Privé de première étape après une avarie de coque la nuit du 5 novembre, Mike Sanderson, le skipper de Team Sanya, suit la course de près. Depuis l’Afrique du Sud où il supervise la construction d’une nouvelle étrave, il revient sur les deux semaines passées.
Après 15 jours de course, que penses-tu de cette première étape ? « C’est un classique. Groupama a pris un pari en descendant le long de la côte africaine et, en fin de compte, ça n’a pas payé pour eux. Pour être honnête, les infos météo qu’on avait tous au départ indiquaient qu’il y avait 50 % de chance seulement pour que l’ouest paye. On voit sur la cartographie que CAMPER a d’abord hésité et est presque parti avec les Français, mais a changé de route pour suivre les autres dans l’ouest. Ça leur a couté et ils n’ont pas pu revenir complètement au contact depuis. »
Es-tu surpris par le duel entre Team Telefónica et PUMA Ocean Racing ?
« Si vous deviez choisir deux équipes proches en performance, ce serait forcément Telefónica et PUMA. Ce sont deux bateaux de nouvelle génération dessinés par le cabinet de Juan K. Ils ont tous deux de très bons équipiers et navigateurs et se sont autant préparés et entraînés avant la course. Pour moi, ce n’est pas une surprise qu’ils se battent à égalité en tête de flotte. »
Qu’attends-tu des prochains jours de course ?
« La semaine prochaine est toujours une partie sympa de la Volvo Ocean Race. C’est là qu’on a battu le record des 24 heures sur ABN AMRO ONE en 2005-06 et c’est là qu’Ericsson 4 l’a battu lors de l’édition précédente. J’espère qu’on verra ces conditions ventées favorables à de nouveaux records dans les prochains jours. »
Est-ce que ça ne serait pas une nouvelle possibilité de casse pour la flotte ?
« Sur ces bateaux, vous ne savez jamais quelles sont les conditions qui pourraient casser le bateau. Oui, quand on a cassé sur cette étape, je trouvais que les conditions étaient difficiles mais j’avais confiance, j’étais certain qu’on agissait bien. Je suis sûr qu’Abu Dhabi n’avait aucune idée qu’ils mettaient en danger leur gréement. Si ça avait été le cas, ils auraient ralenti et en auraient pris soin en traversant le mauvais temps. La vérité, c’est que vous ne savez jamais si vous êtes proches de la limite jusqu’à ce que vous l’ayez franchie. Mais ces équipes ont déjà couvert beaucoup de milles et poussé leurs bateaux très loin, et je pense qu’elles vont attaquer la partie ventée de la course à leur propre rythme. D’après les rapports, la flotte semble en bonne condition. Personne n’a de faiblesse. On pourrait bien voir quelques gros sprints. »
Des sprints ... Et un record des 24 heures ?
« Vous ne chassez pas un record des 24 heures dans la Volvo Ocean Race – le record vient à vous. Vous devez faire ce que vous avez à faire pour gagner l’étape et si vous êtes chanceux pour naviguer plus vite que les autres en 24 heures de temps, c’est fait. C’est vraiment important de ne pas se laisser entraîner et de garder le pied sur l’accélérateur au bon niveau. Ce serait vraiment une erreur débile de foncer et de penser récupérer une belle montre pour le run le plus rapide, puis de casser une voile importante ou de griller votre équipage. »
Et sur qui parierais-tu : PUMA ou Telefónica ?
« Ça va vraiment être intéressant. Si on se réfère au waypoint au sud vers lequel ils se dirigent, Telefónica est 10 milles devant – pas 50 milles comme le montre la carto qui se réfère à la distance par rapport à l’arrivée. Ces bateaux sont très proches et vont le rester un moment, ça va être super à suivre. J’aurais du mal à faire un choix maintenant. C’est difficile de décider car les deux ont très bien navigué. Depuis le début, je suis convaincu que PUMA est très complet, mais les gars de Telefónica m’ont impressionné. Je suis un grand fan d’Iker et Xabi et ils ont une bonne dose d’expérience à bord. Ce sera intéressant si on a un peu de navigation à haute vitesse. À bord de PUMA, Brad Jackson et Tony Mutter sont de vieux amis. Ils ont déjà atteint ces hautes vitesses avec ABN et Ericsson. Si ça accélère, je parierai sans doute sur PUMA. »
Source : Volvo Ocean Race
Credit : TIM STONTON/Volvo Ocean Race
Après 15 jours de course, que penses-tu de cette première étape ? « C’est un classique. Groupama a pris un pari en descendant le long de la côte africaine et, en fin de compte, ça n’a pas payé pour eux. Pour être honnête, les infos météo qu’on avait tous au départ indiquaient qu’il y avait 50 % de chance seulement pour que l’ouest paye. On voit sur la cartographie que CAMPER a d’abord hésité et est presque parti avec les Français, mais a changé de route pour suivre les autres dans l’ouest. Ça leur a couté et ils n’ont pas pu revenir complètement au contact depuis. »
Es-tu surpris par le duel entre Team Telefónica et PUMA Ocean Racing ?
