a beaucoup de découvertes : le premier virement, empannage, affalage de spi tout seul. Les conditions de cette Transat B to B étaient difficiles avec du portant dans du vent très fort et instable, une mer formée et très courte. C’était une bonne première en vue du Vendée Globe et je vais capitaliser dessus pour travailler encore et améliorer ma préparation. »
C’est une belle façon de conclure l’année ?
FG : « 2011 a été très riche car nous avons construit un bateau, nous l’avons mis au point. Tout s’est enchaîné très vite avec les deux transats successives. J’ai tellement appris de choses durant ces six derniers mois et ça va continuer jusqu’au Vendée Globe. Mais avant cela je vais regagner Lorient où je devrais arriver samedi matin.»
Source : Macif