A la faveur de la rotation du vent au nord-ouest, MACIF s’est emparé de la tête de la flotte des Imoca en position presque idéale pour contrôler ses adversaires. Sous pilote, les deux marins se concentrent avant tout sur les réglages de leur monocoque. A bord, le temps se partage entre veille sur le pont, navigation, sommeil et repas sur le pouce.
Heureux, François Gabart et Sébastien Col avaient toutes les raisons de l’être au vu de leur début de course. Un départ dans le bon paquet, un bateau en parfait état de marche et une première place acquise suite à un judicieux replacement tactique : à bord la vie s’organise malgré le mal de mer qui a affecté Sébastien dans les premières heures de course. Entretien avec François Gabart, en mer à plus de 300 milles au large des côtes bretonnes.
Comment va la vie à bord de MACIF ?
« Très bien. On est en train de filer vers le sud-ouest. On navigue sous pilote, on est en permanence entre 18 et 20 nœuds. Et on vient d’avoir la bonne surprise de constater qu’on avait pris la tête du classement. Mais on ne va pas s’enflammer non plus, la route est encore longue.»
Les premières heures de courses ont dû être difficiles ?
« C’était sportif. On est parti du Havre avec le grand gennaker qu’on a gardé jusqu’à la hauteur de Cherbourg. Ensuite, on a dû réduire, ce qui ne nous a pas empêché de faire une nuit entre 20 et 22 nœuds de vitesse. Je crois qu’on n’était encore jamais allé aussi vite à bord de MACIF.»
Quelle est l’organisation avec Sébastien ?
« Grosso modo, on passe la moitié de notre temps sur le pont à travailler sur les réglages. Sébastien peut-être un peu plus que moi, comme je suis aussi en charge de la navigation, des classements et du chargement des fichiers météo.»
Les conditions météo ne doivent pas faciliter les choses ?
« On s’adapte. Personnellement, j’ai réussi à m’alimenter correctement, et quand c’est mon tour, je dors comme un bébé. C’était plus difficile pour Seb qui a souffert du mal de mer. Mais, c’est incroyable comme il est resté opérationnel tout le temps, malgré son état. »
La suite pour les prochains jours ?
« On va devoir traverser une petite dorsale qui prolonge l’anticyclone des Açores. Ensuite, il va falloir se positionner par rapport à un nouveau centre dépressionnaire qui semble très actif afin de trouver le bon compromis entre une trajectoire proche du centre de la dépression où les vents risquent d’être très violents et une route plus sûre, mais un peu plus longue. Qu’il s’agisse des choix de route, de la voilure qu’on porte, du rapport entre cap et vitesse, on est toujours à la recherche du meilleur équilibre… »
Credit : . Curutchet
Heureux, François Gabart et Sébastien Col avaient toutes les raisons de l’être au vu de leur début de course. Un départ dans le bon paquet, un bateau en parfait état de marche et une première place acquise suite à un judicieux replacement tactique : à bord la vie s’organise malgré le mal de mer qui a affecté Sébastien dans les premières heures de course. Entretien avec François Gabart, en mer à plus de 300 milles au large des côtes bretonnes.
Comment va la vie à bord de MACIF ?
« Très bien. On est en train de filer vers le sud-ouest. On navigue sous pilote, on est en permanence entre 18 et 20 nœuds. Et on vient d’avoir la bonne surprise de constater qu’on avait pris la tête du classement. Mais on ne va pas s’enflammer non plus, la route est encore longue.»
Les premières heures de courses ont dû être difficiles ?
« C’était sportif. On est parti du Havre avec le grand gennaker qu’on a gardé jusqu’à la hauteur de Cherbourg. Ensuite, on a dû réduire, ce qui ne nous a pas empêché de faire une nuit entre 20 et 22 nœuds de vitesse. Je crois qu’on n’était encore jamais allé aussi vite à bord de MACIF.»
Quelle est l’organisation avec Sébastien ?
« Grosso modo, on passe la moitié de notre temps sur le pont à travailler sur les réglages. Sébastien peut-être un peu plus que moi, comme je suis aussi en charge de la navigation, des classements et du chargement des fichiers météo.»
Les conditions météo ne doivent pas faciliter les choses ?
« On s’adapte. Personnellement, j’ai réussi à m’alimenter correctement, et quand c’est mon tour, je dors comme un bébé. C’était plus difficile pour Seb qui a souffert du mal de mer. Mais, c’est incroyable comme il est resté opérationnel tout le temps, malgré son état. »
La suite pour les prochains jours ?
« On va devoir traverser une petite dorsale qui prolonge l’anticyclone des Açores. Ensuite, il va falloir se positionner par rapport à un nouveau centre dépressionnaire qui semble très actif afin de trouver le bon compromis entre une trajectoire proche du centre de la dépression où les vents risquent d’être très violents et une route plus sûre, mais un peu plus longue. Qu’il s’agisse des choix de route, de la voilure qu’on porte, du rapport entre cap et vitesse, on est toujours à la recherche du meilleur équilibre… »
Source : Macif