Seuls en tête sur un véritable champ de bosses, les Multi50 ouvrent la voie, dament la piste pour ceux qui les poursuivent. Partout où les Multicoques passent, les autres peuvent passer aussi. Les six équipages Multi50 engagés dans la Transat Jacques Vabre ont navigué en bons marins dans une mer démontée, avec trois ris dans la grand-voile. Pourtant avare de superlatifs, Yves Le Blévec affirme que « c’est la guerre ! » tandis que Franck-Yves Escoffier parle de « l’enfer ».
C’est avec une mer telle que les multicoques l’ont subie la nuit dernière que l’on peut mesurer le degré de préparation des équipages et de leurs équipes techniques. Tous s’étaient préparés à se passer d’échauffement dès les premières heures de course et chacun comptait sur la fiabilité de son bateau. Au lever du jour, les Multi50 ont bien tiré leur épingle du jeu et en Atlantique, ils commencent à dessiner leur « aile de mouette » sur la cartographie en attendant la bascule au nord-ouest qui leur permettra de descendre un peu. Ils font un début de course remarquable, les quatre premiers se tenant en moins de 25 milles.
Quant à FenêtréA-Cardinal, il est sans doute le plus inconfortable des Multi50 dans ces conditions, ce qui ne l’empêche pas de filer à plus de 15 nœuds ce matin.
Yves Le Blévec – Actual (1er à 17 heures)
"Le front qui est passé cette nuit était moins fort que prévu, le vent n'a pas dépassé les 30 noeuds. Nous avons beaucoup manœuvré et n'avons pas vraiment eu le temps de nous reposer. Nous avons levé le pied parce que ça tapait beaucoup. Ca va bien mais c'est tout de même la guerre à bord. Nous attendons un nouveau front qui permettra d'empanner. Ce matin, la mer devient un peu plus régulière, nous sommes à la barre et pouvons un peu mieux anticiper les vagues."
Franck-Yves Escoffier – Crêpes Whaou ! (2e à 17 heures)
« C’est l’enfer ici, ce sont de véritables montagnes russes. Nous naviguons sous GV 3 ris, ORC dans 35 nœuds de vent et sur une mer hachée. Il est impossible de dormir, ça vole, ça tape, c’est inconfortable au possible. Nous allons gagner dans l’ouest au maximum et jouer la bascule dans la journée. »
Matthieu Souben - Prince de Bretagne (joint tôt ce matin) (3e à 17 heures)
« On peut dire que c'est musclé ! Ca mouille et ça secoue. Il y a 25 - 30 noeuds de vent et pas mal de mer donc on ne tire pas à fond sur la machine. On avance entre 20 et 24 noeuds de moyenne. Mais tout va bien à bord. Après avoir procédé à pas mal de changements de voiles sur le début du parcours, nous sommes désormais sous trinquette - un ris et on avons pu mettre en place notre système de quart pour essayer de nous reposer. Autant dire que cela n'est pas facile lorsque l'on prend un seau d'eau sur la tête toutes les cinq minutes. Depuis Barfleur, nous avons perdu de vue nos trois concurrents les plus sérieux. J'imagine qu'ils sont devant ?"
Abandon de Monopticien.com
Julien et Etienne Mabit, les deux navigateurs du Multi50 Monopticien.com annonçaient leur intention de se retirer de l’épreuve. Une pièce du safran central a cassé (sans doute suite à la rencontre avec un objet flottant) et est irréparable en mer. Les deux frères qui disputaient ensemble leur première transatlantique en double ont estimé qu’ils n’avaient pas le temps de réparer et repartir tout en restant compétitifs. C’est la mort dans l’âme que Julien, le skipper, a pris la décision d’abandonner. Le bateau fait actuellement route vers son port d’attache du Pouliguen
Source : Multi50
Credit : SeaandCo
C’est avec une mer telle que les multicoques l’ont subie la nuit dernière que l’on peut mesurer le degré de préparation des équipages et de leurs équipes techniques. Tous s’étaient préparés à se passer d’échauffement dès les premières heures de course et chacun comptait sur la fiabilité de son bateau. Au lever du jour, les Multi50 ont bien tiré leur épingle du jeu et en Atlantique, ils commencent à dessiner leur « aile de mouette » sur la cartographie en attendant la bascule au nord-ouest qui leur permettra de descendre un peu. Ils font un début de course remarquable, les quatre premiers se tenant en moins de 25 milles.
Quant à FenêtréA-Cardinal, il est sans doute le plus inconfortable des Multi50 dans ces conditions, ce qui ne l’empêche pas de filer à plus de 15 nœuds ce matin.
Yves Le Blévec – Actual (1er à 17 heures)
"Le front qui est passé cette nuit était moins fort que prévu, le vent n'a pas dépassé les 30 noeuds. Nous avons beaucoup manœuvré et n'avons pas vraiment eu le temps de nous reposer. Nous avons levé le pied parce que ça tapait beaucoup. Ca va bien mais c'est tout de même la guerre à bord. Nous attendons un nouveau front qui permettra d'empanner. Ce matin, la mer devient un peu plus régulière, nous sommes à la barre et pouvons un peu mieux anticiper les vagues."
Franck-Yves Escoffier – Crêpes Whaou ! (2e à 17 heures)
« C’est l’enfer ici, ce sont de véritables montagnes russes. Nous naviguons sous GV 3 ris, ORC dans 35 nœuds de vent et sur une mer hachée. Il est impossible de dormir, ça vole, ça tape, c’est inconfortable au possible. Nous allons gagner dans l’ouest au maximum et jouer la bascule dans la journée. »
Matthieu Souben - Prince de Bretagne (joint tôt ce matin) (3e à 17 heures)
« On peut dire que c'est musclé ! Ca mouille et ça secoue. Il y a 25 - 30 noeuds de vent et pas mal de mer donc on ne tire pas à fond sur la machine. On avance entre 20 et 24 noeuds de moyenne. Mais tout va bien à bord. Après avoir procédé à pas mal de changements de voiles sur le début du parcours, nous sommes désormais sous trinquette - un ris et on avons pu mettre en place notre système de quart pour essayer de nous reposer. Autant dire que cela n'est pas facile lorsque l'on prend un seau d'eau sur la tête toutes les cinq minutes. Depuis Barfleur, nous avons perdu de vue nos trois concurrents les plus sérieux. J'imagine qu'ils sont devant ?"
Abandon de Monopticien.com
Julien et Etienne Mabit, les deux navigateurs du Multi50 Monopticien.com annonçaient leur intention de se retirer de l’épreuve. Une pièce du safran central a cassé (sans doute suite à la rencontre avec un objet flottant) et est irréparable en mer. Les deux frères qui disputaient ensemble leur première transatlantique en double ont estimé qu’ils n’avaient pas le temps de réparer et repartir tout en restant compétitifs. C’est la mort dans l’âme que Julien, le skipper, a pris la décision d’abandonner. Le bateau fait actuellement route vers son port d’attache du Pouliguen
Source : Multi50