Paroles de marins des trois classes, joints cette nuit ou ce matin. Ils nous parlent de conditions pas vraiment confortables et du froid !
Yannick Bestaven, Aquarelle.com, 1er à 11 heures :
« On a viré de bord en milieu de nuit. C’est un peu plus confortable, mais ce flux de nord apporte de l’air très froid. L’avantage c’est que l’humidité a disparu. Nous sommes en forme, nous dormons bien et la descente est pour le moment paisible. Je pense que nous sommes bien positionnés par rapport à nos petits camarades. Nous naviguons à vue avec Concise 2, nous avons même aperçu ses feux dans la nuit. »
Yves Le Blevec, Actual, 1er à 11 heures :
« C’est vraiment ce que nous attendions. Je crois que nous sommes le plus sud des Multi50 mais ici ça bouge encore beaucoup et il fait super froid. La nuit a été plus calme que prévue avec un vent variable de 5 à 20 nœuds, mais nous restons très prudents. »
François Gabart, Macif, 1er à 11 heures :
« Ca va plutôt très bien. On a eu pas mal de vagues cette nuit mais ça commence à s’aplatir. (…) On a réussi à faire du longitudinal par rapport à nos petits copains, on est assez content de notre trajectoire même si on n’a rien eu de très compliqué pour le moment. Le bateau va pas mal malgré des conditions pas faciles. C’était même un peu chaud, la première nuit a été plutôt sportive ! La nuit dernière, le vent était instable. On était donc pas mal aux écoutes et à la barre. Cela reste des conditions assez exigeantes. »
Jean-Pierre Dick, Virbac Paprec, 6e à 11 heures :
«Nous avons dormi pour quitter le mode sprint du départ et glisser vers un mode Transatlantique. Après la ligne droite à fond de la première journée, nous adoptons un rythme de fond plus proche de nos moyennes habituelles. Notre option ouest ne s'avère pas aussi payante que souhaitée. C'était assez agité à bord, le vent est monté très vite et fort lorsque nous mettions à poste notre voile d'avant. La manœuvre s'est bien déroulée mais il faut sans cesse rester aux aguets dans ces conditions changeantes. Nous rencontrons actuellement des conditions très changeantes. Nous avons très peu de visibilité sur ce qui nous attend les prochaines 24h. Demain, nous devrions passer une dorsale anticyclonique et il y a encore des dépressions fortes qui nous attendent pendant deux jours. Notre pain noir n'est pas encore complètement derrière nous !»
Vincent Riou, PRB, 3e à 11 heures :
« Ce n’est pas la gloire ici, il n’y a pas de vent, ce n’est pas marrant. L’équipage est en forme, nous n’avons pas encore tiré sur les réserves mais les prochains jours ça devrait se compliquer un petit peu. Nous naviguons collés serrés avec Jean-Pierre mais la stratégie pour le moment n’est pas encore très claire. Il faut travailler, nous n’avons pas le temps d’avoir froid. »
Arnaud Boissières, Akena Vérandas (démâtage cette nuit)
« Nous avons perdu le mât et les voiles, il ne reste plus que la bôme, un deckspreader, et un bout de 1 mètre de tube. C 'est dommage le début de course était sympa. Aucun de nous n'est blessé à part dans notre amour propre. Nous pensons que le bout de bastaque a cassé en sortie de winch, ou le tirant inferieur du deckspreader. Puis il y a eu des très gros crack, comme si nous étions rentrés à dix nœuds dans une falaise. Mais c'est bien le mât qui s'est cassé en plusieurs morceaux. Ensuite nous avons bataillé une heure pour tout dégager...mais vous connaisser la suite.»
Tous les classements ici
Sources : Transat Jacques Vabre / Macif / Jean-Pierre Dick
Credit : A. Courcoux / Macif
Yannick Bestaven, Aquarelle.com, 1er à 11 heures :
« On a viré de bord en milieu de nuit. C’est un peu plus confortable, mais ce flux de nord apporte de l’air très froid. L’avantage c’est que l’humidité a disparu. Nous sommes en forme, nous dormons bien et la descente est pour le moment paisible. Je pense que nous sommes bien positionnés par rapport à nos petits camarades. Nous naviguons à vue avec Concise 2, nous avons même aperçu ses feux dans la nuit. »
Yves Le Blevec, Actual, 1er à 11 heures :
« C’est vraiment ce que nous attendions. Je crois que nous sommes le plus sud des Multi50 mais ici ça bouge encore beaucoup et il fait super froid. La nuit a été plus calme que prévue avec un vent variable de 5 à 20 nœuds, mais nous restons très prudents. »
François Gabart, Macif, 1er à 11 heures :
« Ca va plutôt très bien. On a eu pas mal de vagues cette nuit mais ça commence à s’aplatir. (…) On a réussi à faire du longitudinal par rapport à nos petits copains, on est assez content de notre trajectoire même si on n’a rien eu de très compliqué pour le moment. Le bateau va pas mal malgré des conditions pas faciles. C’était même un peu chaud, la première nuit a été plutôt sportive ! La nuit dernière, le vent était instable. On était donc pas mal aux écoutes et à la barre. Cela reste des conditions assez exigeantes. »
Jean-Pierre Dick, Virbac Paprec, 6e à 11 heures :
«Nous avons dormi pour quitter le mode sprint du départ et glisser vers un mode Transatlantique. Après la ligne droite à fond de la première journée, nous adoptons un rythme de fond plus proche de nos moyennes habituelles. Notre option ouest ne s'avère pas aussi payante que souhaitée. C'était assez agité à bord, le vent est monté très vite et fort lorsque nous mettions à poste notre voile d'avant. La manœuvre s'est bien déroulée mais il faut sans cesse rester aux aguets dans ces conditions changeantes. Nous rencontrons actuellement des conditions très changeantes. Nous avons très peu de visibilité sur ce qui nous attend les prochaines 24h. Demain, nous devrions passer une dorsale anticyclonique et il y a encore des dépressions fortes qui nous attendent pendant deux jours. Notre pain noir n'est pas encore complètement derrière nous !»
Vincent Riou, PRB, 3e à 11 heures :
« Ce n’est pas la gloire ici, il n’y a pas de vent, ce n’est pas marrant. L’équipage est en forme, nous n’avons pas encore tiré sur les réserves mais les prochains jours ça devrait se compliquer un petit peu. Nous naviguons collés serrés avec Jean-Pierre mais la stratégie pour le moment n’est pas encore très claire. Il faut travailler, nous n’avons pas le temps d’avoir froid. »
Arnaud Boissières, Akena Vérandas (démâtage cette nuit)
« Nous avons perdu le mât et les voiles, il ne reste plus que la bôme, un deckspreader, et un bout de 1 mètre de tube. C 'est dommage le début de course était sympa. Aucun de nous n'est blessé à part dans notre amour propre. Nous pensons que le bout de bastaque a cassé en sortie de winch, ou le tirant inferieur du deckspreader. Puis il y a eu des très gros crack, comme si nous étions rentrés à dix nœuds dans une falaise. Mais c'est bien le mât qui s'est cassé en plusieurs morceaux. Ensuite nous avons bataillé une heure pour tout dégager...mais vous connaisser la suite.»
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Sources : Transat Jacques Vabre / Macif / Jean-Pierre Dick