Avant de s’engager à leur tour dans le passage de Mona et de faire leur entrée officielle en mer des Caraïbes, l’équipage de MACIF a confirmé ce matin n’avoir qu’un objectif en tête : franchir la ligne d’arrivée à Puerto Limon en troisième position ! Un podium qui leur permettrait, il est vrai, de conclure la première course du monocoque bleu et vert de la plus belle des manières…
François Gabart et Sébastien Col ne s’y trompent pas. A l’approche de l’arc Antillais, il leur reste près de 1 000 milles (1 852 km) avant d’atteindre les côtes costariciennes, et si la mer s’est (enfin) assagie depuis 24 heures sous l’étrave de MACIF, le ciel alizéen reste lui entravé de petits cumulus qu’il convient de surveiller comme le lait sur le feu. Pas question donc de relâcher la pression… d’autant qu’il leur reste un défi à relever ! Depuis qu’ils se sont extraits de cette maudite dorsale pour trouver l’alizé salutaire, les « MACIF Boys » sont revenus dans le match avec l’objectif de prendre la 3ème place du podium.
François Gabart, joint par téléphone ce matin :
Comment se passe cette nouvelle nuit à bord de MACIF ?
FG : « Tout va bien. Ça glisse plutôt bien et la mer n’est pas trop mauvaise. Le ciel est à peu près dégagé. On voit les grains venir, ce n’est pas comme hier… Aujourd’hui, c’est typiquement le ciel de traîne dans les alizés avec des cumulus plus ou moins actifs. »
La lutte pour la 3ème place est intense, comment appréhendez-vous cette fin de course ?
FG :« Il y a vraiment deux bateaux qui sont détachés devant depuis quelques jours, maintenant il reste une place à aller chercher sur le podium. Il y a pas mal de prétendants, dont MACIF… […] Un podium, ce n’est pas rien et cela signifierait que l’on a fait une belle course. Il reste maintenant quelques jours de navigation. Ca va être serré mais c’est ce qui nous motive. La mer des Caraïbes n’est pas facile à aborder en termes de stratégie, on verra donc si les cartes se redistribuent. Cette petite course dans la course pour la troisième place nous stimule beaucoup avec Seb ! »
La culture du haut niveau, l’école du Figaro, la Coupe de l’America… ça va vous servir pour les derniers milles à parcourir ?
FG :« Ça nous a déjà beaucoup servi, pour être là où nous sommes aujourd’hui, il n’a jamais fallu lâcher et ça n’a pas toujours été facile. Il va falloir rester au top, car ce n’est pas une croisière. C’est une course, avec de l’engagement, de la concentration et de la rigueur. Tous ces paramètres sont nécessaires pour essayer de rester devant. On a une petite expérience du haut niveau, on va s’en servir pour aller encore plus loin. Pour le moment, tout s’est plutôt bien passé, on va donc continuer à naviguer au taquet. »
Comment ça va au niveau physique ?
FG :« Nous sommes un peu attaqués car nous n’avons pas beaucoup dormi jusque-là. On a aussi des petits bobos sur les mains qui se creusent avec le sel. Les organismes sont très sollicités. Les conditions se prêtent à peu de repos et on est tout le temps à la recherche de plages de récupération. On est capables de tenir encore quelques jours de plus comme ça, on est costauds. Ce qui est sûr, c’est qu’on arrivera fatigués au Costa Rica… mais contents d’y être ! »
Source : François Gabart
Credit : Macif
François Gabart et Sébastien Col ne s’y trompent pas. A l’approche de l’arc Antillais, il leur reste près de 1 000 milles (1 852 km) avant d’atteindre les côtes costariciennes, et si la mer s’est (enfin) assagie depuis 24 heures sous l’étrave de MACIF, le ciel alizéen reste lui entravé de petits cumulus qu’il convient de surveiller comme le lait sur le feu. Pas question donc de relâcher la pression… d’autant qu’il leur reste un défi à relever ! Depuis qu’ils se sont extraits de cette maudite dorsale pour trouver l’alizé salutaire, les « MACIF Boys » sont revenus dans le match avec l’objectif de prendre la 3ème place du podium.
François Gabart, joint par téléphone ce matin :
Comment se passe cette nouvelle nuit à bord de MACIF ?
FG : « Tout va bien. Ça glisse plutôt bien et la mer n’est pas trop mauvaise. Le ciel est à peu près dégagé. On voit les grains venir, ce n’est pas comme hier… Aujourd’hui, c’est typiquement le ciel de traîne dans les alizés avec des cumulus plus ou moins actifs. »
La lutte pour la 3ème place est intense, comment appréhendez-vous cette fin de course ?
FG :« Il y a vraiment deux bateaux qui sont détachés devant depuis quelques jours, maintenant il reste une place à aller chercher sur le podium. Il y a pas mal de prétendants, dont MACIF… […] Un podium, ce n’est pas rien et cela signifierait que l’on a fait une belle course. Il reste maintenant quelques jours de navigation. Ca va être serré mais c’est ce qui nous motive. La mer des Caraïbes n’est pas facile à aborder en termes de stratégie, on verra donc si les cartes se redistribuent. Cette petite course dans la course pour la troisième place nous stimule beaucoup avec Seb ! »
La culture du haut niveau, l’école du Figaro, la Coupe de l’America… ça va vous servir pour les derniers milles à parcourir ?
FG :« Ça nous a déjà beaucoup servi, pour être là où nous sommes aujourd’hui, il n’a jamais fallu lâcher et ça n’a pas toujours été facile. Il va falloir rester au top, car ce n’est pas une croisière. C’est une course, avec de l’engagement, de la concentration et de la rigueur. Tous ces paramètres sont nécessaires pour essayer de rester devant. On a une petite expérience du haut niveau, on va s’en servir pour aller encore plus loin. Pour le moment, tout s’est plutôt bien passé, on va donc continuer à naviguer au taquet. »
Comment ça va au niveau physique ?
FG :« Nous sommes un peu attaqués car nous n’avons pas beaucoup dormi jusque-là. On a aussi des petits bobos sur les mains qui se creusent avec le sel. Les organismes sont très sollicités. Les conditions se prêtent à peu de repos et on est tout le temps à la recherche de plages de récupération. On est capables de tenir encore quelques jours de plus comme ça, on est costauds. Ce qui est sûr, c’est qu’on arrivera fatigués au Costa Rica… mais contents d’y être ! »
Source : François Gabart