Telefónica, à 500 milles environ de l’arrivée, est attendu demain après-midi au Cap. Une victoire qui le transporterait de la dernière à la première place du classement de la Volvo Ocean Race.
Le large semble bien sourire à Telefónica, dernier de la course In-Port d’Alicante mais solide leader de cette première étape. À 13h00 UTC, il devançait de 146,9 milles CAMPER with Emirates Team New Zealand et de 517 milles Groupama sailing team. Les 500 derniers milles de l’équipage d’Iker Martínez s’annoncent rectilignes, au reaching, dans une brise de 17 à 18 noeuds. Plus de vent – 25 noeuds – à l’approche de la montagne de la Table et une arrivée prévue samedi après-midi. Mais à bord, pas question de se réjouir trop tôt : le navigateur Andrew Cape raconte.
« Nous devons garder le bateau en une pièce et ne rien abimer. Le vent a baissé, il est peu probable qu’on casse quelque chose. Touchons du bois.
« Même si les prévisions sont bonnes, tout peut arriver. Il y a toujours une possibilité pour que quelque chose se passe mal et que les autres vous dépassent. On va mettre de côté la pensée de la victoire jusqu’à la dernière centaine de milles. Même à ce moment-là, on ne commencera à célébrer qu’une fois la ligne franchie. »
En tête depuis huit jours, Telefónica n’a commis aucune faute tactique depuis son entrée en Atlantique, et a particulièrement brillé dans l’hémisphère sud dans son combat serré contre PUMA Ocean Racing.
Hier, lors du passage de la dépression, l’équipage a encore creusé son avance en se positionnant au sud dans une position favorable avant de revenir au nord pour couvrir CAMPER. « Difficile de trouver un unique facteur à notre succès, » ajoute Cape, « même si c’est sûr qu’une solide prise de décision aide. On était toujours certains de notre trajectoire – ça, c’est mon boulot. Mais les gars ont aussi fait avancer le bateau et ont tout conservé en ordre de marche. C’est crucial car on ne va nulle part si on casse ou si on ne règle pas correctement. L’équipage entier a bossé dur pour que le spectacle continue. »
CAMPER devrait bénéficier de conditions similaires pour sa dernière ligne droite – les hommes de Chris Nicholson sont attendus au Cap dimanche 27 au petit matin.
La situation est plus compliquée pour Groupama, qui doit traverser les zones de calme de l’anticyclone. L’équipage de Franck Cammas progresse maintenant au nord-est dans huit noeuds de vent. Il pourrait descendre au sud pour traverser la dorsale, trouver du vent et revenir – mais ce serait une trajectoire laborieuse.
« On prendra plutôt un option médium jusqu’au Cap, » expliquait hier Charles Caudrelier, barreur et régleur, « pas trop froide et pas trop chaude. Il s’agit aussi de gestion du bateau. Notre but principal est d’arriver et de valider une place de troisième. »
ETA des bateaux au Cap, Afrique du Sud :
Telefónica : samedi 26 de 15h00 à 20h00 UTC
CAMPER : dimanche 27 de 03h00 à 09h00 UTC
Groupama : lundi 28 au soir - mardi 29 tôt le matin
Credit : D Fructuoso/Team Telefonica/VOR
Le large semble bien sourire à Telefónica, dernier de la course In-Port d’Alicante mais solide leader de cette première étape. À 13h00 UTC, il devançait de 146,9 milles CAMPER with Emirates Team New Zealand et de 517 milles Groupama sailing team. Les 500 derniers milles de l’équipage d’Iker Martínez s’annoncent rectilignes, au reaching, dans une brise de 17 à 18 noeuds. Plus de vent – 25 noeuds – à l’approche de la montagne de la Table et une arrivée prévue samedi après-midi. Mais à bord, pas question de se réjouir trop tôt : le navigateur Andrew Cape raconte.
« Nous devons garder le bateau en une pièce et ne rien abimer. Le vent a baissé, il est peu probable qu’on casse quelque chose. Touchons du bois.
« Même si les prévisions sont bonnes, tout peut arriver. Il y a toujours une possibilité pour que quelque chose se passe mal et que les autres vous dépassent. On va mettre de côté la pensée de la victoire jusqu’à la dernière centaine de milles. Même à ce moment-là, on ne commencera à célébrer qu’une fois la ligne franchie. »
En tête depuis huit jours, Telefónica n’a commis aucune faute tactique depuis son entrée en Atlantique, et a particulièrement brillé dans l’hémisphère sud dans son combat serré contre PUMA Ocean Racing.
Hier, lors du passage de la dépression, l’équipage a encore creusé son avance en se positionnant au sud dans une position favorable avant de revenir au nord pour couvrir CAMPER. « Difficile de trouver un unique facteur à notre succès, » ajoute Cape, « même si c’est sûr qu’une solide prise de décision aide. On était toujours certains de notre trajectoire – ça, c’est mon boulot. Mais les gars ont aussi fait avancer le bateau et ont tout conservé en ordre de marche. C’est crucial car on ne va nulle part si on casse ou si on ne règle pas correctement. L’équipage entier a bossé dur pour que le spectacle continue. »
CAMPER devrait bénéficier de conditions similaires pour sa dernière ligne droite – les hommes de Chris Nicholson sont attendus au Cap dimanche 27 au petit matin.
La situation est plus compliquée pour Groupama, qui doit traverser les zones de calme de l’anticyclone. L’équipage de Franck Cammas progresse maintenant au nord-est dans huit noeuds de vent. Il pourrait descendre au sud pour traverser la dorsale, trouver du vent et revenir – mais ce serait une trajectoire laborieuse.
« On prendra plutôt un option médium jusqu’au Cap, » expliquait hier Charles Caudrelier, barreur et régleur, « pas trop froide et pas trop chaude. Il s’agit aussi de gestion du bateau. Notre but principal est d’arriver et de valider une place de troisième. »
ETA des bateaux au Cap, Afrique du Sud :
Telefónica : samedi 26 de 15h00 à 20h00 UTC
CAMPER : dimanche 27 de 03h00 à 09h00 UTC
Groupama : lundi 28 au soir - mardi 29 tôt le matin
Source : Volvo Ocean Race
