Dominique Wavre et Michèle Paret mettront demain mercredi à 15h00 le cap sur le Costa Rica. Les premières journées de course s’annoncent très musclées malgré le report du départ.
Le cœur de la tempête qui a conduit au report du départ de la Transat Jacques Vabre se situe actuellement en mer d’Irlande ; il se déplace lentement vers l’est et s’estompe progressivement, laissant la place à des conditions moins extrêmes. « Ce sera néanmoins un départ très musclé », relativise Dominique Wavre à la veille du départ. « On s’attend à des rafales de plus de 35 nœuds et à des vagues de 6 mètres au lieu de 10. Ça reste des conditions très dures. »
Les concurrents quitteront pour la seconde fois le port du Havre demain en début d’après-midi, mais cette fois pour de bon. Le public sera nettement plus clairsemé que dimanche, ou pas moins de 300'000 personnes ont été recensées. Le coup de canon de départ retentira à 15h00 et les trente-cinq concurrents mettront le cap à l’ouest sans effectuer le parcours côtier initialement prévu.
« La stratégie n’a pas fondamentalement changé », explique Dominique. « La première difficulté de la course – hormis le départ – sera le franchissement de la Manche, avec son important trafic maritime. Nous nous dirigerons dans un premier temps sur la mer d’Irlande en naviguant à vive allure au reaching (vent de travers). Puis le vent va tourner au nord et nous allons plonger au sud, en direction d’une nouvelle dépression à nouveau puissante. Le vent nous viendra alors sur le nez pendant quelques jours, probablement jusqu’au 7 novembre. La suite demeure incertaine car l’alizé n’est pas bien établi. »
La seconde partie de course, disputée dans des températures nettement plus clémentes, devrait permettre aux concurrents de se rapprocher du Costa Rica dans des conditions plus agréables. Mais ils garderont néanmoins les yeux grands ouverts sur les potentiels systèmes cycloniques qui peuvent encore se développer durant cette période de l’année, et qui constituent un danger réel. Il s’agira enfin de négocier les dernières haies de ce parcours exigeant : la mer des Caraïbes, moins connue et qui peut réserver bien des surprises jusqu’à la dernière minute de course. L’arrivée à Puerto Limon devrait avoir lieu à partir du 16 novembre, et jusqu’au 20 selon les caprices de la météo.
Source : MaxComm Communication / Dominique Wavre
Credit : Thierry Martinez / Mirabaud
Le cœur de la tempête qui a conduit au report du départ de la Transat Jacques Vabre se situe actuellement en mer d’Irlande ; il se déplace lentement vers l’est et s’estompe progressivement, laissant la place à des conditions moins extrêmes. « Ce sera néanmoins un départ très musclé », relativise Dominique Wavre à la veille du départ. « On s’attend à des rafales de plus de 35 nœuds et à des vagues de 6 mètres au lieu de 10. Ça reste des conditions très dures. »
Les concurrents quitteront pour la seconde fois le port du Havre demain en début d’après-midi, mais cette fois pour de bon. Le public sera nettement plus clairsemé que dimanche, ou pas moins de 300'000 personnes ont été recensées. Le coup de canon de départ retentira à 15h00 et les trente-cinq concurrents mettront le cap à l’ouest sans effectuer le parcours côtier initialement prévu.
« La stratégie n’a pas fondamentalement changé », explique Dominique. « La première difficulté de la course – hormis le départ – sera le franchissement de la Manche, avec son important trafic maritime. Nous nous dirigerons dans un premier temps sur la mer d’Irlande en naviguant à vive allure au reaching (vent de travers). Puis le vent va tourner au nord et nous allons plonger au sud, en direction d’une nouvelle dépression à nouveau puissante. Le vent nous viendra alors sur le nez pendant quelques jours, probablement jusqu’au 7 novembre. La suite demeure incertaine car l’alizé n’est pas bien établi. »
La seconde partie de course, disputée dans des températures nettement plus clémentes, devrait permettre aux concurrents de se rapprocher du Costa Rica dans des conditions plus agréables. Mais ils garderont néanmoins les yeux grands ouverts sur les potentiels systèmes cycloniques qui peuvent encore se développer durant cette période de l’année, et qui constituent un danger réel. Il s’agira enfin de négocier les dernières haies de ce parcours exigeant : la mer des Caraïbes, moins connue et qui peut réserver bien des surprises jusqu’à la dernière minute de course. L’arrivée à Puerto Limon devrait avoir lieu à partir du 16 novembre, et jusqu’au 20 selon les caprices de la météo.
Source : MaxComm Communication / Dominique Wavre