Ils sont donc quatre à s'être amarrés à Gustavia. Mike Golding (Gamesa), Armel le Cléac'h (Banque populaire), Marc Guillemot (Safran) et Vincent Riou (PRB) attendent les arrivées prochaines des autres concurrents en convoyage depuis Puerto Limon : une traversée essentiellement aux allures de près qui n'aura guère ménagé les montures. Les skippers, quant à eux, ont profité de ces quelques jours de répit pour recharger leurs batteries.
Mike Golding, au sortir de son convoyage, a d’ores et déjà prévu une liste de travaux à effectuer avant d’attaquer cette transat retour sur la Bretagne. Il s’agit essentiellement de remédier à la casse provoquée par le mauvais temps sur la transat Jacques Vabre : remise en état des girouettes de tête de mât, réparation du système de transmission de données par satellite, réparation sur une dérive… pas de gros bobos, mais une liste assez fournie pour mobiliser toute son équipe technique.
Les difficultés d’une course qualificative
On serait tenté de croire que la Transat B to B, course qualificative pour le Vendée Globe, va inciter les marins à lever le pied, à traverser piano. Il suffit pour cela de se souvenir de la première édition qui avait vu une bagarre de chaque instant aux avant-postes pour comprendre que ce ne sera pas le cas. Jean-Pierre Dick, vainqueur cette année de la Barcelona World Race et de la Jacques Vabre se verrait bien enfoncer le clou et montrer à la concurrence qu’en solitaire aussi, il faut compter sur lui. Alex Thomson a, lui aussi, envie de confirmer que le chat noir est définitivement derrière lui, quand Armel le Cléac’h ou Marc Guillemot voudront prouver qu’il maitrisent parfaitement leur machine, encore neuve pour l’un, profondément modifiée l’été dernier pour l’autre.
Les nouveaux venus dans l’attente
Pour les novices de la navigation en solitaire, la Transat B to B sera une sorte de rite initiatique. François Gabart dont le MACIF vient de rallier l’île de Saint-Martin a encore quelques travaux essentiels à faire à bord avant de prendre le départ. Le compte à rebours est commencé pour lui, afin d’être présent à temps sur la ligne. Pour Louis Burton, de retour d’un voyage express à Saint-Malo, il faut encore attendre l’arrivée de son Bureau Vallée qui a subi un check-up complet à Puerto Limon avant de prendre la route de Saint-Barth. Enchaîner deux courses transatlantiques d’affilée n’a rien d’anodin. Il est donc logique que pour tous, les temps presse.
Ils ont dit :
Mike Golding (Gamesa)
« Pour moi, le premier objectif est de finir la course et de continuer de me familiariser avec les modifications effectuées. La concurrence n’a jamais été aussi élevée et cela va être un bon moyen de s’étalonner en solitaire, en configuration Vendée Globe. Cette Transat B to B va être l’occasion de vérifier que nous avons travaillé dans le bon sens… »
Vincent Riou (PRB)
« On a encore quelques jours avant de nous plonger totalement dans les fichiers météo. De toutes les façons, on sait qu’on va commencer par du près contre les alizés. Celà devrait aller, ils ne sont pas trop forts. Le tournant de la course devrait se situer dans les trois jours qui suivent le départ, dans la zone de transition avec les régimes d’ouest océaniques. Il faudra bien le négocier pour pouvoir jouer la victoire… »
Vacations
Durant le salon nautique de paris, les vacations seront assurées en direct tous les jours à compter du 5 décembre. Vacation le 5 décembre à 18h, après 3 heures de course. Durant le reste du temps, vacation de 13h30 à 14h30 sur le stand de la FFVoIle ou le stand de Lorient.
A compter du 12 décembre, vacation en direct de la Cité de la Voile de 12h00 à 13h00.
Source : Rivacom / Transat B to B
Credit : B. Stichelbaut / B to B
Seule concurrent à avoir été épargné par le convoyage depuis le Costa Rica, Vincent Riou a été le premier à amarrer son PRB au port de Gustavia après avoir mené son monocoque en double avec Hugues Destrémau depuis les Açores. L’occasion pour le skipper bigouden de tester la validité de la réparation effectuée et de montrer à la concurrence qu’il est toujours présent. Particulièrement satisfait de l’accueil reçu à Horta et de la qualité des travaux effectués, Vincent a le mors au dent. Mike Golding, au sortir de son convoyage, a d’ores et déjà prévu une liste de travaux à effectuer avant d’attaquer cette transat retour sur la Bretagne. Il s’agit essentiellement de remédier à la casse provoquée par le mauvais temps sur la transat Jacques Vabre : remise en état des girouettes de tête de mât, réparation du système de transmission de données par satellite, réparation sur une dérive… pas de gros bobos, mais une liste assez fournie pour mobiliser toute son équipe technique.
Les difficultés d’une course qualificative
On serait tenté de croire que la Transat B to B, course qualificative pour le Vendée Globe, va inciter les marins à lever le pied, à traverser piano. Il suffit pour cela de se souvenir de la première édition qui avait vu une bagarre de chaque instant aux avant-postes pour comprendre que ce ne sera pas le cas. Jean-Pierre Dick, vainqueur cette année de la Barcelona World Race et de la Jacques Vabre se verrait bien enfoncer le clou et montrer à la concurrence qu’en solitaire aussi, il faut compter sur lui. Alex Thomson a, lui aussi, envie de confirmer que le chat noir est définitivement derrière lui, quand Armel le Cléac’h ou Marc Guillemot voudront prouver qu’il maitrisent parfaitement leur machine, encore neuve pour l’un, profondément modifiée l’été dernier pour l’autre.
Les nouveaux venus dans l’attente
Pour les novices de la navigation en solitaire, la Transat B to B sera une sorte de rite initiatique. François Gabart dont le MACIF vient de rallier l’île de Saint-Martin a encore quelques travaux essentiels à faire à bord avant de prendre le départ. Le compte à rebours est commencé pour lui, afin d’être présent à temps sur la ligne. Pour Louis Burton, de retour d’un voyage express à Saint-Malo, il faut encore attendre l’arrivée de son Bureau Vallée qui a subi un check-up complet à Puerto Limon avant de prendre la route de Saint-Barth. Enchaîner deux courses transatlantiques d’affilée n’a rien d’anodin. Il est donc logique que pour tous, les temps presse.
Ils ont dit :
Mike Golding (Gamesa)
« Pour moi, le premier objectif est de finir la course et de continuer de me familiariser avec les modifications effectuées. La concurrence n’a jamais été aussi élevée et cela va être un bon moyen de s’étalonner en solitaire, en configuration Vendée Globe. Cette Transat B to B va être l’occasion de vérifier que nous avons travaillé dans le bon sens… »
Vincent Riou (PRB)
« On a encore quelques jours avant de nous plonger totalement dans les fichiers météo. De toutes les façons, on sait qu’on va commencer par du près contre les alizés. Celà devrait aller, ils ne sont pas trop forts. Le tournant de la course devrait se situer dans les trois jours qui suivent le départ, dans la zone de transition avec les régimes d’ouest océaniques. Il faudra bien le négocier pour pouvoir jouer la victoire… »
Vacations
Durant le salon nautique de paris, les vacations seront assurées en direct tous les jours à compter du 5 décembre. Vacation le 5 décembre à 18h, après 3 heures de course. Durant le reste du temps, vacation de 13h30 à 14h30 sur le stand de la FFVoIle ou le stand de Lorient.
A compter du 12 décembre, vacation en direct de la Cité de la Voile de 12h00 à 13h00.
Source : Rivacom / Transat B to B
