Peu de vent et très variable, un ciel gris et des averses, les America's Cup World Series ont débuté samedi à San Diego dans une ambiance peu californienne. Les neuf AC45 se sont affrontés en flotte pour la première journée du Port Cities Challenge et le jeu fut serré.
De la chance aux jeux
Ces conditions légères ont permis de courir seulement deux des trois manches programmées. Chacune d’elle fut néanmoins haletante malgré le manque de vitesse. En réalité, ce vent inconsistant a plutôt offert de nombreuses opportunités aux équipes de se refaire, voire même de bouleverser le classement comme sur la première course où le plan d’eau s’est transformé en véritable champ de mines pour les tacticiens.
Artemis Racing et Emirates Team New Zealand en ont tiré avantage sur le début de journée, emportant la manche sur le « finish » après une remontée fulgurante de l’arrière de la flotte. Les Suédois s’imposent quelques mètres avant les Kiwis, volant ainsi la vedette à ORACLE Racing Spithill - pourtant en tête sur presque l’ensemble du parcours – et à ORACLE Racing Coutts, mené à San Diego par une légende du Tornado et du F18, Darren Bundock.
« Ce fut difficile, » commente Dean Barker (ETNZ) à l’issue de la journée. « Sur la première manche, nous avons eu la chance de remonter dans une belle veine de vent, juste sur la fin de parcours. La pression oscille et tournicote alors si vous arrivez à attraper la dernière bascule favorable, cela procure vraiment de bonnes sensations. Sur la seconde manche, nous avons ensuite mieux navigué. »
Première victoire chinoise
Après avoir attendu que le vent ne s’établisse en peu, la Direction de Course a lancé une seconde régate sur un parcours raccourci. ORACLE Racing Spithill et Team Korea volent le départ et écopent d’une pénalité, alors que China Team réalise la course parfaite et est récompensé par sa toute première victoire sur les AC World Series.
« C’est notre première victoire, » confirme Charles Ogletree, skipper de China Team. « Quelle belle satisfaction ! Nous avons tous beaucoup travaillé et je pense que toute l’équipe le mérite. Des techniciens au management, tout le monde y a contribué. Chacun a vraiment mis les bouchées doubles et cette réussite est très positive pour nous tous. »
Les Français en rodage
Journée en demi-teinte pour les Français. Tandis qu’Aleph finit respectivement 7e et 8e des courses du jour, Energy Team est davantage en milieu de tableau avec une 7e et une 5e place.
Yann Guichard (FRA), skipper/barreur, Energy Team (FRA) :
« Le résultat de cette première journée est plutôt moyen. Nous mangeons le départ de la première manche mais nous revenons vite dans le jeu au contact des premiers et je pense qu’avec de meilleurs choix tactiques, nous aurions pu jouer le podium sur le dernier tour. Nous apprenons encore à nous connaître, à chercher la cohésion à bord, mais ce qui est positif, c’est que même si nous n’avons pas pris de bons départs, nous sommes remontés à chaque fois au fil des bords. »
Arnaud Psarofaghis (SUI), régleur d’aile, Aleph (FRA) :
“Lors de la première manche, nous avons eu de bonnes sensations et une bonne vitesse par rapport aux autres concurrents mais nous avons mal géré le dernier bord de près car nous sommes tombés dans un trou d’air au milieu de la flotte. Nous avons ensuite écopé d’une pénalité sur le second départ et, sur le dernier bord de portant, des algues se sont accrochées aux safrans. Nos manœuvres n’étaient pas assez calées, nous avons fait beaucoup de petites erreurs et nous devons améliorer notre communication à bord. »
Credit : 2011 ACEA/Gilles Martin-Raget
De la chance aux jeux
Ces conditions légères ont permis de courir seulement deux des trois manches programmées. Chacune d’elle fut néanmoins haletante malgré le manque de vitesse. En réalité, ce vent inconsistant a plutôt offert de nombreuses opportunités aux équipes de se refaire, voire même de bouleverser le classement comme sur la première course où le plan d’eau s’est transformé en véritable champ de mines pour les tacticiens.
Artemis Racing et Emirates Team New Zealand en ont tiré avantage sur le début de journée, emportant la manche sur le « finish » après une remontée fulgurante de l’arrière de la flotte. Les Suédois s’imposent quelques mètres avant les Kiwis, volant ainsi la vedette à ORACLE Racing Spithill - pourtant en tête sur presque l’ensemble du parcours – et à ORACLE Racing Coutts, mené à San Diego par une légende du Tornado et du F18, Darren Bundock.
« Ce fut difficile, » commente Dean Barker (ETNZ) à l’issue de la journée. « Sur la première manche, nous avons eu la chance de remonter dans une belle veine de vent, juste sur la fin de parcours. La pression oscille et tournicote alors si vous arrivez à attraper la dernière bascule favorable, cela procure vraiment de bonnes sensations. Sur la seconde manche, nous avons ensuite mieux navigué. »
Première victoire chinoise
Après avoir attendu que le vent ne s’établisse en peu, la Direction de Course a lancé une seconde régate sur un parcours raccourci. ORACLE Racing Spithill et Team Korea volent le départ et écopent d’une pénalité, alors que China Team réalise la course parfaite et est récompensé par sa toute première victoire sur les AC World Series.
« C’est notre première victoire, » confirme Charles Ogletree, skipper de China Team. « Quelle belle satisfaction ! Nous avons tous beaucoup travaillé et je pense que toute l’équipe le mérite. Des techniciens au management, tout le monde y a contribué. Chacun a vraiment mis les bouchées doubles et cette réussite est très positive pour nous tous. »
Les Français en rodage
Journée en demi-teinte pour les Français. Tandis qu’Aleph finit respectivement 7e et 8e des courses du jour, Energy Team est davantage en milieu de tableau avec une 7e et une 5e place.
Yann Guichard (FRA), skipper/barreur, Energy Team (FRA) :
« Le résultat de cette première journée est plutôt moyen. Nous mangeons le départ de la première manche mais nous revenons vite dans le jeu au contact des premiers et je pense qu’avec de meilleurs choix tactiques, nous aurions pu jouer le podium sur le dernier tour. Nous apprenons encore à nous connaître, à chercher la cohésion à bord, mais ce qui est positif, c’est que même si nous n’avons pas pris de bons départs, nous sommes remontés à chaque fois au fil des bords. »
Arnaud Psarofaghis (SUI), régleur d’aile, Aleph (FRA) :
“Lors de la première manche, nous avons eu de bonnes sensations et une bonne vitesse par rapport aux autres concurrents mais nous avons mal géré le dernier bord de près car nous sommes tombés dans un trou d’air au milieu de la flotte. Nous avons ensuite écopé d’une pénalité sur le second départ et, sur le dernier bord de portant, des algues se sont accrochées aux safrans. Nos manœuvres n’étaient pas assez calées, nous avons fait beaucoup de petites erreurs et nous devons améliorer notre communication à bord. »
Source : America's Cup