666 milles parcourus en 24 heures, le tout sans froisser ni la monture ni l'équipage... La partition jouée par Loïck Peyron et ses hommes après quatre jours de mer reste d'une belle harmonie. Avec l'archipel du Cap Vert dans le rétroviseur, le Pot au Noir dont les prémices devraient se faire sentir dans les prochaines heures, la tentative sur ce Trophée Jules Verne commence s'anime au gré de zones et de noms évocateurs de grandes et épiques traversées. Mais quand la revue de détail se fait depuis le bord du Maxi Banque Populaire V, certains écueils semblent s'effacer...
"Ca dépote et c'est très agréable ! On tient des moyennes hallucinantes et tout ça relativement sereinement, sans forcer. Je n'arrive pas à m'y faire ! ". L'admiration et l'exclamation dominent dans les propos de Florent Chastel, numéro 1 équilibriste à bord du Maxi Banque Populaire V, qui ne découvre pourtant ni le bateau ni l'aventure.
Avec déjà deux Trophée Jules Verne à son tableau de chasse et une connaissance du trimaran géant qui remonte à sa construction, le Niçois n'est, sur le papier, pas le plus enclin à manifester un tel étonnement. Oui mais voilà, quand la machine ne déroule aucune fausse note et que l'équipage est à l'unisson de la performance, tout marin aussi expérimenté soit-il apprécie et "se régale".
Une navigation au degré près !
Bénéficiant actuellement d'une vingtaine de nœuds de Nord Est et d'alizés réguliers sur une mer plate, le Team Banque Populaire a donc laissé le Cap Vert sans son sillage la nuit dernière, dépassé la latitude de Dakar au Sénégal et poursuit désormais sa route en direction d'une première rencontre incontournable, le Pot au Noir. Il reste encore quelques heures à Loïck Peyron et ses hommes pour profiter de conditions de navigation très enviables avant donc de négocier la célèbre zone de convergence intertropicale, toujours sujette à inquiétudes et profondes réflexions chez les marins. En la matière, et Florent Chastel le confirmait bien volontiers ce midi, les marins de la Banque de la Voile n'ont pas échappé à la règle.
Mais la cellule météo composée de Marcel van Triest à terre et de Juan Vila en mer, complétée par le skipper et Ronan Lucas, semble avoir trouvé de quoi se faufiler pour gagner au plus vite la délivrance et une transition efficace : " Nous avons changé un peu de cap et de porte d'entrée dans le Pot au Noir. Les gourous des nuages nous ont trouvé un point de passage intéressant. Nous avions quelques craintes à ce sujet ces dernières heures. Toute la question reste de savoir comment passer des alizés du Nord à ceux du Sud. Nous avons donc opté pour une route plus à l'Est, qui nous donne également plus de vitesse. Nous allons aborder cette fameuse zone dans la nuit. Il y a toujours un peu de stress, avec parfois le risque de se retrouver bloqué, même si avec un bateau comme Banque Populaire V ce n'est jamais totalement le cas. Nous allons chasser les grains et jouer avec. Le radar sera allumé en permanence. Juan aura les yeux rivés sur ses écrans. Ce sera une navigation au degré près pendant quelques heures ".
On l'aura compris, c'est un Pot au Noir express, net et presque sans bavure que devrait rencontrer le Maxi Banque Populaire V, pour autant que la "chasse" se déroule comme espéré. En ce premier week-end sur ce Trophée Jules Verne, seule la forte chaleur installée dans la coque centrale du trimaran et l'impossibilité d'ouvrir un hublot sur l'Atlantique sous peine de faire rentrer des embruns viennent finalement ternir le tableau... Gageons que tous les marins du bord ont déjà connu bien pire !
Avance à 16h00
321.4 milles d'avance par rapport au temps de référence
Source : Banque Populaire
"Ca dépote et c'est très agréable ! On tient des moyennes hallucinantes et tout ça relativement sereinement, sans forcer. Je n'arrive pas à m'y faire ! ". L'admiration et l'exclamation dominent dans les propos de Florent Chastel, numéro 1 équilibriste à bord du Maxi Banque Populaire V, qui ne découvre pourtant ni le bateau ni l'aventure.
Avec déjà deux Trophée Jules Verne à son tableau de chasse et une connaissance du trimaran géant qui remonte à sa construction, le Niçois n'est, sur le papier, pas le plus enclin à manifester un tel étonnement. Oui mais voilà, quand la machine ne déroule aucune fausse note et que l'équipage est à l'unisson de la performance, tout marin aussi expérimenté soit-il apprécie et "se régale".
Une navigation au degré près !
Bénéficiant actuellement d'une vingtaine de nœuds de Nord Est et d'alizés réguliers sur une mer plate, le Team Banque Populaire a donc laissé le Cap Vert sans son sillage la nuit dernière, dépassé la latitude de Dakar au Sénégal et poursuit désormais sa route en direction d'une première rencontre incontournable, le Pot au Noir. Il reste encore quelques heures à Loïck Peyron et ses hommes pour profiter de conditions de navigation très enviables avant donc de négocier la célèbre zone de convergence intertropicale, toujours sujette à inquiétudes et profondes réflexions chez les marins. En la matière, et Florent Chastel le confirmait bien volontiers ce midi, les marins de la Banque de la Voile n'ont pas échappé à la règle.
Mais la cellule météo composée de Marcel van Triest à terre et de Juan Vila en mer, complétée par le skipper et Ronan Lucas, semble avoir trouvé de quoi se faufiler pour gagner au plus vite la délivrance et une transition efficace : " Nous avons changé un peu de cap et de porte d'entrée dans le Pot au Noir. Les gourous des nuages nous ont trouvé un point de passage intéressant. Nous avions quelques craintes à ce sujet ces dernières heures. Toute la question reste de savoir comment passer des alizés du Nord à ceux du Sud. Nous avons donc opté pour une route plus à l'Est, qui nous donne également plus de vitesse. Nous allons aborder cette fameuse zone dans la nuit. Il y a toujours un peu de stress, avec parfois le risque de se retrouver bloqué, même si avec un bateau comme Banque Populaire V ce n'est jamais totalement le cas. Nous allons chasser les grains et jouer avec. Le radar sera allumé en permanence. Juan aura les yeux rivés sur ses écrans. Ce sera une navigation au degré près pendant quelques heures ".
On l'aura compris, c'est un Pot au Noir express, net et presque sans bavure que devrait rencontrer le Maxi Banque Populaire V, pour autant que la "chasse" se déroule comme espéré. En ce premier week-end sur ce Trophée Jules Verne, seule la forte chaleur installée dans la coque centrale du trimaran et l'impossibilité d'ouvrir un hublot sur l'Atlantique sous peine de faire rentrer des embruns viennent finalement ternir le tableau... Gageons que tous les marins du bord ont déjà connu bien pire !
Avance à 16h00
321.4 milles d'avance par rapport au temps de référence
Source : Banque Populaire