Actual a franchi la ligne d’arrivée de la Transat Jacques Vabre en vainqueur de la classe Multi 50 aujourd’hui 20 novembre à 08h 07mn et 43sec (heure française). Le temps de course d’Yves Le Blévec et Samuel Manuard est de 17 jours, 17 heures, 07 minutes et 43 secondes. Leur vitesse moyenne sur le parcours théorique est de 12,52 nœuds. Ils ont parcouru effectivement sur l’eau 6508 milles à 15,31 nœuds de moyenne.
Cette victoire, Yves Le Blévec et Sam Manuard ne la doivent à personne. Arrivés au Havre après une préparation tronquée due à un démâtage, quelques semaines avant le départ de la Transat Jacques Vabre, les deux compères ont rapidement trouvé le rythme qui s’imposait en prenant la tête de la course dès le 3 novembre. A la lutte avec Crêpes Whaou !, ils ont vu le duel tourner court suite à l’abandon de leur principal concurrent, du fait de la blessure de Franck-Yves Escoffier.
Ils ont ensuite su parfaitement s’adapter à une météo défavorable aux multicoques en choisissant très tôt de plonger dans le sud. Ils ont pu ainsi franchir la dorsale qui a piégé les premiers Imoca et surtout creuser, pour l’occasion, un écart de près de 300 milles sur Maître Jacques. Premiers de la flotte à arriver sur l’arc antillais, ils ont viré l’île de Saint-Barth pour plonger sur la Barbade qu’ils devaient laisser à tribord avant d’entrer en mer des Caraïbes.
Cette dernière partie de parcours aura été négociée avec le mélange de prudence nécessaire et de volonté de rester dans un mode compétition… Au final, Yves Le Blévec obtient ici une belle revanche et signe sa première grande victoire transatlantique après ses abandons dans la Transat Jacques Vabre 2009 et la Route du Rhum 2010. Après la Vendée Saint-Pétersbourg en équipage, il démontre tout le potentiel de son plan Verdier. Un Guillaume Verdier, particulièrement content puisque ses bateaux risquent de s’imposer dans toutes les catégories. Après Virbac-Paprec 3 (dessiné en collaboration avec le cabinet VPLP), Actual lui permet de réaliser le doublé en attendant une possible arrivée victorieuse de Aquarelle.com en Class40.
Les premiers mots d’Yves Le Blévec et Sam Manuard à leur arrivée au ponton :
Yves Le Blévec : « On était concentré sur le fait d’arriver entier avec un bateau entier. On l’a quand même tordu dans tous les sens. C’était assez éprouvant pour le bateau et pour nous. On ne s’est pas économisé. Je ne suis pas un grand spécialiste de la Transat Jacques Vabre, mais il n’y a pas eu beaucoup d’éditions avec autant de passages de fronts, de mer super dure. Tous les jours, il y avait un nouveau phénomène météo assez violent à gérer. Faire passer des multicoques en course là-dedans, c’est compliqué. Le problème des multicoques c’est que tu peux aller toujours plus vite. Quand tu passes dans ne serait-ce que dans 35/40 nœuds établis, c’est la guerre, tu oublies vite la course. Cette victoire est très importante pour tout le monde. On peut parler des sponsors mais aussi pour moi aussi à titre perso, le fait de simplement terminer une course, c’est super important. C’était l’objectif de départ. J’ai souvent dit à Sam : on ne va pas s’emporter, juste finir la course »
La casse chez les autres
Sam Manuard : « Ça nous a un abattu sur le moment. Voir trois bateaux abandonner comme ça d’un seul coup. Après, on a continué à notre rythme, assez élevé. On était déjà en tête. »
Sur leur collaboration
« On a redessiné pas mal de Minis, pas mal de bateaux. Mais sinon, les navigations en double, ça a un côté assez étonnant. On entre forcément dans une forme d’intimité. On voit les personnes telles qu’elles sont. Il y a des échanges intéressants. Après, on est tous les deux des grands garçons, on sait faire la part des choses. Mais c’est intéressant et la collaboration a bien fonctionné ».
Source : Transat Jacques Vabre
Credit : A. Courcoux / TJV
Ils ont ensuite su parfaitement s’adapter à une météo défavorable aux multicoques en choisissant très tôt de plonger dans le sud. Ils ont pu ainsi franchir la dorsale qui a piégé les premiers Imoca et surtout creuser, pour l’occasion, un écart de près de 300 milles sur Maître Jacques. Premiers de la flotte à arriver sur l’arc antillais, ils ont viré l’île de Saint-Barth pour plonger sur la Barbade qu’ils devaient laisser à tribord avant d’entrer en mer des Caraïbes.
Cette dernière partie de parcours aura été négociée avec le mélange de prudence nécessaire et de volonté de rester dans un mode compétition… Au final, Yves Le Blévec obtient ici une belle revanche et signe sa première grande victoire transatlantique après ses abandons dans la Transat Jacques Vabre 2009 et la Route du Rhum 2010. Après la Vendée Saint-Pétersbourg en équipage, il démontre tout le potentiel de son plan Verdier. Un Guillaume Verdier, particulièrement content puisque ses bateaux risquent de s’imposer dans toutes les catégories. Après Virbac-Paprec 3 (dessiné en collaboration avec le cabinet VPLP), Actual lui permet de réaliser le doublé en attendant une possible arrivée victorieuse de Aquarelle.com en Class40.
Les premiers mots d’Yves Le Blévec et Sam Manuard à leur arrivée au ponton :
Yves Le Blévec : « On était concentré sur le fait d’arriver entier avec un bateau entier. On l’a quand même tordu dans tous les sens. C’était assez éprouvant pour le bateau et pour nous. On ne s’est pas économisé. Je ne suis pas un grand spécialiste de la Transat Jacques Vabre, mais il n’y a pas eu beaucoup d’éditions avec autant de passages de fronts, de mer super dure. Tous les jours, il y avait un nouveau phénomène météo assez violent à gérer. Faire passer des multicoques en course là-dedans, c’est compliqué. Le problème des multicoques c’est que tu peux aller toujours plus vite. Quand tu passes dans ne serait-ce que dans 35/40 nœuds établis, c’est la guerre, tu oublies vite la course. Cette victoire est très importante pour tout le monde. On peut parler des sponsors mais aussi pour moi aussi à titre perso, le fait de simplement terminer une course, c’est super important. C’était l’objectif de départ. J’ai souvent dit à Sam : on ne va pas s’emporter, juste finir la course »
La casse chez les autres
Sam Manuard : « Ça nous a un abattu sur le moment. Voir trois bateaux abandonner comme ça d’un seul coup. Après, on a continué à notre rythme, assez élevé. On était déjà en tête. »
Sur leur collaboration
« On a redessiné pas mal de Minis, pas mal de bateaux. Mais sinon, les navigations en double, ça a un côté assez étonnant. On entre forcément dans une forme d’intimité. On voit les personnes telles qu’elles sont. Il y a des échanges intéressants. Après, on est tous les deux des grands garçons, on sait faire la part des choses. Mais c’est intéressant et la collaboration a bien fonctionné ».
Source : Transat Jacques Vabre