Le Multi 50 Maître Jacques est arrivé ce lundi à Puerto Limon, terme de cette Transat Jacques Vabre 2011, à 13h 10mn 30s. Loïc Féquet et Loïc Escoffier ont rallié le Havre à Puerto Limon via Saint Barthelémy et la Barbade en 18j 22h 10mn 30s à la vitesse moyenne de 11,72 noeuds.
Loïc Féquet :
Quelles ont été les pires conditions météo de cette Transat Jacques Vabre 2011 ?
Loïc Féquet : « La dernière dépression avec 45nds pendant plusieurs heures, une bascule assez violente et une traîne longue et très active juste avant les Açores. »
Après quatre dépressions, un anticyclone, une mer des Caraïbes, quel bilan technique tirez-vous de ces 18 jours de course ?
Loïc Féquet : « Le bilan technique est très bon. Le bateau est à l'arrivée d'une transat très longue (le détour pour la Barbade nous a fait faire plus de 1000 milles en plus) ! Nous avons explosé un gennaker à cause d'une pièce défectueuse.
Pas de gros bobos sur le bateau donc, nous allons repartir dès ce soir en convoyage pour la Guadeloupe sans rien avoir à faire sinon un petit rangement. Ce bateau nous a encore surpris ! Il encaisse vraiment bien les vagues... On a dû avoir jusqu'à 5 mètres. Le plus compliqué est de ne pas le faire souffrir dans de telles conditions. »
Humainement, comme prévu le duo a semble-t-il parfaitement fonctionné ?
Loïc Féquet : « Oui ça c'est clair ! Loïc sera toujours le bienvenu à bord ! »
Qu'est-ce qui fait que ça se passe bien : vos différences ou vos points communs ?
Loïc Féquet : « Les deux, nous avions les mêmes envies sur cette transat : prendre beaucoup de plaisir, faire marcher le bateau au mieux sans prendre de risque pour lui ; et la complémentarité sur certains points : Loïc n'aime pas bricoler mais il apporte plein d'autres choses et s'engage beaucoup dans ce qu'il fait. »
Si c'était à refaire, que changeriez-vous ?
Loïc Féquet : « Pas grand chose... Il faut un peu de recul... Peut-être un peu plus d'engagement dans le dernier front ? »
Un mot sur la victoire et la course d'Yves Le Blévec et de Samuel Manuard
Loïc Féquet : « C'est une très belle victoire avec une belle avance, Yves et tout le team Actual sont récompensés des ces trois dernières années de travail. Ils ont, comme nous je crois, géré le bateau en fonction des conditions météo. »
Un mot sur les abandons
Loïc Féquet : « La voile est un sport mécanique. Beaucoup de petits détails peuvent anéantir une course. Sur cette transat, il y a eu un seul gros souci matériel semble t-il (celui de Prince de Bretagne). Pour les autres, il ne s'agit pas de très grosses avaries... Comme dans toutes les séries, les conditions météo difficiles que nous avons rencontrées d'entrée de jeu ont fait des dégâts.
Et c'est bien dommage que la blessure de Franck-Yves l'ait contraint à l'abandon, car il était encore parti pour faire fort ! »
Un mot sur le Clément aplati de l'école Maréchal Joffre du Havre qui vous a accompagné
Loïc Féquet : « Il y avait deux Clément ! Ma nièce lui avait amené une petite copine la veille du départ. Ils se sont accrochés dans la cuisine et ne sont jamais tombés ! »
Tout du long de ces 18 jours de course, vous avez été soutenus par l'ensemble des collaborateurs de Maître Jacques...
Loïc Féquet : « Deux transats, deux podiums : je suis très heureux de pouvoir offrir cela à mon partenaire. C'est la récompense des travaux d'optimisation de cet hiver. Tout cela a été possible grâce à l'engagement sans faille de la société Maître Jacques, de ses dirigeants et de l'ensemble de leurs collaborateurs qui sont toujours très présents auprès de nous sur les courses, même de loin ! J'aimerais également remercier les personnes qui nous ont aidées toute l'année pour que tout cela ait été possible et que nous soyons là aujourd'hui, à l'arrivée : ma famille, Julien pour tous ses coups de main précieux, toutes les personnes qui ont navigué sur le bateau en Trophée et en Grand Prix et qui ont apporté leurs avis et leurs expériences... et Franck-Yves pour tous ses conseils. »
Loïc Escoffier :
Est-ce que tu t'attendais à une course aussi difficile ?