« Si vous deviez choisir deux équipes proches en performance, ce serait forcément Telefónica et PUMA. Ce sont deux bateaux de nouvelle génération dessinés par le cabinet de Juan K. Ils ont tous deux de très bons équipiers et navigateurs et se sont autant préparés et entraînés avant la course. Pour moi, ce n’est pas une surprise qu’ils se battent à égalité en tête de flotte. »
Qu’attends-tu des prochains jours de course ?
« La semaine prochaine est toujours une partie sympa de la Volvo Ocean Race. C’est là qu’on a battu le record des 24 heures sur ABN AMRO ONE en 2005-06 et c’est là qu’Ericsson 4 l’a battu lors de l’édition précédente. J’espère qu’on verra ces conditions ventées favorables à de nouveaux records dans les prochains jours. »
Est-ce que ça ne serait pas une nouvelle possibilité de casse pour la flotte ?
« Sur ces bateaux, vous ne savez jamais quelles sont les conditions qui pourraient casser le bateau. Oui, quand on a cassé sur cette étape, je trouvais que les conditions étaient difficiles mais j’avais confiance, j’étais certain qu’on agissait bien. Je suis sûr qu’Abu Dhabi n’avait aucune idée qu’ils mettaient en danger leur gréement. Si ça avait été le cas, ils auraient ralenti et en auraient pris soin en traversant le mauvais temps. La vérité, c’est que vous ne savez jamais si vous êtes proches de la limite jusqu’à ce que vous l’ayez franchie. Mais ces équipes ont déjà couvert beaucoup de milles et poussé leurs bateaux très loin, et je pense qu’elles vont attaquer la partie ventée de la course à leur propre rythme. D’après les rapports, la flotte semble en bonne condition. Personne n’a de faiblesse. On pourrait bien voir quelques gros sprints. »
Des sprints ... Et un record des 24 heures ?
« Vous ne chassez pas un record des 24 heures dans la Volvo Ocean Race – le record vient à vous. Vous devez faire ce que vous avez à faire pour gagner l’étape et si vous êtes chanceux pour naviguer plus vite que les autres en 24 heures de temps, c’est fait. C’est vraiment important de ne pas se laisser entraîner et de garder le pied sur l’accélérateur au bon niveau. Ce serait vraiment une erreur débile de foncer et de penser récupérer une belle montre pour le run le plus rapide, puis de casser une voile importante ou de griller votre équipage. »
Et sur qui parierais-tu : PUMA ou Telefónica ?
« Ça va vraiment être intéressant. Si on se réfère au waypoint au sud vers lequel ils se dirigent, Telefónica est 10 milles devant – pas 50 milles comme le montre la carto qui se réfère à la distance par rapport à l’arrivée. Ces bateaux sont très proches et vont le rester un moment, ça va être super à suivre. J’aurais du mal à faire un choix maintenant. C’est difficile de décider car les deux ont très bien navigué. Depuis le début, je suis convaincu que PUMA est très complet, mais les gars de Telefónica m’ont impressionné. Je suis un grand fan d’Iker et Xabi et ils ont une bonne dose d’expérience à bord. Ce sera intéressant si on a un peu de navigation à haute vitesse. À bord de PUMA, Brad Jackson et Tony Mutter sont de vieux amis. Ils ont déjà atteint ces hautes vitesses avec ABN et Ericsson. Si ça accélère, je parierai sans doute sur PUMA. »
Source : Volvo Ocean Race