Loïc Escoffier : « oui, ça s'est passé à peu près comme je l'imaginais, mis à part la dernière dépression, avant les Açores, qui a été particulièrement rude. Sinon, ce n'était pas si physique que ça, d'autant qu'après les Açores on a eu beaucoup de portant, ça glissait bien ! »
Que penses-tu de votre bateau ?
Loïc Escoffier : « là où nous sommes passés, il n'y a pas beaucoup de Multi 50 qui seraient passés... La plate-forme est restée très saine et le reste a été remarquablement optimisé. Arriver 24h seulement après Actual avec notre arrêt buffet de... 24h dans la pétole de l'anticyclone des Açores, c'est pas mal ! »
Votre duo ?
Loïc Escoffier : « Comme prévu ! C'était parfait, jamais un mot plus haut que l'autre ! »
Tu serais prêt à repartir tout de suite ?
Loïc Escoffier : « Oui !... mais au portant ! »
Ton meilleur moment sur ces 18 jours ?
Loïc Escoffier : « Il y en a plein ! Le départ était super, ça glissait bien, on était au contact. Et puis le passage aux Antilles, c'est juste dommage que l'on ait enroulé la Guadeloupe et la Barbade de nuit, mais sinon des couchers de soleil, en surfant à 20 nœuds, je ne m'en lasse pas ! »
Cap sur la Guadeloupe dès ce soir et « au bureau » dans une semaine !
Dans quelques heures, Loïc Féquet reprendra la mer pour convoyer le Multi50 Maître Jacques en Guadeloupe où il sera rapatrié par cargo en métropole. Et, dans une semaine, les deux Loïc seront à nouveau « au travail », l'un derrière son ordinateur, l'autre à bord de son bateau de pêche...
Classement Multi50 de la Transat Jacques Vabre 2011 en Multi 50
1- ACTUAL - Yves Le Blevec, Samuel Manuard en 17j 17h 7mn 45s
2- Maître Jacques - Loïc Féquet, Loïc Escoffier en 18j 22h 10mn 30s
ABD - Crêpes Whaou ! - Franck Yves Escoffier, Antoine Koch
ABD - Prince de Bretagne - Lionel Lemonchois, Matthieu Souben
ABD - FenetreA - Cardinal - Erwan Le Roux, Didier Le Vourch
ABD - MONOPTICIEN.COM - Julien Mabit, Etienne Mabit
Source : Catherine Ecarlat / Maitre Jacques
Loïc Féquet :
Quelles ont été les pires conditions météo de cette Transat Jacques Vabre 2011 ?
Loïc Féquet : « La dernière dépression avec 45nds pendant plusieurs heures, une bascule assez violente et une traîne longue et très active juste avant les Açores. »
Après quatre dépressions, un anticyclone, une mer des Caraïbes, quel bilan technique tirez-vous de ces 18 jours de course ?
Loïc Féquet : « Le bilan technique est très bon. Le bateau est à l'arrivée d'une transat très longue (le détour pour la Barbade nous a fait faire plus de 1000 milles en plus) ! Nous avons explosé un gennaker à cause d'une pièce défectueuse.
Pas de gros bobos sur le bateau donc, nous allons repartir dès ce soir en convoyage pour la Guadeloupe sans rien avoir à faire sinon un petit rangement. Ce bateau nous a encore surpris ! Il encaisse vraiment bien les vagues... On a dû avoir jusqu'à 5 mètres. Le plus compliqué est de ne pas le faire souffrir dans de telles conditions. »
Humainement, comme prévu le duo a semble-t-il parfaitement fonctionné ?
Loïc Féquet : « Oui ça c'est clair ! Loïc sera toujours le bienvenu à bord ! »
Qu'est-ce qui fait que ça se passe bien : vos différences ou vos points communs ?
Loïc Féquet : « Les deux, nous avions les mêmes envies sur cette transat : prendre beaucoup de plaisir, faire marcher le bateau au mieux sans prendre de risque pour lui ; et la complémentarité sur certains points : Loïc n'aime pas bricoler mais il apporte plein d'autres choses et s'engage beaucoup dans ce qu'il fait. »
Si c'était à refaire, que changeriez-vous ?
Loïc Féquet : « Pas grand chose... Il faut un peu de recul... Peut-être un peu plus d'engagement dans le dernier front ? »
Un mot sur la victoire et la course d'Yves Le Blévec et de Samuel Manuard
Loïc Féquet : « C'est une très belle victoire avec une belle avance, Yves et tout le team Actual sont récompensés des ces trois dernières années de travail. Ils ont, comme nous je crois, géré le bateau en fonction des conditions météo. »
Un mot sur les abandons
Loïc Féquet : « La voile est un sport mécanique. Beaucoup de petits détails peuvent anéantir une course. Sur cette transat, il y a eu un seul gros souci matériel semble t-il (celui de Prince de Bretagne). Pour les autres, il ne s'agit pas de très grosses avaries... Comme dans toutes les séries, les conditions météo difficiles que nous avons rencontrées d'entrée de jeu ont fait des dégâts.
Et c'est bien dommage que la blessure de Franck-Yves l'ait contraint à l'abandon, car il était encore parti pour faire fort ! »
Un mot sur le Clément aplati de l'école Maréchal Joffre du Havre qui vous a accompagné
Loïc Féquet : « Il y avait deux Clément ! Ma nièce lui avait amené une petite copine la veille du départ. Ils se sont accrochés dans la cuisine et ne sont jamais tombés ! »
Tout du long de ces 18 jours de course, vous avez été soutenus par l'ensemble des collaborateurs de Maître Jacques...
Loïc Féquet : « Deux transats, deux podiums : je suis très heureux de pouvoir offrir cela à mon partenaire. C'est la récompense des travaux d'optimisation de cet hiver. Tout cela a été possible grâce à l'engagement sans faille de la société Maître Jacques, de ses dirigeants et de l'ensemble de leurs collaborateurs qui sont toujours très présents auprès de nous sur les courses, même de loin ! J'aimerais également remercier les personnes qui nous ont aidées toute l'année pour que tout cela ait été possible et que nous soyons là aujourd'hui, à l'arrivée : ma famille, Julien pour tous ses coups de main précieux, toutes les personnes qui ont navigué sur le bateau en Trophée et en Grand Prix et qui ont apporté leurs avis et leurs expériences... et Franck-Yves pour tous ses conseils. »
Loïc Escoffier :
Est-ce que tu t'attendais à une course aussi difficile ?
Loïc Escoffier : « oui, ça s'est passé à peu près comme je l'imaginais, mis à part la dernière dépression, avant les Açores, qui a été particulièrement rude. Sinon, ce n'était pas si physique que ça, d'autant qu'après les Açores on a eu beaucoup de portant, ça glissait bien ! »
Que penses-tu de votre bateau ?
Loïc Escoffier : « là où nous sommes passés, il n'y a pas beaucoup de Multi 50 qui seraient passés... La plate-forme est restée très saine et le reste a été remarquablement optimisé. Arriver 24h seulement après Actual avec notre arrêt buffet de... 24h dans la pétole de l'anticyclone des Açores, c'est pas mal ! »
Votre duo ?
Loïc Escoffier : « Comme prévu ! C'était parfait, jamais un mot plus haut que l'autre ! »
Tu serais prêt à repartir tout de suite ?
Loïc Escoffier : « Oui !... mais au portant ! »
Ton meilleur moment sur ces 18 jours ?
Loïc Escoffier : « Il y en a plein ! Le départ était super, ça glissait bien, on était au contact. Et puis le passage aux Antilles, c'est juste dommage que l'on ait enroulé la Guadeloupe et la Barbade de nuit, mais sinon des couchers de soleil, en surfant à 20 nœuds, je ne m'en lasse pas ! »
Cap sur la Guadeloupe dès ce soir et « au bureau » dans une semaine !
Dans quelques heures, Loïc Féquet reprendra la mer pour convoyer le Multi50 Maître Jacques en Guadeloupe où il sera rapatrié par cargo en métropole. Et, dans une semaine, les deux Loïc seront à nouveau « au travail », l'un derrière son ordinateur, l'autre à bord de son bateau de pêche...
Classement Multi50 de la Transat Jacques Vabre 2011 en Multi 50
1- ACTUAL - Yves Le Blevec, Samuel Manuard en 17j 17h 7mn 45s
2- Maître Jacques - Loïc Féquet, Loïc Escoffier en 18j 22h 10mn 30s
ABD - Crêpes Whaou ! - Franck Yves Escoffier, Antoine Koch
ABD - Prince de Bretagne - Lionel Lemonchois, Matthieu Souben
ABD - FenetreA - Cardinal - Erwan Le Roux, Didier Le Vourch
ABD - MONOPTICIEN.COM - Julien Mabit, Etienne Mabit
Source : Catherine Ecarlat / Maitre Jacques
